Sujet: Météorite d'Ensisheim (Haut-Rhin, France) Mar 5 Juin - 20:22:00
Météorite d'Ensisheim
Le 7 novembre 1492, une violente exposition se fait entendre puis une boule de feu traverse le ciel du petit village alsacien. Un témoins conduit les villageois jusqu'à un champ de blé éventré d'un cratère de 2 mètres de diamètre d'où on extirpera une pierre de 135 kg. La pierre est rapidement placée dans l'église de la localité, pendue à une chaine dans le chœur (mais il n'est pas dit clairement si c'est pour la protéger des pillards qui en prélèvent des fragments comme porte-bonheur, ou si c'est pour immobiliser cette pierre surnaturellement tombée du ciel).
Elle reste suspendue dans l'église jusqu'en 1793 où elle est envoyée à la bibliothèque de Colmar. Elle y reste jusqu'en 1803 avant de revenir dans l'église qu'elle quitte cette fois définitivement en 1856 pour arriver à l'hôtel de la Régence qui devient par la suite la mairie (où les soldats américains tenteront de l'acheter lors de la libération), puis le musée en 1992 où elle est toujours exposée.
La météorite d'Ensisheim, surnommée "Pierre du tonnerre", est la plus ancienne météorite d'Occident dont la chute a été observée et, plus exceptionnelle encore, qui a été conservée jusqu'à aujourd'hui. De plus, le célèbre peintre Albrecht Dürer se trouvait à Bâle lors de la survenue de l'évènement. Il est tout à fait possible qu'il aie été témoins de la déflagration, ce qui explique qu'il aie représenté plusieurs fois des météorites dans ses œuvres par la suite:
( Source )
La météorite se trouve dans la Musée de la Régence à Ensisheim (Voir ICI):
( 47°51'55.39" N 7°21'07.82" E )
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Sujet: Clavecin de Jean II Denis, Musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun (Indre, France) Mar 12 Juin - 14:04:17
Le Clavecin de Jean II Denis
Très peu d'information sur cette œuvre qui est pourtant le clavecin le plus ancien fabriqué en France. On sait ainsi que ce clavecin date de 1648 et a été fabriqué par Jean II Denis, vraisemblablement à Paris où il a travaillé la majeur partie de sa vie.
Il est classé Monument Historique à titre d'objet depuis le 25 novembre 1987 (ICI)
( Source )
Le clavecin est exposé au Musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun:
( 46°56'42.36" N 1°59'37.21" E )
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Sujet: The Family of Man, château de Clervaux (Luxembourg) Lun 25 Juin - 22:33:05
Nous n'avions pas encore mis les pieds au Luxembourg…
The Family of Man
En 1955, Edward J.Steiner présente au MOMA de New York l'exposition " The Family of Man", une exposition de 503 photos de 273 photographes (célèbre ou amateurs), provenant de 68 pays. Dés l'année suivante, elle est présentée à Paris, au Musée d'Art Moderne, sous le nom "La Grande Famille des Hommes". Suivrons d'autres expositions partout à travers le monde qui accueilleront 10 millions de visiteurs jusqu'en 1964, date à laquelle l'état américain l'offre au Grand-Duché du Luxembourg (Steiner avait fait la demande que l'exposition soit exposée de manière permanente au château de Clervaux). L'exposition prend place comme prévu dans le château de Clervaux à partir de 1974, jusqu'en 1989 où commence une phase de restauration qui prendra fin en 1991. Après plusieurs nouvelles expositions à travers le monde, portant le nombre totale de musées où elle a été exposée à 160, l'expo prend définitivement place à Clervaux en 1994. Entre 2010 et 2013, l'expo ferme ses portes pour une nouvelle restauration et une modernisation de la sténographie.
En 2003, l'exposition a été classée comme Mémoire de l'humanité par l'UNESCO.
L'exposition se voulait être un portrait moderne de l'humanité après la guerre: montrer ce qui rapprochent les femmes et les hommes au travers de 37 thèmes (la naissance, l'amour, le travail, la paix et la guerre,...).
Je n'ai trouvé aucun site présentant les 503 photos. Au mieux, on peux en voir 8 >>>ICI<<<
>>>The Family of Man<<< sur le site des Collections Steinen.
( Source - Romain Girtgen)
L'exposition The Family of Man est exposée au château de Clervaux:
( 50°03'17.59" N 6°01'50.12" E )
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Sujet: La Tentation d'Ève, Musée Rolin d'Autun (Saône-et-Loire, France) Ven 13 Juil - 15:53:33
La Tentation d'Ève
En 1766, une partie du portail roman du transept Nord est détruit et les pierres qui le composent sont vendues. 100 ans plus tard, en 1866, l'architecte Jean Roidot-Houdaille découvre le haut-relief de la Tentation d'Ève (brisé en deux morceaux) à l'occasion de la restauration d'une maison du centre-ville d'Autun et en fait l'acquisition. À sa mort en 1910, ses héritiers le revendent à l'Abbé Terret. Grace à lui, elle fait désormais partie des collections de la Société Éduenne. Le Louvre, un acquéreur américain, et apparemment d'autres personnes encore tenteront en vain de l'acheter avant qu'elle ne soit déposée à l'hôtel Rolin (futur Musée Rolin)en 1935. L'œuvre serait classé depuis 1939.
Ce haut-relief de 73cm de haut, 131 cm de large et 32 cm de profondeur représente Eve allongée (position très inhabituelle), une main posée sur la joue, l'autre saisissant le fruit défendu derrière elle. Elle répondait probablement à un Adam aujourd'hui disparu. L'œuvre est communément attribuée à Gislebert qui a signé le portail Ouest de la cathédrale. Dés sa découverte, elle a été considérée comme un chef d'œuvre de sculpture romane, le Louvre allant jusqu'à la surnommé la "Joconde de pierre".
En 2016, après son étude et sa restauration effectuées le C2RMF, l'œuvre a été au centre de l'exposition "Ève d’Autun" au Louvre, suivie l'année suivante de l'exposition "Ève ou la folle tentation" au Musée Rolin. Les deux lui ont rendu une importante visibilité dans le domaine de l'art.
L'œuvre dans la base Joconde >>>ICI<<<
( Source )
( Source )
Reportage sur le retour de l'œuvre au Musée Rolin:
L'œuvre est exposée au Musée Rolin d'Autun (à moins de 100 mètres de son emplacement initial sur la cathédrale):
( 46°56'44.33" N 4°17'57.37" E )
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Sujet: Vitraux L'homme du fer au travail de Louis Majorelle, Maison de la Formation de Longlaville (Meurthe-et-Moselle, France) Sam 28 Juil - 17:06:00
L'homme du fer au travail de Louis Majorelle
En 1928, suite à la fusions de deux usines sidérurgistes de Longwy, un nouveau siège sociale est construit par l'architecte Pierre Le Bourgeois à Longlaville.
Le grand escalier du Grand bureau des Aciéries, est éclairé par un ensemble de 27 vitraux Art Déco intitulés "L'homme du fer au travail" que l'on doit à Louis Majorelle. Il s'agit des seuls vitraux qu'il réalisera au cours de sa vie. Il ne les verra toutefois jamais: il meurt en 1926 après avoir les cartons. L'œuvre représente des vues d'usine stylisées se prolongeant d'un baie à l'autre et représentant différentes étapes de la production sidérurgique. Par contre, Louis Majorelle a pris quelques libertés avec la réalité au niveau de la sécurité dans la représentation des ouvriers. En haut et en bas de l'escalier, des vitraux plus simple représentent des cheminées crachant des volutes de fumées sous forme de motifs répétitifs.
En 1985, le bâtiment est devenu la Maison de la Formation de Longwy.
Les vitraux seraient classés au titre de monument historique (c'est dit sur plusieurs sites mais je n'en ai pas trouvé la preuve).
( Source )
Détail du vitrail dans l'axe de l'escalier (il va de soit que dans la réalité, les ouvriers ne travaillent pas torse nu, ce n'était qu'un prétexte pour la représentation anatomique):
( Source )
En bonus, une vidéo montrant presque tout les vitraux:
Les vitraux se trouvent dans le grand escalier de la Maison de la Formation de Longlaville:
( 49°32'05.49" N 5°47'14.73" E )
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Sujet: Statue de Silvain-Sucellus de Javols, Musée de Javols (Lozère, France) Jeu 16 Aoû - 23:52:53
Statue de Silvain-Sucellus de Javols
La ville romaine de Anderitum fut une cité importante, incontournable dans la région, qui atteint son apogée au deuxième siècle de notre ère. Elle disparait ensuite jusqu'à ce qu'elle soit fouillé au 19ème siècle.
L'œuvre la plus importante qui fut mise au jour sur le site est une statue du dieu gaulais Sucellus en grés local et grandeur nature (deux éléments qui font son originalité), découverte en 1969. Sucellus est la version latinisée du dieu gaulois Sucellos, saint patron des forestiers et des tonneliers. Il tient traditionnellement un maillet et est accompagné d'une amphore (présente à sa droite à ses pieds).
La statue a fait l'objet d'un intéressant article en 1991 qui permet d'en apprendre plus sur elle >>>ICI<<<
En 2012, la statue à fait l'objet d'une numérisation 3D (ICI)
( Source )
( Source )
La statue est exposée dans la salle du 1er étage du Musée de Javols (la région n'est pas desservie par street view, ce qui empêche aussi de voir les fouilles en cours de l'autre côté de l'église):
( 44°41'39.55" N 3°20'34.52" E )
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16883 Gironde Electron libre Ne pas s'approcher, ruine dangereuse.
Sujet: Re: A la découverte de nos chefs d'œuvre d'art et d'histoire... Ven 17 Aoû - 8:59:51
Merci de continuer ce topic, Okapi.
Bien documenté et complet.
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Sujet: Chapelle du Rosaire de Vence (Alpes-Maritimes, France) Dim 19 Aoû - 15:17:41
La chapelle du Rosaire de Vence
En 1941, Henri Matisse est opéré à Nice. L'année suivante, il se met à la recherche d'une infermière et c'est ainsi qu'il rencontre Monique Bourgeois. Une amitié naît rapidement entre les deux et perdurera même après l'entrée dans les ordres de la jeune femme. Matisse a séjourné à Vence en 1943 et Monique Bourgeois s'était installé dans le couvent dominicain situé en face. En 1947, les sœurs projettent la construction d'une chapelle. Monique Bourgeois, devenue Sœur Jacques-Marie, dessine un projet de vitrail et Matisse l'encourage à le faire réaliser. Il se retrouve ainsi impliqué dans le projet, implication qui se concrétise dés la fin de cette année. Les plans sont réalisés dés janvier 1948 par Million de Peillon (sous l'autorité d'Auguste Perret qui n'y était donc pour rien dans le projet). C'est aussi cette année que Matisse reçoit l'autorisation tacite de la Mère Supérieur de réaliser la chapelle. La première pierre est posé le 12 décembre 1949 et la construction durera un an. Malade, Matisse ne sera pas présent lors de la consécration de la chapelle le 25 juin 1951, mais verra son œuvre achevée avant sa mort en 1954.
La chronologie détaillée est à retrouver >>>ICI<<<
Derrière sa façade sobre et sa toiture en tuiles vernissées bleus et blanches surmonté d'une gigantesque croix, s'ouvre une chapelle en L articulée autour de l'autel placé à 45°. Elle est largement ouverte vers le Sud par des vitraux, auxquels répondent plusieurs panneaux composées de céramiques peintes. La chapelle s'accompagne d'un espace muséal où on peux découvrir des travaux préparatoires des œuvres de la chapelle, ainsi que les chasubles et autres vêtements liturgiques eux aussi dessinés par l'artiste.
Les décors intérieurs sont inscrit Monument Historique depuis le 28 décembre 1965 >>>ICI<<<
Je vous renvois vers le site internet de la chapelle qui permet de la découvrir en profondeur: chapellematisse.com
(Mais attention, si Auguste Perret n'y est pas pour grand chose dans cette chapelle, ses droits d'auteur sont d'application jusqu'en 2025!).
( Source )
( Source )
( Source )
La collection de tenues liturgiques crées par Matisse, exposées dans l'espace muséal de la chapelle:
( Source )
( 43°43'38.98" N 7°06'46.48" E )
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Sujet: Fresque de la Tour de la Ligue, Château de Tanlay (Yonne, France) Jeu 23 Aoû - 15:13:36
Fresque de la Tour de la Ligue
C'est à François de Coligny d'Andelot que l'on doit le début de la construction du château actuel de Tanlay en 1550. Après sa mort, son gendre le complète avec la construction de la Tour Coligny et la Tour de la Ligue (qui encadrent la façade Nord-Ouest). Il prend sa forme actuelle lors des travaux entre 1642 et 1650 par l'architecte Pierre Le Muet.
Le plafond de la salle supérieur de la Tour de la Ligue représente les différents personnages de la Cour d'Henri II sous les trais de dieux et de déesses de l'Olympe. Ainsi, dans cette peinture à la détrempe de l'école de Fontainebleau, Diane de Poitiers prend les trais de Diane Chasseresse; le cardinal de Lorraine Charles de Guise en Mercure; ou Henri II en Jupiter. À noter que les catholiques de la cour sont représentés avec des attributs martiaux alors que les protestants sont représentés avec des attributs plus pacifiques. Cette prise de position explique peut-être que les personnages de la parties gauche (protestants) ont été effacés. Durant les guerres de religion, cette salle a servi de lieu de réunion aux chefs protestants.
Cette œuvre manque malheureusement largement d'informations pour la comprendre. Ainsi, l'Hymne à Henry II de Ronsart est cité sur plusieurs sites mais son lien avec la peinture n'est expliqué nul part de manière claire. Un début d'explication est à trouver >>>ICI<<<
( Source )
Partie gauche de la peinture, avec Catherine de Médicis (représentée nue et de dos) en Junon accompagnée de son paon:
La peinture se trouve dans la pièce supérieur de la Tour de la Ligue du Château de Tanlay:
( 47°50'57.42" N 4°05'06.68" E )
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Sujet: Le miroir d'eau, Place de la Bourse à Bordeaux (Gironde, France) Mer 19 Sep - 21:30:19
Le miroir d'eau
Œuvre emblématique du réaménagement des quais de Bordeaux, Le miroir d'eau est l'œuvre du fontainier Jean-max-Llorca en collaboration avec l'architecte Pierre Gangnet et la paysagiste Michel Corajoud qui ont remporté le concours lancé par la ville de Bordeaux. Depuis son inauguration en 2006, avec ses 3450m², c'est le plus grand miroir d'eau du monde. De 10h à 22h, des cycles d'une vingtaine de minutes (personne de semble d'accord sur la durée des différentes phases) se succèdent: la place se recouvrent de deux centimètres d'eau (produisant le fameux effet miroir qui donne son nom à l'œuvre), avant de se vider et de disparaître sous un épais brouillard produit par 900 injecteurs, avant de se remplir à nouveau. Au delà du record du monde, le miroir d'eau et le réaménagement des quais font le bonheur des bordelais (le succès populaire est incontestable) et ont été salué à travers le monde entier.
Je vous renvois vers le site internet de Jean-Max Llorca >>>ICI<<<
(Source)
Le réaménagement des berges peux se visiter grâce à Street View mais le miroir en lui même n'est presque pas approché, sauf sur cet image qui le montre plein:
( 44°50'30.34" N 0°34'07.62" W )
L'œuvre se trouve entre la Place de la Bourse et la Garonne à Bordeaux:
( 44°50'30.19" N 0°34'09.06" W )
En bonus, le reportage sur le miroir d'eau de l'émission Des Racines & Des Ailes:
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Sujet: Trésor de Neuvy-en-Sullias, Musée historique et archéologique de l'Orléanais, Orléans (Loiret, France) Ven 28 Sep - 23:32:57
Trésor de Neuvy-en-Sullias
Le 27 mai 1861, un trésor est découvert dans une sablière près de Neuvy-en-Sullias. L'ensemble, composé de pièces de bronze pleines (à l'exception du sanglier qui en plaques repoussés), subit quelques vicissitude (pièces vendues et perdues) jusqu'à son acquisition en 1864 par la ville d'Orléans pour le Musée historique et archéologique de l'Orléanais. En 1882, la danseuse nue revient parmi les autres pièces d'Orléans, elle est suivie par la statue d'homme nu dansant (le jongleur?) qui revient en 1993.
Vu le nombre d'objets et de fragments, le nombre exacte de pièces varie selon les rares sources qui se sont risqué à donner un nombre. Laissons de côté les quatre anneaux et trois poêles et concentrons nous sur les pièces principales: - Un cheval d'1m05 sur un socle réalisé avec la technique de la cire perdue, exceptionnel par ses dimensions et sa qualité, et qui a put être daté de la seconde moitié du 2ème siècle; - Une trompette d'1m52; - Un sanglier en tôle de bronze repoussées d'1m25 de long, incomplet (certains fragments faisant double emploi prouvent l'existence d'un deuxième sanglier de la même taille); - Cinq statuettes d'animaux plus petites: deux sangliers, un cerf, un bovidé (sans tête) et un petit taureau; - Trois statues mythologiques de facture classique, représentant les dieux Esculape, Hercule enfant (accompagné d'un décor de vigne) et Mars; - Dix statuettes dites "gauloises", de facture plus synthétiques, toutes nues (sauf deux) et représentant pour la plupart des personnages dansants.
Beaucoup d'interrogations entourent encore l'histoire de cet ensemble, de ses origines (la plupart des pièces datent du 1er siècle avant au 1er siècle après J.-C.) à la raison de son enfouissement au 2ème ou 3ème siècle après-J.-C., en passant par les circonstances de sa découverte.
Je ne peux que vous conseiller d'aller jeter un coup d'œil à ce site bien documenté présentant en détail les pièces principales >>>ICI<<<
Le cheval entouré du grand et des deux petits sangliers, et le bovidé:
(Source)
11 des 13 statuettes humaines:
(Source)
La statuette de la "grande danseuse", une femme nue dansante faisant partie des statuettes "gauloises". Andrée Malraux l'admirait et l'a utilisé parmi les illustration de son recueil d'essai sur l'art "Les voix du silences":
(Source)
Le Trésor est exposé au Musée historique et archéologique de l'Orléanais à Orléans:
( 47°54'03.53" N 1°54'17.61" E )
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Sujet: Le buffet de la gare de Saint-Quentin (Aisne, France) Ven 5 Oct - 18:30:31
Le Buffet de la gare de Saint-Quentin
En 1921, la gare de Saint-Quentin est ravagée par un incendie. Sa reconstruction s'inscrira dans le plan de reconstruction de la ville, durement touché lors de la première guerre mondiale. La nouvelle gare est inauguré en 1926, mais, par contre, c'est le cafouillage le plus complet pour savoir qui a fait quoi! : Gustave Umbdenstock est l'architecte, Urbain Cassan est parfois aussi désigné comme l'architecte alors qu'il est le décorateur du buffet, et le maître verrier Auguste Labouret est parfois désigné comme l'auteur de tout le décor alors qu'il est l'exécutant des vitraux. Dur dur de s'y retrouver...
Le buffet, dans un camaïeu de gris rehaussé de touches de doré, s'articule autour du bar en béton armé revêtu de grés cérame, opaline et émaux de Venise. La pièce est recouverte de carreaux de grés cérame posé selon des motifs circulaires, et partiellement éclairé par des vitraux à motif géométriques en verre incolore mais avec différentes textures. Les murs sont en mosaïque de pâte de verre dans lesquels sont encastré les radiateurs dissimulés derrière des grilles. Le mobilier en bois a été refabriqué à l'identique lors de la restauration en 2016-2017.
Depuis le 23 septembre 2003, le buffet de la gare ainsi que l'ensemble des façades et toitures ont été inscrits au titre de monument historique.
Après le réaménagement du parvis, le buffet à fait l'objet de travaux de restauration entre novembre 2016 et mai 2017 pour lui rendre son apparence d'origine. Il est depuis juin 2017 ouvert au public, fait l'objet de visites guidés et peux être loué.
Je ne peux que vous conseiller d'aller voir cette vue à 360 degrés offert par l'Office du tourisme de Saint-Quentin de la pièce: >>>ICI<<<
( Source )
( Source )
Détail des vitraux d'Auguste Labouret réalisés avec des verres de différentes textures:
( Source )
Le Buffet se trouve dans l'aile Est de la Gare de Saint-Quentin (à gauche de l'image):
Dans le transept Nord de l'Abbatiale d'Aubazine, se trouve un meuble imposant (2 mètres de haut, 2m50 de large et 85cm de profondeur). Il s'agit d'un "conditiora": une armoire servant à contenir des objets liturgiques, un meuble absent du mobilier civile de l'époque (où les biens sont transportés dans des malles et des coffres). Datant de la fin du 12ème ou début du 13ème siècle, elle est réputée comme étant la plus ancienne armoire de France. Il s'agit donc d'un témoignage exceptionnel de la menuiserie de cette époque. Le décor du meuble en chêne se compose d'arcs géminés en bois sur les flancs et de pentures en métal sur la face avant. Il a été noté que les pentures sont identiques à celles présentes sur une armoire murale et que certains détails du meuble s'observent aussi dans l'architecture de l'abbatiale. Des traces de polychromie rouge sont aussi visibles sur certains éléments.
En 1891, l'armoire a été classé comme Monument Historique. En 1960, elle a fait l'objet d'une restauration.
( Source )
Détail des arcs géminés sur les flanc gauche. On remarque des traces de peintures rouge entre les dentures:
( Source )
L'armoire se trouve dans le transept Nord de l'abbaye d'Aubazine:
( 45°10'27.87" N 1°40'13.46" E )
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Sujet: La Jamais contente, Musée national de la voiture et du tourisme, Château de Compiègne (Oise, France) Jeu 18 Oct - 22:38:17
La Jamais contente
Le 29 avril 1899, Camille Jenatzy atteint la vitesse de 105,85km/h sur le site du Parc Agricole d'Achères. La barre des 100km/h pour une automobile est enfin franchie, et ce, au volent d'une voiture électrique! Le but principale du pilote n'était pas vraiment de battre un record initialement, mais plutôt de faire connaître son entreprise de fiacre électrique à Paris. Mais officieusement, un autre but était recherché: clouer une bonne fois pour toute le bec au pilote français Gaston de Chasseloup-Laubat qui a fait tombé les deux premiers record de vitesse de Camille Jenatzy! À l'intérieur de la carrosserie en forme d'obus de 3m80 de long, se cachent les deux batteries qui représente près de la moitié des 1450kg du véhicule. Elles propulsent les roues arrières. La voiture restera la propriété du pilote jusqu'à sa mort accidentelle en 1913, elle passe alors aux mains de son épouse qui en fait don, en commun avec la société Fulmen en 1933 au Musée de Compiègne. Une copie en état de fonctionnement est exposée à la Cité de l'automobile de Mulhouse mais l'originale est bien celle de Compiègne.
Ps: Camille Jenatzy était surnommé le "diable rouge". En avril 1906, un journaliste sportif compare l'équipe nationale belge (dont la grande rapidité d'action leur à permit de s'imposer face au Pays-Bas) au pilote automobile. Le surnom restera même si l'adjectif rouge ne s'imposera que dans les années 70.
( Source )
La Jamais contente est exposée au Musée national de la voiture et du tourisme, dans l'aile des cuisines du Château de Compiègne:
( 49°25'05.62" N 2°49'47.47" E )
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Sujet: Retable de Baume-les-Messieurs, Abbaye de Beaume-les-Messieurs (Jura, France) Mar 30 Oct - 21:17:15
Merci Jmst
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Retable de Baume-les-Messieurs
L'analyse stylistique permet de replacer la création de ce retable dans un atelier anversois entre 1530 et 1540. Il se distingue toutefois du reste de la production des retable maniériste anversois par ses dimensions (4mètres de haut, 2m90 de large (fermé) ou 5m80 (ouvert), et 47cm de profondeur selon les sources françaises) et son état de complétude et de conservation.
Le prédelle (base du retable) pourrait être antérieur au reste du retable, il représente la Cène et deux préfiguration qui complètent les volets peints en position fermé qui illustrent, eux, la vie du christ. Une fois les volets ouverts, le prédelle est toujours visible. Juste au dessus, les sept scènes du bas racontent la naissance et l'enfance du Christ (de gauche à droite en changeant de médium au milieux!). Au dessus, les neufs scènes représentent la Passion et la Résurrection (avec la crucifixion qui domine l'ensemble). Les scènes de part et d'autre de la crucifixion sont complétés de deux petites scènes dans leurs coins supérieurs, ce qui porte à 23 le nombre total de scènes lorsque les volets sont ouverts.
L'œuvre étant une production belge, elle a été photographié par l'IRPA >>>ICI<<< (et, étrangement, le nom et les dimensions ne sont pas les même que sur les sites français).
(Source)
( Source )
Détail de la crucifixion au centre:
( Source )
Le retable se trouve dans le chœur de l'abbatiale Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs:
( 46°42'28.15" N 5°38'53.50" E )
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Sujet: Re: A la découverte de nos chefs d'œuvre d'art et d'histoire...
A la découverte de nos chefs d'œuvre d'art et d'histoire...