Chancel de l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains


Lors des restaurations de 1897, puis lors de celle de 1970, des plaques sculptées du haut Moyen Âge ont été découvert dans les piliers de l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains. Au totale, 13 panneaux, 22colones et une dizaine de fragments ont été découvert, soit le plus riche ensemble provenant d'un chancel mérovingien qui nous soit parvenu.

Un chancel est une clôture liturgique qui sépare le clergé des fidèle. Le chancel de Metz est installé au 7ème siècle lorsque le bâtiment civique du 4ème siècle qui les contenait devient une église. Il sera modifié au siècle suivant. Les pierres sont réemployés au 10ème siècle dans le construction de piliers et sont placée avec les sculptures vers l'intérieur ce qui explique leur excellant état de conservation. Leur disposition est aussi définitivement perdue à partir de là mais ont peut voir qu'elles étaient fixés par des tenons et mortaises et que leur disposition n'était pas rectiligne.

Le chancel est exposé au Musée de la Cour d'Or à Metz mais des moulages des pièces sont exposés dans l'église d'où elles proviennent.

Je n'ai pas trouvé de photos de l'ensemble des panneaux et des colonnes, et rien ne semble montré quel soient classé, ce qui devrait pourtant être le cas.


(Source)

Au centre, on peut voir les 2 panneaux les plus célèbres: le christ bénissant (une des très rare représentation humaine mérovingienne) et le cèpe de vigne (vous pouvez le découvrir plus en détail >>>ICI<<< )


(Source)

Les pièces du chancel sont exposés au Musée de la Cour d'Or à Metz:


( 49°07'15.96" N 6°10'40.39" E )

dQuant on parle du Musée Underterlinden de Colmar, c'est toujours (et à juste titre) pour parler du Retable d'Issenheim. Je vais rendre aujourd'hui justice à une autre œuvre exceptionnel exposée dans ce musée.

Tapisserie Guernica du Musée Unterlinden

En 1951, Jacqueline de la Baume expose ses tapisserie au Musée de l'Annonciade de Nice. Elle ne se doute pas que ses œuvres vont tapé dans l'œil de deux visiteurs. Et quel visiteurs!: Paul Eluard et Pablo Picasso. Ce dernier est toujours à la recherche de nouveaux support pour ses œuvre et va beaucoup apprécié le travail de Jacqueline qui s'était spécialisé dans la reproduction d'œuvres contemporaine.

Pablo Picasso suggère alors à son administrateur, Nelson A. Rockfeller, de lui passé commende d'une tapisserie inspiré de sa célèbre Guernica dont il autorise trois reproduction. En 1955, Jacqueline profite de l'exposition de l'œuvre à Paris pour réaliser les cartons. La même année (ce qui me parait très cours pour une œuvre aussi gigantesque...) la première tapisserie est présentée à Nice et acquise par Nelson Rockfeller qui en fait don à l'ONU. Elle est d'ailleurs toujours exposée dans la salle du Conseil de Sécurité.
La seconde tapisserie est réalisée en 1976. Le musée Unterlinden l'expose en 1978 et l'acquière l'année suivante. Elle fut exposée jusque fin des années 1980 avant d'être rangée pour des raisons de conservation. Elle n'apparait alors que pour des expositions temporaire. Depuis la récente rénovation du musée, elle a nous nouveau visible en permanence.
La troisième tapisserie est réalisée en 1983 et acquise en 1996 par le Musée d'Art Moderne de Gunma au Japon.

La Deuxième tapisserie, exposée à Colmar, fut réalisée en basse-lisse par Jacqueline de la Baume et son mari René Dürrbach. Elle mesure 7m de large pour 3,30m de haut, un peu plus petite que l'œuvre originale. Elle en différé aussi (tout comme la troisième tapisserie) par le fait qu'elle soit bordé d'un cadre de couleur brune:

La fiche du musée sur l'œuvre >>>ICI<<<


( Source )


(Source)

La tapisserie est exposée au Musée Unterlinden. Elle est d'ailleurs exposée dans la nouvelle extension construite lors des travaux visible sur certaines images de Street View:


( 48°04'46.53" N 7°21'21.16" E )

Cénotaphe de Montaigne

En 1593, un an après la mort du célèbre philosophe, son épouse Françoise de La Chassaigne fait réalisé ce cénotaphe pour la sculpture de son mari dans l'église des Feuillants à Bordeaux. On attribue son exécution à Pierre Prieur et Jacques Guillermain.
A partir de là, le cénotaphe va connaître une histoire très mouvementé ( à découvrir ICI, puis ICI et enfin Là ). Finalement, il ne va faire que des allez-retours entre divers endroit et son emplacement actuel qui ne cessera de changer de bâtiment et de fonction pendant quatre siècle: d'abord couvent, puis école puis finalement musée. 
Le cénotaphe (avec le bon cercueil en dessous, vous comprendrez pourquoi en lisant son histoire) s'est ainsi retrouvé de 1886 à 1971 dans le hall d'entrée de la Faculté de Théologie, des Sciences et des Lettres, où les étudiants prendrons habitudes de lui toucher les pieds pour se porter bonheur avant les examens.
En 1987, le Musé d'Aquitaine ouvre ses portes et il rejoint sa place actuel dans une salle voisine du hall.

Je l'admet, ce n'est pas à proprement parler d'un chef d'œuvre de la sculpture même si il est d'excellente manufacture mais le récent projet de restauration par crowdfunding à montrer une mobilisation importante preuve de l'attachement à l'homme de lettre. (Accessoirement, c'est aussi grâce à cette recherche de fonds que j'ai découvert l'existence du cénotaphe).

Vous aurez quelques informations supplémentaires sur le cénotaphe sur le site du musée: >>>ICI<<<
Et toute les infos sur le projet de restauration par Crowdfunding su ce très beau site: www.pourmontaigne.fr

Le musée étant visitable avec street view, il est possible de découvrir le cénotaphe:


( 44°50'08.43" N 0°34'29.01" W )

Notons au passage que Montaigne est représenté en homme d'arme selon la tradition médiéval alors qu'à l'époque, l'orant commençait à s'imposé (et lui aurait surement mieux convenu). L'origine de cette étrangeté serait que l'on a voulu plutôt représenté de la famille de Montaigne (en 1519) plutôt que l'homme intellectuel.
A signaler aussi: le lion a ses pieds (symbole de courage) possède deux langues. Les explications diffères mais s'accordent pour y voir une symbolique de son érudition:


( Source )

Le cénotaphe se trouve dans la première salle, au fond à droite après le hall d'entrée, du Musée d'Aquitaine à Bordeaux:


( 44°50'08.21" N 0°34'30.24" W )

Triptyques de Moulins

En mars 1490, Charles VIII vint rendre visite à sa sœur, Anne de France (qui, pour info, est née à Genappe, en actuel Belgique). Ce sera la première visite d'un longue série. Pour recevoir dignement les visites royale, Anne de France et son mari (Pierre de Beaujeu) décident d'agrandir et d'embellir leur résidence (le château des Ducs de Bourbon). En 1495, les travaux de la nouvelle chapelle commencent. Hors, elle nécessite un maître-autel à la hauteur. C'est ainsi que la commende du triptyque de Moulin fut passé au "Maître de Moulins", aujourd'hui presque unanimement identifié comme étant Jean Hey.

Si le triptyque étant initialement prévu pour la chapelle du château (et si c'était bien là, parce que je n'ai pas très bien comprit), je n'ai rien trouvé qui explique pourquoi et quant le triptyque à prit place dans la Cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Moulins (juste en face du château). La seule chose que l'on sais, c'est que le triptyque tombe dans l'anonymat jusqu'à être démembré. En 1838, Prosper Mérimé (oui oui, celui qui a donné son nom à la Base Mérimé!), inspecteur général des monuments historiques, redécouvre l'œuvre. Le panneau centrale est alors dans le baptistère et les panneaux latéraux sont de part et d'autre du chœur. Le œuvre est recomposé en 1840.

Le panneau centrale représente la vierge portant l'enfant Jésus, entourés de 12 anges. Sur les panneaux latéraux, les deux donateurs, chacun accompagné par leur saint patron respectif (Saint-Pierre pour Pierre de Beaujeu; Sainte-Anne pour Anne de Beaujour et sa fille, Suzanne). Au revers des panneaux latéraux, une annonciation en grisaille complète l'ensemble. En dépit de l'arrivée de la Renaissance, l'influence de l'œuvre est exclusivement flamande.

Je ne peux que vous conseiller de jeter un coup d'œil sur ce chouette site qui raconte l'histoire de l'œuvre, son analyse en détail, le contexte historiques et quelques œuvres du même auteur: triptyquemoulins.free.fr


( Source )

L'annonciation en grisaille quant les volets sont refermés. remarqué le décalage flagrants entre les deux panneaux (les éléments architecturaux sont identiques mais ils sont plus haut sur le panneau de droite au point que le sommet de l'arche est coupée). L'origine du décalage reste sujet à discussion >>>ICI<<<:


( Source )

Le triptyque fait aujourd'hui partie du Trésor de la Cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Moulins, dans la sacristie:


( 46°34'01.27" N 3°19'54.76" E )

Pied de Croix de Saint-Bertin

Ce pied de croix roman fut réalisée vers 1175-1180 dans l'Abbaye de Saint-Bertin. Cela coïncide avec une période d'embellissent grâce aux dons de l'abbé Simon II (1177-1186). A partir de là, on ne sais plus rien: l'œuvre disparaît et ne refera son précisément son apparition qu'en 1838 où un horloger la revend à la ville après l'avoir longuement exposé dans sa vitrine. Reconnue comme chef d'œuvre dés lors, elle rejoint le Musée de l'hôtel Sandelin dés l'ouverture de collections historiques en 1904 (le musée n'exposait jusque là que des collections relatives aux sciences naturelles) et en devient une des pièce maîtresse.

L'œuvre est en cuivre et en émail, et mesure 31cm de haut pour 22 cm de diamètre à la base (29,5 cm maximum entre deux statues opposées). Les émaux sont typiquement mosans mais le détail le plus remarquable, c'est le fait qu'ils soient bombé sur la base. C'est un cas peu courant et (si j'ai bonne mémoire) la technique pour réaliser des émaux courbes est mal connue. Cela n'a toutefois pas empêché Limoges de fabriquer de très nombreux pyxides sur lesquels tout les émaux sont courbes...
Les scènes représentés sur la base sont tirés de l'Ancien Testament et encadré par les statues des quatre évangélistes. Au dessus, sur la colonnes, seul deux des représentation des émaux ont put être identifiés. La description complète est à retrouver >>>ICI<<<

Il est apparemment possible de découvrir l'œuvre en 3D sur le site internet du Musée >>>ICI<<<


(Source)

Détail de Saint-Matthieu se retournant vers son attribut, l'ange. Admirez la finesse des détails: 


( Source )

Le Pied de croix est exposé au Musée de l'Hôtel Sandelin à Saint-Omer, comme en atteste l'affiche sur la façade:


( 50°44'56.35" N 2°15'15.77" E )

okapi07 a écrit:

mais le détail le plus remarquable, c'est le fait qu'ils soient bombé sur la base. C'est un cas peu courant et (si j'ai bonne mémoire) la technique pour réaliser des émaux courbes est mal connue.

Détrompe-toi, Okapi, rien de plus simple que de réaliser des émaux sur surfaces courbes, il suffit d'ajouter à la poudre une matière "collante" comme du sucre ou du blanc d'oeuf, afin que l'émail adhère au support avant cuisson au four.

Casque d'Agris

En mai 1981, des spéléologues qui visitent la Grotte des Perrats à Agris découvrent deux fragments sur le cône de rejet d'un terrier de blaireaux. La découverte est immédiatement qualifié d'exceptionnel Ils sont rapidement identifié comme provenant d'un casque gaulois. Des fouilles sauvages en 1981, puis officiel à partir de 1982 permirent de trouver d'autres fragments. Après leur rachat par l'Etat au propriétaire de la grottes, ils sont déposés au Musée de la ville d'Angoulême. Un passage dans les ateliers du Römisch-Germanisches Zentralmuseum de Mayence permit de reconstituer le casque et lui donné sa forme actuel.

Le casque est composé d'un coque en fer recouverte de feuilles d'or (provenant du Massif Central) et de coraux: une structure bien trop fragile que pour être utilisé au combat. Il s'agitait donc d'un casque d'apparat. Son style le rapproche du casque d'Amfreville-sous-les-Monts en Normandie mais il est un peu plus ancien: il date du deuxième quart ou du milieux du IVème siècle avant J-C.
La grotte des Perrats fut occupé du Mésolithique à l'Âge de Bronze. De la période Gauloise jusqu'au début de la Période Romaine, elle fut utilisé comme lieu de culte aux divinités chthoniennes (aussi appelées telluriques, des divinités souterraines). C'est dans se contexte qu'il faut comprendre l'état dans lequel fut retrouvé le casque: dans la culture gauloise, les offrandes sous forme d'arme sont volontairement détruite pour les rendre inutilisables.

Je vous conseilles la lecture de ce très bon article sur le casque >>>ICI<<<


( source )


( source )

Le casque est exposé au Musée d'Angoulême:


( 45°38'55.58" N 0°09'08.22" E )

okapi07 a écrit:

Ayant perdu deux fois toute ma présentation du trésor suivant, je préfère ne pas me faire avoir une troisième fois: je crée cet article et je vais le remplir par la suite.

On te comprend ! C'est toujours rageant de perdre des moments d'effort et de concentration !



C'est pourquoi la >> fonction de brouillon << est bien pratique, et ça permet en plus de conserver un message "en l'état" pour le modifier et l'envoyer une fois prêt.

Un message du coup peut être préparé sur plusieurs jours, tranquillement, sans stress.



Courage !

ivanovitch a écrit:

Citation :

C'est pourquoi la >> fonction de brouillon << est bien pratique, et ça permet en plus de conserver un message "en l'état" pour le modifier et l'envoyer une fois prêt.

... Sauf quant on perd son brouillon J'en ai perdu un en décembre et je viens seulement de le retrouver.

Je n'ai pas encore trouvé exactement comment ça fonctionne mais j'avance tout doucement

La paix, vitrail de Marc Chagall

La chapelle des Coderliers de Sarresbourg date du XIIIème siècle, elle faisait partie du couvent fondé par les cordeliers en 1266. Il restera en activité jusqu'en 1797 où il est transformé en caserne et le couvent en écurie. Il reprend sa fonction religieuse lors de l'annexion allemande en 1870. Devenu musée en 1927, le couvent est finalement détruit en 1970 mais la chapelle est conservée. Sa disparition laisse toutefois un trou béant à l'Ouest de la chapelle.

La ville fait alors appel à Marc Chagall pour réaliser un vitrail qui sera livré en 1976. Le vitrail, typique du style de Chagall, a pour thème la paix. Ses dimensions sont monumentales: 12 mètres de haut et 7m50 de large. Il est composé de 1300 morceaux pesant près de 900 kilos. Il fut réalisé par le maître verrier Charles Marcq à Reims.


(Source)


(Source)

Le vitrail ferme la façade Ouest de la Chapelle des Cordeliers à Sarrebourg:


( 48°44'06.98" N 7°03'10.67" E )

Cheminées de l'hôtel de ville de Courtrai

La construction de l'hôtel de ville actuel commence en 1417 dans le style Gothique. Ce sera le début d'une très longue histoire de transformations et d'agrandissements progressifs, au point que ça en devient difficile de s'y retrouver. Une chose est sûr, c'est que la Salle Scabinale (salle des échevins, au rez-de-chaussée) et la Salle du Conseil (à l'étage) datent de 1525, et que les cheminées de style Gothique tardif qu'elles contiennent leur sont très légèrement postérieur.

La cheminée de la Salle Scabinale (au rez-de-chaussée), réalisé en 1527 pour les parties en pierre bleu et 1563 pour les parties en bois et en albâtre, se compose d'une base en pierre bleu sur laquelle sont représentés les blasons des villes de Gent, Brugges, Ypres et du Franc de Brugge; d'un étage en albâtre représentant 6 saints patrons portant le blason des villes qu'ils protègent, et encadrés à gauche par Philippe IV, à droite par Elisabeth de Bourgon (reine d'Espagne) et au centre par la vierge; et enfin sous les arcades gothiques en albâtre, deux scènes bibliques en bois, avec à gauche, Moïse frappant le rocher, et à droite l'incrédulité de Saint-Thomas.

Vous pouvez découvrir cette cheminée plus en détail sur la base BALaT >>>ICI<<<




( Source )

La cheminée de la Salle du Conseil (à l'étage) se trouve juste au dessus de la précédente. Elle fut réalisé en 1527 et se compose de trois niveaux: en dessous, une série de scènes en albâtre représentant sur le côté gauche, des représentation de l'amour; sur le face avant, des représentations de la foi; et sur le côté droit, des sacrements; au centre, une série de huit représentions avec l'idolâtrie et les sept pêchés capitaux (des personnages chevauchant de curieux animaux) encadrées à gauche par une représentation de la Justice, de Charles Quint au centre et de la Paix à droite; et au dessus, un niveau en bois représentant les vertus.

Vous pouvez découvrir cette cheminée plus en détail sur la base BALaT >>>ICI<<<




( Source )

Les deux cheminées se trouvent dans l'hôtel de ville de Courtrai. Des visites guidées de l'intérieur sont régulièrement organisées:


( 50°49'40.70" N 3°15'53.64" E )

Le Transi de René de Chalon

Le 15 juillet 1544, René de Chalon, Prince d'Orange, meurt d'un tir de couleuvrine reçu la veille lors du siège de Saint-Dizier. Il y succombera en présence de Charles Quint en personne. Son corps est rapatrié à Bar-le-Duc où il s'était marié avec Anne de Lorraine quatre ans plus tôt. 

Conformément à la tradition de l'époque pour les rois et les princes, il est enterré dans plusieurs séculptures: son corps est enterré dans le caveau familial des Nassau-Orange à la Cathédrale Notre-Dame de Breda et ses entrailles et son cœur sont enterré à Bar-le-Duc à la Collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar.

En 1545, François de Lorraine (frère de son épouse) passe commende à Ligier Richier. Le sculpteur réalise un transi, une représentation d'un corps en décomposition, mais inhabituellement représenté debout et triomphant. Il démontre aussi ses très bonne connaissances anatomiques.

En 1790, suite au troubles révolutionnaire, le transi est déplacé dans l'actuel Église Saint-Etienne avant la destruction de la Collégiale Saint-Maxe. Il prend place sur le monument du compte de Bar Henry IV et de son épouse. En 1793, la collégiale est saccagée, le reste des statues du monument est soit détruit soit volé (tout comme le cœur de René de Chalon). Le transi n'aura que la main brisée. Il sera restauré en 1810 et entouré d'une grille de protection, puis classé au titre d'objet aux monuments historiques en 1898.
Lors de la première guerre mondiale, il est protégé par des sacs de sable avant d'être envoyé au Panthéon d'où il revient en 1920. Il sera de nouveau mit à l'abri lors du second conflit mondial.

Bien que restauré une nouvelle fois en 1968, la statue est en mauvais état à cause de l'humidité ambiante, elle sera une nouvelle fois restaurée en 2002 et 2003.


( Source )


( Source )

Le transi est exposé dans le transept Est de l'Église Saint-Étienne de Bar-la-Duc:


( 48°46'06.00" N 5°09'33.50" E )

C'est un peu caricaturale, mais trouver des trésors en Suisse n'est pas chose aisée! J'ai en effet été confronté à une vision de la promotion du patrimoine très éloigné de la vision Franco-Belge: beaucoup plus silencieuse!

Vitraux de Jozef Mehoffer de la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg

En 1892, après avoir rapatrié des vitraux anciens à la cathédrale depuis 1856, un concours est lancé pour créer les vitraux manquant. Parmi les 26 projet proposés, ce sera celui du jeune artiste polonais Jozef Mehoffer qui sera sélectionné pour sa modernité. La création des 8 vitraux de la nef, puis des 5 vitraux du chœur s'étalerons de 1985 à 1935.

Mais au final, avec un surface de 244m², c'est le plus grand ensemble de vitraux Art Nouveau au Monde.

Vous pouvez découvrir le description des 13 vitraux sur le site de la paroisse >>>ICI<<< et quelques très belles photos >>>ICI<<<

 
( Source )

Les vitraux se trouvent dans la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg:


( 46°48'32.16" N 7°09'48.38" E )

Ambon de Freudenstadt

À seulement 50 kilomètres de Starsbourg, cet ambon en bois polychrome a été réalisé vers 1150 et c'est l'une des seul œuvre du genre qui nous soit parvenu (d'ailleurs dans un très bon état de conservation). Les quatre personnes qui le portent sont les évangélistes, ils sont surmonté par leur symbole respectif.

Oui, il y a vraiment peu d'informations autour de cette œuvre. Il y aurait même plus à dire autour de la curieuse "Stadkirche", une étrange église en forme de L.


( source )


( source )

L'œuvre, couverte d'une boite en verre, est toujours employé dans la Stadkirche de Freudenstadt:


( 48°27'45.21" N 8°24'38.32" E )

Le nouveau-né (de Georges de la Tour)

Parmi les chefs-d'œuvre du Musée des beaux-arts de Rennes, penchons nous sur le plus intime: "le nouveau-né" de Georges de la Tour qui a été peint vers 1648. Cette peinture est remarquable à plus d'un terme. D'une part, le tableau est l'un des plus abouti du peintre lorrain (auquel il n'a été attribué que récemment, en 1915); d'autre part, le tableau tient une place majeur dans l'histoire de la peinture pour la représentation du nouveau-né. En effet, à cette période de forte mortalité infantile, les bambins étaient toujours représenté plus âgés. Hors ici, c'est bien un nouveau-né qui est représenté: le réalisme du tableau permet de voir nettement son absence de pilosité.  

Je vous conseil de lire cette très bonne analyse du tableau: >>>ICI<<<


( Source )

Le tableau est exposé au Musée des beaux-arts de Rennes:



( 48°06'35.40" N 1°40'29.90" W )