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 A la découverte de la Somme avec Google Earth
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willy80
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MessageSujet: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 3 Oct 2011 - 13:02

Parc du Marquenterre Somme

50°16'08.79''N 1°38'34.37''E

A la découverte de la Somme avec Google Earth Parc_d13Le Parc du Marquenterre est un parc ornithologique situé en bordure de la baie de Somme. Il est d'ailleurs inclus dans la Réserve Naturelle de la Baie de Somme

Entre la Sibérie et l’Afrique Nord-Ouest, la baie de Somme est une halte de migration pour des milliers d’oiseaux.

Au nord de cet estuaire, un ancien polder agricole de 200 ha est reconverti en une mosaïque d’habitats favorisant l’accueil d’une partie de ces oiseaux puis indirectement des plantes, des insectes, des batraciens… créant un haut lieu de la biodiversité. Pour sensibiliser et faire découvrir cette nature, une structure, le « Parc Ornithologique du Marquenterre » (appellation raccourcie ultérieurement en Parc du Marquenterre), est créée en 1973. Des aménagements légers (sentiers, postes d’observation) sont intégrés au paysage. Des guides nature ornithologues transmettent leur passion aux visiteurs.

En 1986, le terrain du parc est vendu au Conservatoire du Littoral. La gestion est confiée au SMACOPI (Syndicat Mixte pour l’Aménagement de la Côte Picarde), déléguée à l’Association Marquenterre Nature. En 1994, le Parc du Marquenterre ainsi que 3 000 ha du nord de la baie de Somme sont classés « Réserve naturelle nationale », donnant lieu à l’appellation Réserve naturelle de la Baie de Somme. Depuis 2003, le Syndicat Mixte (aujourd’hui Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand Littoral Picard) gère la réserve naturelle, intégrant le parc.

Le parc du Marquenterre est un lieu privilégié pour observer la nature, les espèces animales et végétales de la baie de Somme. De nombreux oiseaux s’y reposent lors de leur parcours migratoire. Le Parc est aussi un quartier important de reproduction (Spatules blanches, Avocettes élégantes, Cigognes blanches, Aigrettes garzettes…) et d’hivernage pour de nombreux anatidés (Sarcelles d'hiver, Canards pilets, Canards souchets…). Chaque saison renouvelle ses ambiances paysagères, ses « hôtes », ses richesses…

Trois sentiers ponctués de treize postes d’observation permettent au visiteur de circuler librement dans le parc à son rythme. Une équipe de six guides naturalistes permanents ayant chacun des domaines de référence propre (arts animaliers, spécialisation en flore, photo animalière, baguage des oiseaux...) soutenue par 13 guides saisonniers animent la vie du site.

La Maison du Parc propose de nombreux services pour accueillir les visiteurs : cuisine locale du terroir, boutique spécialisée en produits régionaux et librairie spécialisée nature, location de vélo…

Une multitude d’activités de découverte est proposée tout au long de l’année. Le parc participe aussi à divers évènements (Fête de la Nature, Festival de l’Oiseau, Week-end du Tourisme & Handicap…).

source

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Dernière édition par ivanovitch le Mar 11 Oct 2011 - 12:24, édité 1 fois (Raison : Rassemblement de différents sujets en un fil générique - Vu avec Willy)
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MessageSujet: Chevaux Henson Baie de la Somme   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyMar 4 Oct 2011 - 9:46

Chevaux Henson Baie de la Somme 50°15'20.65''N 1°36'07.64''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth Baie_d10

Le Henson ou cheval de la Baie de Somme est une race chevaline française née au début des années 1970 sur le site du Marquenterre. On voit maintenant des Henson dans toute la région de la baie de Somme, comme le Hâble-d'Ault. Cette race est issue de croisements entre des chevaux de sang chaud, selle français et anglo-arabe entre autres, et des chevaux Fjord à sang froid d'origine norvégienne, afin de créer une monture adaptée à l'équitation d'extérieur. Le Henson est reconnu par les haras nationaux depuis 2003, il est devenu l’emblème de l'équitation d'extérieur.
Contrairement à la majorité des races de chevaux françaises, le Henson
est de création récente, purement issu d'une sélection par l'homme
La race Henson est associée à une légende selon laquelle Dieu
contemplait la baie de Somme balayée par des vents et des marées
déchaînés lorsqu'il voulut en immortaliser l'image. Il ramassa alors une
poignée de sable, souffla dessus et donna vie à un cheval couleur de
sable. Qu'il fut rêveur ou qu'il ait jugé la robe de l'animal trop
claire, il laissa courir l'un de ses doigts sur le dos de la bête et
traça une ligne sombre le long de son échine, « l'imprimatur divin »
Vers la fin des années 1970,
l'équitation s'orienta vers la pratique en extérieur, qui intéresse
davantage les familles et amoureux de la nature et favorise la randonnée
ainsi que l' attelage. Cette nouvelle tendance implique la recherche
d'un race de cheval de loisir dans des régions telles que la Somme, où
ce genre de tourisme remporte un vif succès.

En 1972, M. Bernard Bizet achète un étalon Fjord et 4 pouliches pour
créer son élevage, par passion, suite à un coup de foudre pour le Fjord
après un voyage de jeunesse au Danemark. Cette race est alors peu
commune, mais ses qualités de docilité, de rusticité, d'endurance et de
fiabilité font que le choix de M. Bizet s'arrête sur ce poney. La
résistance et la tranquillité de ce poney étaient des atouts
considérables pour l'activité professionnelle envisagée. Sa rusticité
permettait un élevage à moindre coût, le fjord vivant aisément toute
l'année à l'extérieur et sa docilité convenait parfaitement pour une
clientèle majoritairement jeune.

En 1973, l'étalon étant trop jeune pour assurer la saillie des
juments , Monsieur Bizet décide d'amener celles-ci aux étalons des Haras
Nationaux et de les présenter à un étalon Anglo Arabe.

En 1974, la naissance de 2 poulains 50% fjord et 50 % Anglo attire
l'attention du Dr Lionel Berquin, alors accompagnateur au centre
équestre de Morlay. Il y découvre les aptitudes de ce petit cheval.
Ensuite adopté par l'Association des Cavaliers de la Baie de Somme
(situé à Port le Grand), il est nommé Henson quelques années plus tard.
Il allie les qualités de rusticité et de bon équilibre mental du Fjord
avec le tempérament plus fougueux de l'anglo. M. Bizet et son fils
Thierry (bien que très jeune) estiment alors que cette expérience mérite
d'être reconduite. Le Fjord est alors croisé avec du trotteur, du selle
français, mais l'anglo se révèle être la race la plus adéquate.

De 1984 à 1986 , des juments 50% fjord son saillies par un étalon
Anglo, le produit possédant alors 25 % de sang Fjord. C'est une réussite
morphologique et caractérielle mais la robe isabelle n'est pas
stabilisée et se trouve perdue dans 60 % des cas. Ces mêmes juments à
50 % de sang Fjord sont remises à l'étalon Fjord pour reproduire des
souches à 75 % de sang Fjord . Afin de mieux fixer ensuite la robe La
robe isabelle étant la robe retenue pour le critère de sélection. Leurs
pouliches sont alors saillies en 1992 par des Anglo Arabe des Haras
Nationaux à la station de Boismont : Riesling Pierre et Agmar D'Oc.

En 1986, création du Henson par Mesieurs Bizet et Berquin : le petit
cheval de la Baie de Somme possède enfin un identité, non reconnue par
les Haras Nationaux.

En 1993, naissance du premier poulain 37,5 % de sang Fjord, Fantasio
de Morlay, élu Meilleur produit de l'année à la Fête du Henson au
Marquenterre. L'objectif de l'élevage est de faire de ce petit cheval ,
un cheval de loisirs, reconnu par les Haras Nationaux et cela en
produisant des juments pleins papiers . D'où un meilleure suivi
interdisant la reproduction de juments par leur père. Le risque majeur
est le problème de consanguinité qui fait perdre aux produits leur
caractère et leur robe.

En 2003, reconnaissance par les Haras Nationaux de la race Henson.
Les membres du projet, dont le Dr Berquin, se regroupent dans l'association des cavaliers de la baie de Somme afin de promouvoir la race et de la fixer, ils rassemblent tous les chevaux croisés Fjord et font saillir leurs juments de sang par des étalons de cette race.

En 1989, les cavaliers de la Baie de Somme s'installent sur le domaine du Marquenterre, terres de la famille Jeanson. En 1995, ils estiment la population de chevaux suffisante et le stud-book de la race est fermé aux chevaux non-issus de parents Henson. La race est reconnue par le ministère de l'Agriculture et les Haras nationaux depuis juillet 2003. Il existe environ 1 200 sujets recensés en France, dont 200 sur le site du Marquenterre, berceau de la race.

Chaque premier week-end de novembre
a lieu la transhenson, rassemblement de tous les chevaux et poulains de
l'année afin de les rapatrier dans les zones d'herbage proche du centre
de Saint-Quentin-en-Tourmont. Les chevaux Henson sont devenus l’emblème de l'équitation d'extérieur et des chevauchées en pleine nature.

Ce cheval est présent dans tous les pâturages du Marquenterre
Le Henson doit posséder entre 25 % et 50 % de sang Fjordmesure généralement entre 1,48 m et 1,60 m De fait, il ressemble beaucoup au fjord, en un peu plus grand et plus élancé, il est bien charpenté mais pas lourd
Il présente toutes les caractéristiques morphologiques d'un cheval de
loisir : un corps ramassé, une encolure relativement courte et large, un
poitrail éclaté, une tête courte avec des ganaches, et des membres
court-jointés.
Sa robe est toujours isabelle, avec des variantes plus ou moins foncées, proches de celle du Fjord.
La présence d'une raie de mulet sur la ligne du dos est obligatoire et
beaucoup de sujets présentent aussi des zébrures aux membres. De plus,
toute marque blanche (liste, balzane, ...) est déconseillée et même
prohibée pour les reproducteurs. Sa crinière est bicolore, noire et or
ou noire et blanche, souvent en brosse comme celle des fjord
Le Henson possède un caractère sociable et amical, il se laisse d'ailleurs facilement approcher au bord des pâtures Il est calme, polyvalent et endurant. Peu exigeant au niveau des soins et de l'alimentation, il peut vivre à l'extérieur toute l'année Il est le plus souvent élevé de manière naturelle en extérieur, ce qui lui confère équilibre et rusticité dès la naissance
Le Henson possède une grande endurance, il peut aussi participer à des compétitions d'endurance, de TREC et de polocrosse sans difficultés. Il est à l'aise en chasse à courre, à l'attelage et surtout en horse-ball, discipline pour laquelle l'équipe féminine du marquenterre a été championne de France 2002 en national 3. Il est également utilisé pour l'entretien des marais de la somme, grâce à son rôle de tondeuse écologique
Le Picardie, berceau de la race, constitue la principale région
d'élevage mais des débouchés commencent à se créer ailleurs en France et
en Belgique
A la découverte de la Somme avec Google Earth 220px-H%C3%A9ronA la découverte de la Somme avec Google Earth Magnify-clip

Héron garde-bœufs accompagnant un cheval henson à la Bassée, Baie de Somme.

A la découverte de la Somme avec Google Earth 220px-Henson02_SDA2010A la découverte de la Somme avec Google Earth 220px-Cheval_fjord_00001
Source

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Dernière édition par willy80 le Mer 15 Mai 2013 - 11:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Les Phoques de la Baie de la Somme   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyMar 4 Oct 2011 - 12:53

Les Phoques de la Baie de la Somme
50°14'07.34''N 1°32'35.19''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth 678742PhoquesdelaBaiedelaSomme

Les Phoques de la Baie de Somme

Voici nos amis de la Côte, joueurs, clowns à l’occasion, farouches
et craintifs, protégés. Le phoque veau-marin n’est pas un phénomène
nouveau Il y avait encore au début d’une siècle une exploitation
commerciale du phoque et des produits dérivés mais tellement commerciale
que la matière première a fini par disparaître.
La baie de Somme accueille deux espèces de phoques.
Le phoque veau-marin est observable toute l’année. D’une taille
adulte de 1,50 à 1,80 m pour un poids de 80 à 110 kg, sa couleur est
gris-brun. Le museau est court et présente un décrochement par rapport
au front. Les narines sont en V. Il se nourrit en baie, s’y reproduit et
hiverne. Le phoque gris est plus gros. Sa taille atteind de 1,65 à 2,50
m pour un poids de 150 à 250 kg. Le museau allongé ne présente pas de
décrochement avec le front ; les narines sont parallèles. Il est présent
en baie du printemps à la fin de l’été pour s’y nourrir et élever les
jeunes. Les naissances ont lieu sur les côtes rocheuses de Normandie et
de Bretagne où l’animal passe d’ailleurs l’hiver. Les phoques sont
visibles à partir de la terre ferme, depuis la pointe du Hourdel mais à
cette distance de bonnes jumelles ou une longue vue sont indispensables.
Picardie Nature propose des points d’observation au lieu dit le
blockhaus du Hourdel en été. Après 1840, la colonie connaît un grand
déclin; il faut dire que leur chasse ne présentait pas de difficulé. Les
chasseurs, débarqués sur les bancs de sable sur lesquels reposaient les
phoques, les tuaient au pieu ! Et Porphyre LABITTE de dire : “…depuis
dix ans (1848-1858) que je chasse les phoques, j’en vois chaque année
diminuer rapidement leur nombre… Allions-nous, comme dans les beaux
jours, tomber sur un troupeau endormi et en massacrer impitoyablement
les trois quarts ?” et de rajouter en 1858 : “Je suis content maintenant
quand je peux en compter une trentaine, les petits de l’année compris.”

L’histoire des Phoques :
On continuera à chasser les phoques jusqu’au début des années 1920.
C’est à cette même époque que l’on observe les derniers cas de
reproduction en Baie de Somme.
De 1930 à 1970, les données seront faibles; seuls quelques individus seront observés; on croit alors à la fin de la colonie…
En 1977, le Ministère de l’Agriculture (alors chargé de l’environnement)
décide d’étudier la possiblité de réintroduction des phoques en baie.
Pour ce faire, on proposait alors de capturer des jeunes en Angleterre
où la population reste très importante et de les parquer dans un site
tel l’anse Bidard, le temps qu’ils s’acclimatent, pour ensuite leur
rendre la liberté…
Ce projet ne verra jamais le jour…
En effet, au début des années 80, quelques données nous permettent de
croire au retour des phoques dans plusieurs secteurs de la Manche
(Fécamp, Baie du Mont St Michel…). C’est en 1986 que l’on observe alors
huit individus en Baie de Somme, puis dix, l’année suivante ! Et en
1988, on assiste à la naissance d’un jeune veau-marin… la colonie allait
renaître !
Ce seront ensuite quelques 2 à 3 naissances par an, pour enfin arriver à
11 naissances en 1999 et en 2000. La colonie peut enfin espérer vivre
d’elle même.
Mais comment les phoques ont-ils pu réapparaître ainsi ?
Les phoques veau-marin témoignent d’un grand ératisme juvénil. Il s’agit
en fait du besoin qu’ont les jeunes phoques de l’année de gagner de
nouveaux territoires… Ce sont donc des phoques provenant d’Angleterre,
d’Ecosse et de la mer des Wadden qui ont repeuplé la Baie de Somme.

La colonie n’est cependant pas installée définitivement car, nous le
savons tous, nul est à l’abri d’une catastrophe naturelle de type
“Erika” ou encore des polluants qui circulent dans la Somme…
source

panoramio

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Dernière édition par willy80 le Mer 15 Mai 2013 - 11:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Street view Château Fort de Rambures Somme   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyJeu 6 Oct 2011 - 13:09

Château Fort de Rambures Somme
49°56'42.60''N 1°42'27.58''E

[img]A la découverte de la Somme avec Google Earth Rambur10[/img]

A la découverte de la Somme avec Google Earth Chatea11

Depuis le XIème siècle, époque
à laquelle on commence à mentionner les seigneurs de Rambures, se tient
leur forteresse en plein coeur du Vimeu et toute proche de la
frontière Normande.
La motte féodale est d'ailleurs encore visible à deux pas du château.
Trois châteaux forts vont se succéder et une seule et même famille va occuper les terres pendant 1000 ans.
Les travaux de l'actuel château fort vont débuter vraisemblablement au
XIV ème siècle et s'achever au XVème siècle le tout sur fond de guerre
de 100 ans.

Le château que l'on visite aujourd'hui est un exemple rare
d'architecture militaire du XVème siècle puisqu'il a, encore
aujourd'hui, l'aspect voulu par les architectes militaires de son
époque.
On attribue la conception de ce lieu unique à David de Rambures, Grand
Maître des Arbalétriers de France, la plus haute fonction militaire de
l'époque, le "Lord Rambures" du Henry V de Shakespeare.
A personnage exceptionnel, lieu exceptionnel puisqu'il s'agit là d'un
château fort qui, s'il nous étonne encore aujourd'hui, va davantage
étonner ses contemporains. En effet, l'une de ses grandes spécificités
est qu'il s'agit du premier château français en brique et pierre,
materiaux utilisés pour mieux résister à l'artillerie de son époque.
C'est dans la salle d'accueil où chaque année se tient une exposition
différente, que débute votre visite. Un film permet aux visiteurs
d'appréhender de façon simple, l'architecture militaire du lieu.

Lien:ici


Dernière édition par willy80 le Mer 15 Mai 2013 - 11:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Parc de Samara La Chaussée- Triancourt Somme   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 13:03

Parc de Samara la Chaussée Triancourt Somme
49°56'46.65''N 2°11'03.62''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth Parc_d14

Street-View

A la découverte de la Somme avec Google Earth Street12

Samara :
vivez la préhistoire en direct, pas à pas...

Samara, un parc pour remonter le temps et découvrir comment vivaient les hommes préhistoriques



En partenariat avec
A la découverte de la Somme avec Google Earth Logo-officiel-samara
A la découverte de la Somme avec Google Earth Pavillon-expositionsVotre
visite à Samara va vous faire remonter dans le temps et suivre pas à
pas l'évolution de l'Homme. Pas à pas car vous allez découvrir à la fois
l'histoire des sciences humaines mais également vous approcher des
outils et des armes créés par l'Homme...
Pas à pas car l'une des grandes particularités du site Samara c'est que vous n'êtes jamais seul : de très nombreux guides vous accompagnent et peuvent répondre à vos questions...
Une journée à Samara !
Situé
à 15 km d'Amiens, le site de Samara s'étend sur plus de 25 hectares.
Après le pavillon des expositions, les artisans, les habitats
reconstitués vous pouvez continuer votre journée dans la partie
"nature".
Moins de 2 heures de trajet à
partir de Paris pour se rendre à Samara... C'est l'occasion d'y passer
une journée de détente et de découverte...

Votre parcours préhistorique

Le pavillon des expositions
600 000 ans d'histoire en Somme
A la découverte de la Somme avec Google Earth Evolution-hommeUne exposition pédagogique pour découvrir les ancêtres de l'homme qui ont parcouru la région de la Somme.
Vous commencerez par découvrir les premiers scientifiques qui ont étudié
les origines de notre espèces, parfois à l'encontre des idées reçues...
Il n'était pas forcément facile, il y a 200 ans, d'expliquer que
l'Homme était somme toute un animal !
Vous découvrirez également qu'Homo sapiens n'a pas été le seul hominidé à fouler le sol de la région, et que plusieurs espèces se sont succédées sur le site.
De nombreux écrans tactiles vous permettent
d'approfondir un sujet en lançant les vidéos de scientifiques, comme par exemple celle d'Yves Coppens.

Les scènes de la préhistoire
A la découverte de la Somme avec Google Earth Travail-du-bronzeUne
autre exposition, en compagnie d'un guide, vous permettra de suivre
l'évolution des techniques humaines dans la fabrication des outils et
des armes. La première partie est consacrée à la maîtrise du feu et vous
pourrez découvrir comment nos ancêtres parvenaient à produire des
étincelles et à entretenir un feu... plus simple à dire qu'à faire...
mais le guide est très doué !
Un autre arrêt devant la hutte de chasseur permet de comprendre comment les hominidés fabriquaient les outils de pierre,
comme les silex ou les bifaces. Eclats, techniques de percussion, là
encore votre guide permet de visualiser la fabrication de ces premiers
outils préhistoriques.
Paléolithique, âge de pierre, âge du fer, âge du cuivre, vous poursuivez
votre visite de l'exposition en découvrant au fur et à mesure les
nouvelles techniques utilisées par nos ancêtres.
Faire du feu
Contrairement à une idée largement
répandue, nos ancêtres ne produisaient pas du feu en frottant 2 silex
l'un contre l'autre... Deux types de minéraux étaient indipensables
ainsi que l'intérieur d'un champignon pour le faire démarrer : de
l'amadouvier. Pour en savoir plus sur la domestication du feu, consulter
le dossier Comment faire du feu.
A la découverte de la Somme avec Google Earth Faire-du-feu


A la découverte de la Somme avec Google Earth Mode-de-vie-neolithique
A la découverte de la Somme avec Google Earth Invention-roue
A la découverte de la Somme avec Google Earth Epoque-gallo-romaine
Reconstitutions de lieux d'habitation ou de travail, du paléolithique à l'époque Gallo romaine.

A la découverte de la Somme avec Google Earth ForgeronLes démonstrations artisanales

Après le pavillon des expositions vous
sortez en extérieur et vous allez découvrir, au gré de votre promenade
les différents ateliers des artisans.

Première étape le forgeron et
son tablier de cuir... Une vrai personnalité qui vous expliquera
simplement son métier et répondra à toutes vos questions. Soufflet, feu
entretenu, outils, tout est là pour que l'artisan travaille devant vous
et vous pose quelques "colles" sur des objets spécifiques... Mais nous
n'en dirons pas plus !

A la découverte de la Somme avec Google Earth Travail-du-boisPassons au travail du bois
qui a laissé beaucoup moins de traces
dans le passé. Contrairement à la
pierre, les objets façonnés en bois ne résistent pas au temps. Cet
artisan vous montrera que les outils pour sculpter le bois n'ont pas
vraiment changé depuis des centaines d'années. Vous découvrirez
également une tentative de reconstitution d'un ouvrage pour tourner le
bois...

D'autres métiers sont présentés :
vannerie, poterie, taille de pierre, travail de la pierre, mosaïque. Des
horaires spécifiques vous permettent de vous organiser au cours de
votre journée.

A la découverte de la Somme avec Google Earth Empenage-sagaieLors de notre visite, un groupe de jeunes fabriquait des sagaies
à partir de morceaux de bois en empenant des plumes pour la stabilité
et l'équilibre. Un peu plus tard ils testaient en direct leurs créations
avec un propulseur dans un champs dégagé. On peut facilement imaginer
la fierté des enfants ayant réalisé un outil qui fonctionne et qu'ils
peuvent expérimenter rapidement pour l'améliorer.

A noter,
il existe de nombreux ateliers auquels
vous pouvez inscrire vos enfants. Accompagnés par un formateur ils
pourront s'initier à la fabrication manuelle d'objets ou à l'allumage de
feu. Ces ateliers mélangent le jeu, l'apprentissage, la pédagogie et
donnent ainsi aux enfants l'envie d'en savoir plus et les transforment
en "acteurs" de leurs loisirs.

Les reconstitutions d'habitats
Les habitats préhistoriques
sont reconstitués avec des matériaux naturels et sans utiliser notre
technologie actuelle. Ils ont, au départ, servi de test "grandeur
nature" par les archéologues pour connaître les méthodes de construction
et vérifier leurs hypothèses. Ces maisons ne sont pas vides, elles ont
été aménagées en fonction de nos connaissances sur le mode de vie des
époques concernées. Un vrai plaisir de rentrer dans ces reconstitutions à
notre échelle et de se retrouver ainsi des milliers d'années en
arrière...


La hutte du paléolithique
Logique
de la chronologie, vous
commencez votre voyage dans le temps
par la reconstitution d'une hutte du paléolithique. Bien sûr les
chercheurs n'ont pas retrouvé une hutte aussi bien conservée. C'est à
partir de la disposition des pierres qui maintenaient la base de la
structure et des traces des piquets enfoncés dans le sol qu'il a été
possible d'imaginer la taille et la forme de cette première forme
d'habitat.
A la découverte de la Somme avec Google Earth Hutte-paleolithique









Ci-contre : en savoir plus sur la reconstitution de la Hutte de Samara
La reconstitution visible à SAMARA
fait référence au site ''la Verberie'' situé dans l'Oise. Celle-ci ne
représente pas un modèle, mais une réponse à un besoin de s'abriter, ce
qui implique une adaptation à une région et un environnement.
Le site de ''la Verberie'' appartient à un gisement magdalénien daté de
-12 000 ans. Le campement devait à l'époque être entouré d'une zone de
steppe avec de grandes prairies d'herbacées, peu boisées. La principale
habitation découverte était matérialisée par un foyer constituées d'une
couronne de pierres, entouré de fragments d'os, d'éclats et de lames de
silex. La tente devait être placée près du foyer, à l'endroit où les
vestiges au sol sont les moins denses.
Vingt mètres plus loin, les fouilleurs ont mis au jour une aire de dépeçage de rennes et un amas d'os fragmentés.
Les installations de ''la Verberie'' correspondent apparemment à
plusieurs habitats saisonniers où les derniers hommes paléolithique
venait chasser le renne sur les bords de l'Oise à la belle saison.
Cendrine Cadaés (Parc de Samara)
A la découverte de la Somme avec Google Earth Maison-neolithiqueUne maison du Néolithique il y a 7 000 ans
Cette reconstitution étonne par ses
dimensions. Longue de 25 mètres elle n'est pourtant pas la plus longue à
avoir laissé des traces. Les murs les plus exposés aux intempéries
étaient plus épais.
A l'intérieur, elle semble avoir été
séparée par les nombreux piliers qui soutiennent le toit. On suppose
que plusieurs familles, ou plusieurs générations d'une même famille
devaient se partager les lieux.
Les archéologues ont reconstitué
plusieurs éléments du mobilier qui devait garnir cet intérieur néolithique
: un four, un métier à tisser... A noter, le foyer permettait
certainement d'enfumer la toiture et éviter ainsi que s'y installent des
animaux.

A la découverte de la Somme avec Google Earth Four-neolithique
A la découverte de la Somme avec Google Earth Metier-a-tisser-neolithique
A la découverte de la Somme avec Google Earth Tissage-neolithique
A l'intérieur de l'habitat néolithique :
un four, un métier à tisser
Quelques fibres colorées naturellement datant de l'âge du Fer..

D'autres maisons plus récentes
Les autres maisons de l'âge de Bronze (il y a 2 800 ans) ou
de l'âge de Fer (il y a 2 050 ans) complètent ainsi l'évolution de
l'habitat sur cette période. Vous pourrez découvrir comment les hommes
protégeaient leur grenier de victuailles des rongeurs.
A la découverte de la Somme avec Google Earth Maison-age-du-fer A la découverte de la Somme avec Google Earth Maison-age-du-bronze

Age du Fer
Age du Bronze
Pour en savoir plus sur les reconstitutions d'habitats sur le site de Samara.
A la découverte de la Somme avec Google Earth Oppidium-samara De
ces dernières reconstitutions d'habitats vous pouvez monter vers
l'Oppidium de la Chaussée-Tirancourt : c'est un promontoire naturel
travaillé par l'homme pour en faire une place fortifiée dominante.
Vous avez terminé la partie
préhistoire... vous allez maintenant vous promener dans les jardins
aménagés ainsi que dans la partie plus "sauvage"...
A la découverte de la Somme avec Google Earth Vue-de-oppidum

Terminez par un parcours "nature"

L'Oppidum de La
Chaussée-Tirancourt : il est à l'origine de l'installation de Samara sur
le site. Cet ancien camp fortifié de l'époque de la conquête romaine
offre un promontoire de 20 hectares : vue imprenable sur la vallée de la
Somme et de l'Acon. Il fut le premier site naturel classé en France en
1895.
L'Arboretum : 80
essences d'arbres européens rigoureusement sélectionnées (dont certaines
rarissimes) coexistent dans cette forêt surprenante. Une mine
d'informations !
Le Marais : cette
ancienne tourbière est un site d'observation unique grâce aux sentiers
aménagés qui offrent un point de vue idéal sur la faune et la flore
régionales. Apaisant...
Le jardin botanique : plus de 600 plantes et fleurs de la région y sont plantées. Qu'elles soient
médicinales, tinctoriales, culinaires,
arômatiques... Une multitude de plantes rares à découvrir !

A la découverte de la Somme avec Google Earth Samara-general-1 A la découverte de la Somme avec Google Earth Samara-general-2 A la découverte de la Somme avec Google Earth Samara-general-3
Vues générales de Samara, copyright Samara
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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 13:30

A la découverte de la Somme avec Google Earth Bonjour3 J'y suis allé étant enfant, j'ai des photos de famille d'une sortie dans le parc (mais elle sont très peu nombreuse).

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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 13:48

Belles photos Seb A la découverte de la Somme avec Google Earth Bon A la découverte de la Somme avec Google Earth Bonjour
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MessageSujet: Les Jardins de Valloires Argoules Somme   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 14:28

Les Jardins de Valloires Argoules Somme
50°20'49.80''N 1°49'10.83''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth Jardin10

Street-View

A la découverte de la Somme avec Google Earth Street13

Les Jardins de Valloires sont des jardins botaniques et paysagers (8 ha). Il sont situés en Picardie maritime, proche de l'estuaire de l'Authie, sur les terres de l'ancienne abbaye cistercienne de Valloires à Argoules (Somme). Ils sont labellisés Jardin remarquable, ils sont ouverts tous les jours de la mi-mars à la mi-novembre.
Les jardins, conçus par Gilles Clément,
ouvrent au public en 1989. Le parc héberge plus de 5 000 taxons
végétaux, soit 75 familles botaniques, 698 genres et 2030 espèces et
mettent l'accent sur les plantes de Chine, du Japon et de l'Asie
centrale ou d'Amérique du Nord acclimatées au climat picard. L'espace
est un lieu de promenades et d'apprentissage. Composé en jardins
thématiques qui viennent enrichir et diversifier notre connaissance du
monde végétal au travers d'expériences ludiques, paisibles et
sensorielles.

Installés au pied de l'abbaye du XIIe reconstruite au XVIIIe siècle, les jardins se partagent en cinq espaces :

  • un jardin régulier, à la français, dans le prolongement du bâtiment (roseraie, pelouse et cloître végétal associés aux jardins blanc, jaune et bleu),
  • un jardin des Iles, à l'anglaise rassemblant l'essentiel de la collection botanique (distribué en îles : d'hiver, d'ombre, des lilas, d'argent, des Viornes, des Deutzias et Spirées, des feuillages pourpres, etc.),
  • un jardin des cinq sens (destiné principalement aux enfants avec des ateliers ludiques),
  • un jardin de marais, en contrebas,
  • et, un jardin de l'évolution, dominant l'ensemble et se terminant en trois chambres, hommage à Lamarck
Chaque mois, le paysage est renouvelé par de nouvelles floraison ou
feuillaison. La météorologie influant, un décalage jusqu’à trois
semaines est possible par rapport à la liste suivante

  • janvier: écorces des bouleaux, des Prunus et des érables, Floraisons des cornouillers (Cornus mas), noisetier tortueux, topiaire d'if, d'osmanthus
  • février : mahonia, hamamélis, saule, noisetier, crocus,...
  • mars : forsythia, narcisse, hellébore, muscari, scille et jacinthe,...
  • avril : cerisier et autre Prunus, spirée, pommier, magnolia, amélanchier,...
  • mai : viorne, marronnier, rose botanique, deutzia, lilas, primevère japonaise,...
  • juin : rose, géranium vivace,...
  • juillet : Hortensia, buddleia, lavande, tilleul, ...
  • août : hydrangea, millepertuis, potentille, fuchsia, crocosmia,...
  • septembre : hibiscus, fusain, sorbier, clerodendron, anémone, aster,...
  • octobre : essentiellement des feuillages colorés comme les érables, sumac, liquidambar, mais aussi les baies comme l'argousier, et quelques floraison tardives comme le colchique,...
  • novembre : feuillages colorés comme le mélèze, ginkgo, cyprès chauve, fougère, prêle,...
  • décembre : les topiaires decharmille, osmanthus, d'if...
Des confins du plateau picard à l'estuaire ouvert sur la Manche, l'Authie serpente. Le fleuve tirerait son nom du celtique alt, évoquant hauteur et profondeur ; à Valloires, l'encaissement est bien visible dans le paysage.
Dans ce secteur, le plateau culmine aux environs de 100 m. Entre basse
vallée de l'Authie et estuaire, en rive gauche, le jardin occupe une
superficie de 8 ha avec un dénivelé de 25 m sur le versant d'un plateau
crayeux où s'est incisée la vallée. Au sommet du jardin, depuis le
jardin de l'évolution, on domine le paysage marécageux du fond de la
vallée, organisé en étangs et canaux, prairies humides, roselières et
peupleraies et, on aperçoit le plateau céréalier de l'autre versant. Une
série de petits vallons secs entaillent les versants de la vallée. Le
fond de vallée est occupé par des alluvions anciennes et des sédiments
tourbeux ; le plateau est couvert de limons, l'ensemble est d'âge Quaternaire et repose sur la craie du Crétacé supérieur.
Le petit fleuve est aussi frontalier et c'est sans doute la raison
d'une part des aléas de l'abbaye. Entre provinces d'Artois et de
Picardie, frontière septentrionale du royaume de France en 1526, le fleuve côtier est depuis 1789 une limite entre les départements du Pas-de-Calais et de la Somme.
Sur la rive picarde, l'abbaye et les jardins sont desservis par la route D 192 entre Argoules et Nampont.

C'est un paysage du XXe qui s'ancre aux pieds d'une abbaye implantée
au XIIe siècle. Le jardin a été inauguré en 1989 après deux années de
travaux.
L'origine contemporaine des jardins remonte à 1981 lorsque le
pépiniériste-collectionneur Jean-Louis Cousin du Pas-de-Calais recherche
un site pour sa collection de roses et de quelque 3 000 variétés et
espèces nord-asiatiques et américaines. En 1985, la Région de Picardie,
le Département de la Somme et le Syndicat Mixte de l'Aménagement de la
Côte Picarde (SMACOPI) décident de construire de nouveaux jardins aux
pieds de l'abbaye de Valloires. C'est à la même période que les
collectivités picardes, dans un même élan culturel, décident de créer
également des jardins botaniques au Camp César (La Chaussée-Tirancourt, Somme) dans le cadre du futur parc archéologique de Samara.
À partir de 1987, Gilles Clément, jardinier-paysagiste mondialement connu, qui a également conçu le Parc André Citroën et Jardin botanique du Domaine du Rayol, signe à Valloires son premier grand jardin.
Sa conception s'intègre parfaitement à l'environnement "naturel" et au
caractère historique des lieux, sans pour autant reprendre tous les
codes du jardin monastique. Valloires est un jardin contemporain, où les
plantes sont classées non pas par espèce ou horizon géographique mais
selon des critères de couleurs, de ressemblances ou d'autres encore
(plantes piquantes, plantes insolites...). Le paysagiste connaît
particulièrement les plantes mais également les insectes et en tient
compte dans ses réalisations. Pour illustrer la pensée du concepteur :
"le jardin en mouvement suppose que le jardin change constamment de
forme, mais que le jardinier en est constamment le créateur"
Le maître d'oeuvre pour le chantier est Philippe Niez et la maîtrise
d'ouvrage appartient au Syndicat Mixte d'aménagement de la Côte Picarde
et au Syndicat Intercommunal du Ponthieu-Marquenterre.
A propos de la classification choisie à Valloires, G. Clément écrira "
les objets et les êtres, au fil du temps, se sont vus dénoncés par des
modes de .
En effet, une originalité des jardins de Valloires tient en une
collection préexistante, multiple ; à cette contrainte inhabituelle, le
paysagiste a choisi "d'opposer un tissu de formes simples".
Jean-Louis Cousin: pépiniériste donateur et directeur 1986-1992, Gilles
Clément: concepteur 1986 et 2004, Philippe Niez: Maitrise d’œuvre 1986,
Miguel Georgieff: Maitrise d’œuvre 2004, Christophe Ponceau: rénovation
1998, Vincent Delaitre: directeur 1996-2008, Romain Duthilleul:
directeur 2008-..., Hubert Buquet: chef Jardinier 1986-...
Devant la façade de l'abbaye, la partie centrale est occupée par un
jardin strict d'inspiration « jardin d'abbaye ». Il est composé d'une
roseraie (80 variétés de roses en collection), associées à des simples
(plantes médicinales), condimentaires et même des légumes présentés en
carrés de 5 x 5m, tels que les Cisterciens concevaient le tracé du
jardin. Les jardins ont repris certaines des formes révélées dans un
plan de l’abbaye dressé en 1785.
Au milieu de la grande pelouse, le cloître végétal s'ouvre sur la
roseraie, implantée dans l'ancien potager de l'abbaye. De chaque coté de
cet espace de respiration, deux jardins de couleur, l'un blanc bordé
par une allée bordée de cerisiers, rappelant la couleur de la bure des
moines cisterciens, l'autre bleu symbolisant l'attachement des moines à
la proximité de l'eau.

Jardin Blanc
Composé uniquement d'arbres, arbustes, vivaces et annuelles à
Floraison blanche comme les 'mix Border' anglais. Ces massifs rappelle
appellation de "moine blanc" donné aux cisterciens qui occupaient
précédemment l'abbaye.
Allée des Cerisiers
Composée de 40 cerisiers à fleur, elle resplendit généralement début avril. Plantée uniquement de Prunus Shirotae Mount Fuji, ils produisent de grandes fleurs blanches, doubles et parfumées.
Jardin Bleu
Composé uniquement d'arbres, arbustes, vivaces et annuelles à
Floraison bleu. Ces massifs sont un hommage à l'eau omniprésente et au
travail des cisterciens qui ont rendu exploitable la vallée de l'Authie
en creusant des canaux, des étangs et des moulins. Les moines
cisterciens ne pouvant manger de la viande, avaient pour habitude de
s'installer dans les zones humides pour y pratiquer l'aquaculture, le
poisson étant autorisé à la consommation par l'ordre Cisterciens.
Cisterciens vient d'ailleurs de Citeaux (abbaye de) voulant dire roseaux
en vieux français.
Jardin Jaune
Composé uniquement d'arbres, arbustes, vivaces et annuelles à Floraison Jaune.
La roseraie
Cette roseraie
est particulièrement intéressante par sa conception : les variétés
choisies sont peu employées dans les roseraies classiques, avec une
dominante de blanc et de roses très pâles. Rosiers et plantes vivaces
sont associées offrant au visiteur un intérêt sur une période plus
longue que celle que peut présenter le rosier seul. La roseraie n'est
pas représentative de toute la collection, quelques espèces ont été
sélectionnées pour leur ton pastel et leur large floraison.
Elles forme un camaïeu allant du blanc dans l'axe du jardin au rouge à
proximité de l’abbaye. La structure de la fleur a eu également son
importance, plus proche de l'églantine
que de la rose de Damas. Le dessin de l'ensemble est symétrique, les
rosiers absents par place sont remplacés par des arbustes à feuillage
persistant. Des carrés de légumes se développent parmi les carrés de
rosiers.
Le cloître végétal
Traité en topiaires,
le cloître végétal reprend les proportions de cloître de pierre au
coeur de l'abbaye. Chacun des massifs en carré rappelle une partie du
jardin (un carré de rosier pour la roseraie par exemple).
Les jardins des îles
Sur le versant, G. Clément a accordé le nom d'île aux différents
regroupements pour évoquer une promenade dans un archipel. L'île évoque
une spécialisation géographique ; les critères de regroupements se font
par convergences d'aspect, de fonction et d'évocation : île aux lilas,
île d'or, île d'argent, îles d'étés, îles d'hiver, île des
fructifications décoratives, île aux papillons, etc.
Les jardins des îles
Sur le versant, G. Clément a accordé le nom d'île aux
différents regroupements pour évoquer une promenade dans un archipel.
L'île évoque une spécialisation géographique ; les critères de
regroupements se font par convergences d'aspect, de fonction et
d'évocation : île aux lilas, île d'or, île d'argent, îles d'étés, îles
d'hiver, île des fructifications décoratives, île aux papillons, etc.
Les Iles de Couleurs
Iles d'or
Arbres et arbustes aux feuillages dorés ou jaunes. Une ile lumineuse au milieu des sous-bois.
Arbres et arbustes aux feuillages dorés ou jaunes. Une ile lumineuse au milieu des sous-bois.
Iles d'argent
Arbres et arbustes aux feuillages blancs ou argentés
Iles pourpres
Arbres et arbustes aux feuillages pourpres
Iles de Saisons
iles d'hiver
Floraisons hivernales et écorces décoratives.
Iles d'automne
Essentiellement des feuillages colorés en fin de saison.
Iles du printemps
aussi appelé l'ile des Prunus, plantes majoritaires, aux floraisons spectaculaire durant le mois d'Avril.
Iles d'été
Iles des Viburnum (Viornes)
Dans la famille des Caprifoliacées, le genre Viburnum compte quelque 200 espèces arbustives à feuillages caduc ou persistant. Parmi les plus connus figurent le laurier tin et la boule de neige. Viburnum plicatum a donné de nombreux cultivars.
Liste des taxons présentés : Viburnum tinus, V. opulus, V. plicatum Thunb., V. plicatum rotundifolium, V. plicatum 'Lanarth',...
Iles des spirées
Iles des Lonicera (chèvrefeuilles)
Iles des Deutzia
Iles thématiques
iles des fructifications décoratives
une collection de plantes à baies, dominée par les Sorbus et Malus.
iles des épines douces
une collection de Rubus, Berberis, cognassier
Iles des papillons
ensemble de plantes particulièrement nectarifères
Iles d'ombre
principalement une collection d'hydrangea (hortensia)
iles bizaretum
Au bizarretum, en guise de question au jardin de l'évolution,
sont regroupés arbres et arbustes aux formes tourmentées - branches
tordues ou feuilles crispées - fruits de mutations génétiques.
Marronnier lacinié, marronnier et orme nains, noisetier et mélèze
tortueux (Corylus avellana 'cortorta' et Larix...), cystise, frêne et spirée crispés et lilas nain.
Ces particularités apparaissent dans la nature et disparaissent en
général assez vite car plus fragiles ; des horticulteurs se font une
spécialité de les prélever et de les bouturer.
iles des rosiers anciens
au dessus de la terrasse dominant la roseraie, elles rassemblent quelques variétés anciennes intéressantes.
iles des rosiers botaniques
situées en lisière du coteau, elles rassemblent des églantiers sauvages remarquables.
Le jardin des cinq sens
Les plantes sont classées selon le toucher, la vue, l’ouïe, le goût
et leur parfum. Les visiteurs peuvent reconnaitre quelques fruits,
caresser épines et duvets, le sentier n'est pas en reste puisque divers
matériaux composent le chemin, le bruit des pas change et dans les
arbres des compositions de bambous jouent au gré du vent.
Dominants sur le versant le jardin des cinq sens, les carrés potagers
sont présentés surélevés comme dans un jardin médiéval. Les bonnes et
les «mauvaises herbes», les fleurs comestibles (jonquille, tulipe, pensée, violette, capucine, cerisier, etc.)
se retrouvent sur la Table du Jardinier où officie Ludovic Dupont (chef
cuisinier aux jardins de Valloires) et participent ainsi à un autre
aspect de la découverte botanique.
Une prairie jouxte de potager et quelques ruches gouvernent l'ensemble.
Le jardin de l'évolution, hommage à Jean-Baptiste de Lamarck

A la découverte de la Somme avec Google Earth 220px-Abbaye_76819_Valloires-Jardin-Lamarck-Chambre-de-la-Biologie-07A la découverte de la Somme avec Google Earth Magnify-clip
Une des trois chambres : la chambre de l'évolution
Dernier aménagé, le jardin de l'évolution est dédié à l'oeuvre du naturaliste picard Jean-Baptiste de Lamarck.
Ce jardin souligne la compréhension des mécanismes de l'évolution,
indispensable à toute démarche d'écologie : l'homme ne peut altérer le
fruit de millions d'années d'évolution pour "satisfaire son avidité du
moment" (Lamarck, 1820). Ce jardin qui se veut de sensibilisation et de
réflexion replace les plantes dans notre propre histoire et bien au-delà
en remontant le temps (escalier et spirale).
Miguel Georgieff et Olivier Baert ont pris part à la conception du jardin de l'évolution.
Dans la montée de l'escalier, de petits panneaux explicatifs mettent
l'accent sur des épisodes choisies de l'évolution du Vivant : l'origine
de la vie, la sortie des eaux, la conquête des airs, etc.
Le jardin des marais

A la découverte de la Somme avec Google Earth 220px-Abbaye_14919_Valloires-le-Riverel-reconstitue-02A la découverte de la Somme avec Google Earth Magnify-clip

Le Riverel
Régulièrement remanié, les jardins des marais rassemblent une
collection d'hygrophytes régionales et exotique. G. Clément a conçu de
petits canaux et des fontaines qui alimentent un long bassin
rectangulaire (riverel) et créé une nouvelle harmonie entre
abbaye et vallée de l'Authie. Aux fleurs de la berge qui bordent le
bassin se joignent des fougères, des bambous, des plantes grimpantes et
des espèces aquatiques. On y trouve des sagittaires, des salicaires, le Lysichiton d'Amérique. Des chemins à peine tracés traversent une saulaie aérée et diversifiée, proposée sur un cailloutis entre le riverel et le mur. A l'inverse du boulingrin au centre du jardin, l'entrée et le cheminement dans ce jardin se fait dans l'ombre.
La transformation du jardin d'eau a été menée en 1999 avec l'architecte-scénographe, Christophe Ponceau.
Les collections
La collection initiale de J.-L. Cousin ne présentait aucun problème
d'implantation puisque les taxons proposés étaient originaires de
latitudes tempérées et adaptables aux sols argilo-calcaires. Les
collections végétales proposées offrent une grande diversité d'espèces
d'arbres, d'arbustes et d'herbacées. Certains sujets sont uniques en
Europe. Sur le plan botanique, ce jardin est un fruticetum,
une collection d'espèces et variétés d'arbustes et arbrisseaux. Un des
rôles des Jardins de Valloires est d'être une collection de référence.
C'est aussi un conservatoire spécialisé pour le genre très rarement
présenté de Rubus avec une Collection nationale Agréée reconnue par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCVS).

Les Roses
Parmi les points d'intérêt de ces jardins, on trouve le jardin de roses contenant de 80 variétés
de roses modernes associé aux plantes médicinales et potagères. Près de
120 variétés de roses anciennes et botaniques se trouvent également
dans le Jardins des Iles.
La roseraie contient trois variétés spéciales relatives au site : les Jardins de Valloires créé par André Eve et officiellement nommée en 1992 par Catherine Deneuve, la Rose des Cisterciens créé par Georges Delbard en 1998 en l'honneur du 900e anniversaire de l'Ordre de Cîteaux, et la Rose de Picardie créé en 2004 par David Austin à l'occasion de la célébration de l'entente cordiale franco-anglaise et qui évoque aussi les paroles de la chanson Roses de Picardie d'Yves Montand "Souviens-toi /Ça parlait/De la Picardie /Et des roses /Qu'on trouve là-bas".
D’autres roseraies sont à découvrir en Picardie, dont le parc et le roseraie du château fort de Rambures.
Liste des variétés présentées : Gertrude Jekyll (Austin), Sharifa Asma(Austin), Pareo (Meilland)...
Le conservatoire des Ronces
Les Ronces sont réunies en grande partie dans l'île des épines douces. Le genre Rubus (Rosacées) regroupe près de 700 espèces dont 250 holarctiques.
Les jardins de Valloires en possèdent près de 80 variétés. Le genre
regroupe également les Mûres et Framboises plus appréciés des gourmands.
Ils faut savoir que tous les mûres et les framboises sont comestibles
(mais pas forcement agréable à manger).
Rubus est fréquent dans les plaines et basses montagnes de la
France atlantique et subcontinentale, jouant un rôle fondamental dans la
dynamique interne de la forêt (coupes et chablis). Éléments
constitutifs des manteaux et des fruticées, les Rubus
jouent également un rôle important dans la dynamique de reconquête
forestière (consommés par de nombreux animaux : cerfs, chevreuils,
insectes). L’étude des Rubus est délaissée en France depuis une
centaine d’années à la différence des pays voisins. Notre mémoire
collective accumulée au XIXe et début XXe siècle est perdue hormis pour R. caesius, R. idaeus, R. saxatilis, parfois R. ulmifolius et R. canescens Les batologues (spécialistes du genre) d’autres pays européens entretiennent encore ces connaissances7.
Ainsi, il existe en France 5 espèces diploïdes et amphimictiques : R. saxatilis, R. idaeus, R. canescens, R. ulmifolius, R. incanescens, avec une reproduction sexuée normale ; leur morphologie est très variable. Ces nombreuses espèces sont rangées en sections. Ces quatre dernières seraient, avec quelques espèces non européennes, à l’origine de la plupart des taxons de la section Rubus. R. caesius, (section caesii) gràce à un pollen performant présente de nombreuses hybridations avec les espèces de la section Rubus et avec R .idaeus à l’origine des nombreux taxons de la section Corylifolii, etc.
Rubus fruticosus L., la ronce des haies (Mûrier des haies,
Mûrier sauvage, Ronce commune, Ronce des Bois) aiment les lisières et
clairières des bois, surtout siliceux, dans presque toute la France mais
pas en région méditerranéenne. Du point de vue phytosociolique, elle
appartient au syntaxon Lonicero periclymeni écoph. rampant - Rubion sylvatici Tüxen & Neumann in Tüxen 1950 ex Wittig 1977.

Les Cerisiers (Prunus)
A la découverte de la Somme avec Google Earth 220px-20090410-13_Somme_-_Normandie_%280142%29A la découverte de la Somme avec Google Earth Magnify-clip
Prunus
est un genre qui regroupe quelque 430 espèces de Rosacées des régions
tempérées de l'hémisphère Nord. Les JArdins de Valloires en possèdent
plus d'une centaine de variétés différentes dont la plus célèbre est Mont Fuji qui constitue les 40 exemplaires de la fameuse allée à voir début Avril.
Sur le versant, G. Clément a accordé le nom d'île aux
différents regroupements pour évoquer une promenade dans un archipel.
L'île évoque une spécialisation géographique ; les critères de
regroupements se font par convergences d'aspect, de fonction et
d'évocation : île aux lilas, île d'or, île d'argent, îles d'étés, îles
d'hiver, île des fructifications décoratives, île aux papillons, etc.
Rubus fruticosus L., la ronce des haies (Mûrier des haies, Mûrier
sauvage, Ronce commune, Ronce des Bois) aiment les lisières et
clairières des bois, surtout siliceux, dans presque toute la France mais
pas en région méditerranéenne. Du point de vue phytosociolique, elle
appartient au syntaxon Lonicero periclymeni écoph. rampant - Rubion sylvatici Tüxen & Neumann in Tüxen 1950 ex Wittig 1977.
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MessageSujet: Abbaye de Valloires Argoules Somme   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 15:39

Abbaye de Valloires Argoules Somme
50°20'57.67''N 1°49'03.75''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth Abbaye10

Street-View

A la découverte de la Somme avec Google Earth Street14

L'abbaye de Valloires est une fondation cistercienne du XIIe siècle située dans la commune d'Argoules (Somme); elle est particulièrement bien conservée.

Fondation


En 1138, Guy II de Ponthieu signa avec les moines de l'ordre de Citeaux la fondation de leur septième abbaye. Les moines s'établirent définitivement à Valloires dans la vallée de l'Authie en 1158. Au sommet de sa prospérité, aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye accueillait une centaine de moines. Cette prospérité permit la construction d'une première abbatiale de style ogival dès 1226.

Reconstruction


Dans les siècles suivants, et notamment pendant les guerres de Cent Ans et de Trente Ans, l'abbaye souffrit beaucoup des opérations militaires et du pillage. Au XVIIe siècle il n'en restait que des ruines. L'abbaye fut reconstruite, les travaux s'achevant vers 1730. En 1738 l'abbatiale du XIIIe siècle, qui avait été conservée, s'effondra, et il fallut construire une nouvelle église. Les travaux débutèrent en 1741 sur les plans de l’architecte Raoul Coignard. La décoration intérieure fut confiée au sculpteur autrichien Simon Pfaff de Pfaffenhoffen et au ferronnier d’art Jean-Baptiste Veyren. La nouvelle église fut consacrée en 1756.

Cependant dès 1790 l'Abbaye devint bien national. Grâce au châtelain d’Argoules les bâtiments échappèrent à la destruction

Histoire récente


En 1817 l'abbaye fut cédée à la confrérie laïque des Basiliens, puis en 1880 à la Société de Saint-Vincent-de-Paul,
qui en fit un orphelinat. De nouveau mise en vente en 1906 suite aux
lois sur les congrégations, elle fut classée monument historique la même
année, puis abandonnée. Pendant la Première Guerre mondiale elle fut transformée en hôpital militaire belge. En 1922 y fut fondé un préventorium pour enfants à l'instigation de Thérèse Papillon, une jeune infirmière.

Aujourd'hui l'abbaye est propriété de l'association fondée en 1922.
Une partie est consacrée au séjour d'enfants en difficulté, l'autre est
réservée à l'hébergement des visiteurs.
Anecdotes



  • Marie-Claire Alain, marraine de l'abbaye et de l'orgue, vient régulièrement y jouer.
  • Son frère, Jehan Alain, y a composé son Choral cistercien pour orgue en 1934.
  • La grille de l'abbatiale est dite "à double lecture", c'est-à-dire qu'elle est dorée des deux côtés.

Galerie photos



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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 17:12

A la découverte de la Somme avec Google Earth 330675 toujours de très beaux sujets à nous proposer

un très grand merci pour ton travail A la découverte de la Somme avec Google Earth Bonjour
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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 17:14

A la découverte de la Somme avec Google Earth Bonjour3

Sujet très bien documenté au moins ça nous fais de la lecture

un grand merci A la découverte de la Somme avec Google Earth Cyrilic
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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 17:21

A la découverte de la Somme avec Google Earth Bon beau reportage A la découverte de la Somme avec Google Earth Bon
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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyLun 10 Oct 2011 - 17:43

A la découverte de la Somme avec Google Earth 443989c'est vraiment superbe comme endroit. A la découverte de la Somme avec Google Earth Jap
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MessageSujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyMer 12 Oct 2011 - 15:38

Saint-Valéry-sur-Somme
50°11'03.49''N 1°37'55.83''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth St_val10

A la découverte de la Somme avec Google Earth Quai_l10

A la découverte de la Somme avec Google Earth Quai11

A la découverte de la Somme avec Google Earth Rue_la11

Saint-Valery-sur-Somme (sans accent) est une commune française située dans le département de la Somme et la région Picardie.

Ses habitants sont appelés les Valéricains ou des Valéricaines2.

Ce chef-lieu de canton, situé à l'embouchure de la Somme, est l'un des trois ports de la baie de Somme avec le Crotoy et le Hourdel.







Saint-Valery
s'écrit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius, d'où Valère, Valérie. Il procède de Walaric, nom germanique, ce qui explique le e muet.
Selon l'Hagiographie du diocèse d'Amiens, le roi Clotaire II aurait octroyé l'ancien domaine gallo-romain de Leucone au saint éponyme, saint Valery (né en Auvergne vers 565, mort le 12 décembre 622 au Cap Hornu). Leucone resta un lieu de pèlerinage jusqu'au XIe siècle.

Hugues Capet, en 981, passa le gué de Blanquetaque pour s’emparer des reliques de Valery de Leuconay.
Saint-Valery-sur-Somme, ville médiévale, s'est constituée vers cette
époque autour du sanctuaire de Saint-Valery. Sa position géographique,
sur la route de Rouen à Boulogne, ainsi que la possibilité de passer
l'estuaire à gué à certaines heures, en firent un lieu de transit
important. Ainsi, c'est de ce port que Guillaume le Conquérant partit, en septembre 1066, à la conquête de l'Angleterre. Saint-Valery pouvait être approvisionnée en bois par l'ancienne forêt de Crécy, bien plus étendue qu'aujourd'hui.

Il existe également d'importants vestiges, témoignant notamment du passage de Jeanne d'Arc dans cette cité.

Pendant les guerres de religion, le capitaine Cocqueville prend Saint-Valery en juin 1568. Il est battu à la bataille de Saint-Valery le 18 juillet par le gouverneur de Picardie Cossé-Brissac. Seuls 300 huguenots en réchappent3.

Ensuite, le maréchal de Cossé reprend Saint-Valery et y massacre les protestants.

Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain »,
allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois ses habitants.
Au retour des bateaux, spécialisés dans la crevette et le hareng, les
femmes s'employaient à mettre le poisson en conserve dans du sel. Cette
animation a disparu depuis que Saint-Valery n'abrite pratiquement plus
d'embarcations de pêche.

A la découverte de la Somme avec Google Earth 120px-Blason_Saint-Valery-sur-Somme.svg
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MessageSujet: Le Crotoy   A la découverte de la Somme avec Google Earth EmptyJeu 13 Oct 2011 - 15:49

Le Crotoy
50°13'04.66''N 1°37'31.26''E
A la découverte de la Somme avec Google Earth Le_cro10

A la découverte de la Somme avec Google Earth Quai_l11

A la découverte de la Somme avec Google Earth Rue_pi10

A la découverte de la Somme avec Google Earth Place_10

Le Crotoy est une des principales localités de la baie de Somme. Le magazine L'Express l'a classé en 2004
parmi les plus beaux et recherchés villages de France. Le Crotoy est
situé dans le département de la Somme, région de Picardie. Ses habitants
sont appelés les Crotellois

Le Crotoy est sur une lande de terre au bord de la Manche, qui lui donne une configuration de quasi-presqu'île. L'étymologie du nom de la commune signifierait « bout des terres ».
Le Crotoy possède la caractéristique d'être une plage de sable fin exposée plein Sud (d'où le nom de plage blanche ou le slogan contemporain de « Le Crotoy, plage plein sud »).

Le village est aujourd'hui une station balnéaire
animée. Son centre ville pittoresque, son activité à l'année, sa plage,
son port, ses nombreuses activités touristiques, ses capacités
d'hébergement, son site protégé, le Parc du Marquenterre,
et la réserve naturelle de la baie constituent assurément des atouts
importants. Un important réseau de pistes cyclables dessert Le Crotoy.

L'histoire du Crotoy est particulièrement riche pour une petite cité.

La flotte de Guillaume le Conquérant constituée pour la conquête de l'Angleterre part de Saint-Valery et quelques navires partent du Crotoy.
Jeanne d'Arc y est emprisonnée avant d'être emmenée à Rouen
Pendant les guerres de religion, Le Crotoy prend le parti d'Henri de Navarre. Par un édit de 1594, Henri IV décharge d'impôts les Crotellois. Il séjourne dans la commune le 18 avril 1596
En septembre 1837, Victor Hugo visitera Le Crotoy.

La famille Guerlain, parfumeurs de l'Impératrice Eugénie,
y est propriétaire de nombreuses terres et d'un manoir, aujourd'hui
transformé en hôtel, « Les Tourelles ». En 1846 les Guerlain installent
des bains au Crotoy
L'écrivain Jules Verne
s'y installe, dans une maison, « La Solitude », qui existe toujours, à
côté du port. Il passe près de huit ans au Crotoy. Il y rédige notamment
20000 Lieues sous les Mers. Une légende locale veut que la maquette du Nautilus soit enfouie dans le port du Crotoy. Pendant la Guerre de 1870, Jules Verne est capitaine de la garde locale et patrouille à bord de son voilier le Saint-Michel.
Sisley séjourne à de nombreuses reprises au Crotoy et y réalise quelques toiles, Toulouse-Lautrec effectue à la fin de sa vie de nombreux séjours de 1887 à 1900 dans une maison du centre-ville, "Les mouettes blessées", Georges Seurat vient en 1889 au Crotoy et peint deux toiles : Le Crotoy amont représentant le bourg et Le Crotoy aval représentant la plage. Alfred Manessier « enfant » du Crotoy a peint de très nombreuses toiles des port et paysages crotellois pendant un demi-siècle.

Colette séjourne 5 ans, à partir de 1906, notamment durant l'été, dans la villa "Belle-Plage", en compagnie de la fille du duc de Morny, Mathilde de Morny. Colette y rédige Les Vrilles de la vigne et La Vagabonde.
La commune fut également la terre d'élection des frères Caudron pionniers de l'aviation
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