|
| | |
Auteur | Message |
---|
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Mers-les-Bains Ven 14 Oct 2011 - 16:34 | |
| Mers-les-Bains 50°03'54.61''N 1°23'23.03''E Mers-les-Bains est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.Le s se prononce à la fin de Mers ( /mɛʁs/). Les habitants de Mers-les-Bains s'appellent des Mersois ou des Mersoises Mers-les-Bains est une station balnéaire et de tourisme de la Somme, située sur le littoral de la Manche 2, située à proximité de l'embouchure de la Bresle, c’est-à-dire juste à la limite entre la Picardie et la Normandie. Cette station balnéaire possède une plage de galets (et de sable à marée basse) d'environ un kilomètre de long ainsi que de hautes falaises de craie. Du haut de ces dernières, près de la statue de Notre-Dame, se dégage un vaste panorama (accessible à pied en passant devant l'église ou en voiture par le plateau en suivant la direction de Blengues) Présence humaine au paléolithique et au néolithique confirmée (silex taillés de période Abbevilienne, pré-Acheuléenne puis acheuléenne, hache polie...) puis romaine avec un temple érigé sur la falaise en l'honneur du dieu Mars. désormais accompagné d'un logo qui évoque son front de mer de falaises et de villas ainsi que son nouveau statut de commune classée. Jadis petit village de pêcheurs de quelques âmes, la station balnéaire a connu un essor fulgurant dès 1860, notamment avec l'explosion de la mode des bains de mer. Grâce à la ligne de chemin de fer Paris-Le Tréport (Compagnie des chemins de fer du Nord), des familles entières de Parisiens aisés découvrent les bienfaits des bains de mer et de l'air iodé. Mers étant à trois heures de train de la capitale, des privilégiés fortunés s'offrent alors des week-ends et séjours rapides. Rue Jules-Barni se trouve la maison natale de l'écrivain Eugène Dabit ( Hôtel du Nord), signalée sur la façade par une plaque commémorative. Les élus locaux ont baptisé une petite place à son nom sur l'esplanade, non loin du pied de falaise. Le célèbre romancier et visionnaire Jules Verne venait également à Mers se reposer en famille, amarrant son voilier au Tréport. Il existe une fort belle photo d'une de ses visites en pied de falaise. d'une de ses visites en pied de falaise. Victor Hugo séjournera également régulièrement à Mers et à Le Tréport tout proche en 1835 et 1837. Dans ses lettres à Adèle, il contera sa découverte du « hameau qui fait face au Tréport », où il se rendra souvent. L'acteur du cinéma muet des années 1920 Fernand Fabre partagera sa retraite entre Mers et Paris. Homme de théâtre avant tout, il côtoiera toutes les stars de l'époque, de Raimu à Elvire Popesco en passant par Harry Baur ou encore Sacha et Lucien Guitry. Son premier rôle au cinéma sera celui du docteur Knock, que reprendra ensuite Louis Jouvet. Il pouvait encore être rencontré à Mers dans les années 1980. Actuellement, le comédien et chansonnier parisien Bernard Lavalette est régulièrement rencontré sur l'esplanade lors de ses multiples séjours et week-ends avec son épouse Jeanne de Fleury-Lavalette. Ils y habitent une fort jolie villa classée. la suite ICI Panoramio Panoramio panoramio panoramio panoramio |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Mar 25 Oct 2011 - 14:45 | |
| Caulières Somme (Les cousins d'Agentine) Caulières 49°46'32.61''N 1°52'46.70''E Mairie et église de Caulières Une commune d'Argentine porte le nom d'un habitant de Caulières qui y a immigré au XIX e siècle. Bon prétexte pour un jumelage. Un Argentin, Juan Pablo Cartabia, est venu effectuer une courte visite à Caulières avec, en tête, l'idée d'un jumelage avec une petite ville d'Argentine. L'homme est secrétaire de la Jeunesse à la mairie de Bigand, une bourgade de 5 000 habitants dans la province de Santa Fe, à 300 km de Buenos Aires. Une ville essentiellement agricole. Le nom de Bigand l'a amené jusqu'au village de Caulières qui lui, ne compte qu'environ 200 âmes. L'histoire remonte aux années 1850. Un habitant de Caulières, Honoré Jean-Baptiste Bigand, a émigré en Argentine. On ne sait pas quelles étaient ses motivations à l'époque. Le fait est qu'une petite colonie a grandi autour de lui, et, cinquante ans plus tard, son fils Victor donnera le nom de Bigand à la bourgade qu'il habitait. Toujours de la famille dans la région Juan Pablo Cartabia entretenait depuis plusieurs mois une correspondance via Internet avec Claudine Carpentier, le maire de Caulières. Cette dernière a retrouvé des membres de la famille Bigand qui habitent toujours la région. Ils ont été invités à rencontrer le fonctionnaire argentin. Ils ont visité le village. Au cimetière, deux tombes portent le nom de la famille, dont les armoiries sont sculptées à l'entrée de l'église. Il est probable que les Bigand possédaient un titre de noblesse. Dans la mairie, une carte postale agrandie montre la scierie qu'un certain "R. Bigand" exploitait dans la commune au début du siècle dernier. Juan Pablo Cartabia est venu, avec dans ses bagages, une proposition de jumelage toute rédigée. Il n'y manque plus que la signature du maire de Caulières. Mais en France, le maire n'est en principe que l'agent exécutif d'un conseil municipal. Voilà un beau sujet de débat pour la prochaine réunion. Source Bigand Province de Santa Fé Argentine 33°22'10.15''S 61°11'54.67''W Bigand est une ville située dans le département de l'Intérieur , au sud de la province de Santa Fe , en Argentine , à la jonction de la route nationale 178 à la 14 provincial. Est de 70 km de la ville de Rosario et 243 en Santa Fe (capitale) . Il avait 4525 habitants ( INDEC , 2001 ), ce qui représente une augmentation de 12,8% comparé à 4011 habitants ( INDEC , 1991 ) après le recensement précédent. L'activité économique est basée essentiellement sur la production agricole (soja, blé, maïs, bovins), a aussi la petite industrie consacrée à l'agriculture et la production alimentaire. A été fondée le 15 Juillet de 1909 par Victor A. Bigand à côté de la voie ferrée Mitre reliant les villes de Rosario et Bahia Blanca . Source Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio |
| |
| | fly972 Globe-Surfeur "Or" (niv 3)
3325 47 aux antipodes bonne
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Mar 25 Oct 2011 - 23:58 | |
| merci Willy , tu me donne un bon aperçu d'une région française que je ne connais absolument pas. Moi j'attends les photos perso |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Mer 26 Oct 2011 - 0:07 | |
| C'est promis Flavien je mettrais des photos personnelles |
| |
| | chantale Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
13701 55 Québec, Canada arts
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Mer 26 Oct 2011 - 3:53 | |
| J'avais raté ton post sur Mers-les-Bains Willy80.....c'est tellement beau de voir ces petites maisons toutes colorées sur le bord de l'eau. |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Mer 26 Oct 2011 - 15:43 | |
| Maison Musée Jules Vernes Amiens 49.53'16.51''N 2°18'06.41''E « L’homme se tenait immobile au centre de la cour et regardait la maison. C’était une grande bâtisse majestueuse, moitié brique, moitié pierre. Flanquée d’une tour ronde, elle semblait tenir autant du phare que du manoir et aurait pu servir de décor à quelque histoire fantastique. » La Maison de Jules Verne, Encrage Edition, François, Hautière, Amiens Métropole, Amiens, 2006.En 1882, Jules Verne et sa femme, Honorine, s’installent dans cette maison à l’angle de la rue Charles Dubois et du boulevard Longueville. Ils en sont locataires jusqu’en 1900. Jules Verne a 54 ans, il est au sommet de sa gloire. La maison est vaste et comprend deux étages, de larges combles et une tour surmontée d’un belvédère. La cuisine, les dépendances et les écuries occupent la grande aile gauche du bâtiment (aujourd’hui le hall d’accueil). A l’image des autres maisons du quartier à l’époque, la Maison à la tour est construite en briques rouges, enduites en rose sur la rue et aux joints clairs sur la cour. Les linteaux, les corniches et les appuis des fenêtres sont en pierre calcaire. Un grand jardin en profondeur, qui prolongeait la cour actuelle, a disparu dans les années 1970. Le premier étage de la maison était réservé aux chambres, auxquelles on accédait par l’escalier en colimaçon de la tour. Le cabinet de travail de l’écrivain était installé au second étage à l’angle du bâtiment. Jardin d'hiver Salle à manger Grand salon Le bureau Hetzel Salon Hetzel Petit salon dit le fumoir La suite ICI Cimetière de la Madelaine Amiens49°54'52.70''N 2°16'58.48''E photos personnelles du Tombeau de Jules Vernes |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Le petit train de la Baie de la Somme Sam 29 Oct 2011 - 17:07 | |
| Le petit train de la Baie de la Somme 50°12'39.80''N 1°32'15.57''E ICI Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio |
| |
| | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)
2450 77 Bois-Guillaume et/ou Bihorel Apprendre le détachement
| Sujet: Le petit train de la Baie de la Somme Sam 29 Oct 2011 - 22:47 | |
| Coucou Mon petit grain de sel personnel : Photos JLH - 7 Août 2004 |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Sam 29 Oct 2011 - 22:54 | |
| Ah tu as fait la Baie de la Somme dans le petit train |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Le p'tit train de la Haute Somme Dim 30 Oct 2011 - 15:36 | |
| Le p'tit train de la Haute Somme 49°55'08.84''N 2°44'40.77''E Un véritable tortillard à vapeur... Ce véritable train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la Bataille de la Somme. Elle servait à l'approvisionnement des tranchées et de l'artillerie durant la Première guerre mondiale, puis fut utilisée par la sucrerie de Dompierre.
Aujourd'hui, embarquez à bord pour une balade d'une heure et découvrez les superbes panoramas sur la Vallée de la Somme, jusqu’au plateau du Santerre sur un trajet de 14 km aller-retour !
|
Deux fois par an, venez fêter les p’tits trains à Froissy : animations, concerts, préparation des locomotives, expositions, etc… 23 mai 2010 26 septembre 2010 ©baieattitude.com ©baieattitude.com ©baieattitude.com ICI Les origines
L'armée française développa, dès les années 1880, un système stratégique ferroviaire en prévision d'un conflit. Ce réseau, basé sur le système ferroviaire industriel développé par Paul Decauville, fut adapté pour suivre une armée en marche et ainsi alimenter le front quelles que soient les conditions d'acheminement. La particularité de ce réseau étant que les voies étaient portables (traverses métalliques rivetées aux rails), leur écartement étroit (60 cm) et qu'elles étaient conçues pour supporter du matériel léger, ce qui permettait une pose sur n'importe quel type de terrain, même marécageux, sans soucis de préparation du sol. Ce système a d'abord été installé dans les places fortes de l'Est (Verdun, Toul, Epinal, Belfort), puis utilisé pendant la 1re guerre mondiale. Son utilité devenant indispensable, il fut présent jusqu'à la fin de la guerre sur toutes les lignes de front et constitua souvent le seul lien des soldats du front avec l'arrière et leur seul soutien. Les Allemands, informés de la création de ce système avant la guerre, décidèrent de créer un réseau équivalent à celui français ; ainsi, pendant la 1re guerre, la compatibilité des systèmes permettait aux différents belligérants de récupérer les machines et les voies du camp adverse.
La suite ICI
Le Musée des chemins de fer à voie étroite
Le Musée des chemins de fer à voie étroite, ouvert en 1996, présente une partie de la collection de matériel ferroviaire rassemblée par l'APPEVA et patiemment restaurée par les bénévoles de l'association, épaulés par quelques salariés essentiels à la vie quotidienne du P'tit train. Environ 20 engins moteurs (locomotives à vapeur et locotracteurs Diesel) et 25 wagons sont exposés dans le hall principal et la rotonde sur une superficie de 1800 m². Divisé en plusieurs secteurs, le Musée présente les chemins de fer militaires, les chemins de fer industriels, et les locomotives en service sur le P'tit train de la Haute Somme. Chaque locomotive à vapeur ou locotracteur est présenté, dans la mesure du possible, avec un ou plusieurs wagons afin de recréer une rame témoin de leur utilisation antérieure. Au fil de la visite, des panneaux explicatifs trilingues (allemand, anglais et français) évoquent l'histoire des chemins de fer à voie étroite, de leur développement au cours du 19e siècle à leur utilisation actuelle sur la ligne du P'tit train de la Haute Somme. Vous apprendrez aussi comment le chemin de fer fut développé et utilisé pendant la première guerre, puis employé pour la reconstruction des villages détruits, et récupéré par des industries privées (sucrerie, briqueterie, mines, etc.). En outre, chaque véhicule possède un panneau résumant son origine et son utilisation antérieure.
La suite ICI
Panoramio Panoramio |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: La Tour Perret Amiens Somme Picardie Lun 31 Oct 2011 - 13:24 | |
| La Tour Perret Amiens Somme 49°53'27.60''N 2°18'22.26''E La tour Perret est un immeuble résidentiel et de bureaux situé à Amiens, place Alphonse-Fiquet, face à la gare du Nord. Elle est conçue par l'architecte Auguste Perret en 1942 dans le cadre du projet de reconstruction de la place Alphonse-Fiquet et de la gare d'Amiens suite aux destructions massives de la Seconde Guerre mondiale. Après les travaux de terrassement et de fondation débutés le 15 novembre 1949, la première pierre est posée le 22 mai 1950. Le gros-œuvre est achevé en mars 1952. Les travaux sont menés par l'entreprise Perret-Frères (Auguste, Gustave et Claude) associée à l'entreprise Bouvet d'Arras. La tour constitue à l'époque un exploit quant à l'utilisation du béton armé. Pendant sept ans, elle reste abandonnée jusqu'à son acquisition en 1959 par l'architecte François Spoerry qui fonde une société immobilière et aménage la tour en appartements et bureaux. Initialement haute de 104 mètres (110 aujourd'hui) avec 30 étages, elle fut longtemps le plus haut gratte-ciel d'Europe de l'Ouest. La suite ICI Panoramio Panoramio |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Cirque Jules Vernes Amiens Somme Picardie Lun 31 Oct 2011 - 15:01 | |
| Le cirque Jules Vernes Amiens Somme Picardie 49°53'16.74''N 2°17'42.89''E Le premier cirque construit à Amiens en 1845 est provisoire. Il est rebâti chaque année pour la foire de la Saint-Jean. Des demandes d’une société de Cirque et quelques années plus tard, un premier cirque en bois voit le jour. Mais l’entretien coûte cher et quelques années plus tard, en 1886, le maire Frédéric Petit lance les travaux pour un cirque en pierres et en briques, le long de d’actuel mail Albert Ier. L’architecte, Émile Ricquier, qui n’est autre qu’un élève de Gustave Eiffel s'inspirera de l’architecture du Cirque d'hiver de Paris. En 1889, l’imposant bâtiment polygonal à seize côtés, d’un diamètre de 44 mètres est inauguré par Jules Vernes, alors conseiller municipal de la ville, à l’occasion de l’ouverture de la foire et du centenaire de Révolution française. Le cirque municipal d’Amiens est le plus vaste des cirques de provinces. Loges et stalles sont intégrées dans son enceinte, et pour la première fois à l’époque, une buvette et un buffet sont inclus dans la construction. Aujourd’hui, avec ses 3000 places, le cirque accueille diverses activités comme des concerts, des galas, des spectacles de danse, de théâtres… Il reçoit bien évidement des spectacles de cirque traditionnel et héberge en résidence le cirque Arlette Gruss. A l’intérieur, ses banquettes « rouge théâtre » donne une ambiance chaleureuse. Le cirque a été rénové en 2003, on lui donne alors le nom de cirque Jules Verne. C’est un des derniers cirques stables en France aujourd’hui. ICI Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio Panoramio |
| |
| | ezriel Globe-surfeur "Argent"
1290 37 Picardie
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Lun 31 Oct 2011 - 18:47 | |
| Sympa de voir tous ces lieux que l'on connait en vrai. D'ailleurs, je vais normalement jeudi sur la côte picarde, je verrais si j'ai des photos à vous ramener. |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth Lun 31 Oct 2011 - 20:28 | |
| Merci ezriel ce serait sympa des photos |
| |
| | willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 78 valines _80210 curieux de tout retraité
| Sujet: Chés Cabotans d'Amiens Mer 2 Nov 2011 - 14:43 | |
| Chés Cabotans d'Amiens Somme 49°53'48.58''N 2°18'06.25''E Chés cabotans (en picard) sont des marionnettes à tringles et à fils. Le personnage le plus célèbre est Lafleur (c'est l'équivalent du Guignol Lyonnais). Ces cabotans ont eu un grand succès à Amiens pendant le XIX e siècle et au début du XX e siècle avant de décliner avec la venue du cinéma. Lafleur et sa femme Sandrine parlent en picard et les autres personnages parlent en français. Ce sont des marionnettes en bois ( chés tchots conmédiens d'bos) avec des costumes typiques. Lafleur c'est le héros des marionnettes à tringle amiénoises depuis plus deux siècles. Il y aurait eu sous le nom de Lafleur ce triste sous-titre : Notice nécrologique, si deux précieuses initiatives n'avaient sauvé la plus curieuse des traditions populaires amiénoises : l'un après l'autre, tous les petits théâtres de quartiers avaient été fermés, après désertion de leur public de jeunes et de vieux. Quand furent créées, en février 1931 l'Association des Amis de Lafleur, et en 1932 celle de Chés Cabotans d'Amiens, Édouard David, (1863 - 1932) dit « Thiot Douère » , le grand ami de Lafleur, celui qui l'a le mieux connu et peint, lui faisait dire : Las ! tout cho n'est pus qu' du souv'nir ! Min théiat' da ch' l'oubli s'einraque. Comm' visiteux, je n' vois pus venir Que ch' tchott' soiris qui, mitan braque, Court su' m' panche ou bien vo chucher Ch' nez de ch' prance ou l' brongn' de l' prancesse…
|
Que grandes grâces soient rendues, par tous Picards, aux animateurs Eugène Thérasse pour les Amis, et Maurice Domon pour Chés Cabotans. Ces deux théâtres sont les rénovateurs de la tradition picarde. Ils firent des émulent dans les années 1960 avec ' Ech'Réveil ed Lafleur'puis les Compagons de Lafleur et les années 1970 avec le Royaume des Pantins. Sans oublier le théâtre de marionnettes d'André Huska à Abbeville qui créa en 1925, le théâtre des Chès Cabotans Abbevillois. Les derniers théâtres réguliers Dans un historique bien documenté de nos anciens théâtres de cabotins, Charles Caron en dénombre quelque 70 en un siècle. Beaucoup furent éphémères, d'autres durables comme l'un des premiers, celui de La Plumette (1811-1864). Ce qui est curieux, c'est qu'ils furent surtout nombreux au début du XX e siècle. Il y en avait 19, ouverts en même temps, de 1891 à 1900. Parmi les plus célèbres, il est indispensable de citer les Grandes Galères et Le théâtre des Bouffes Picards. Ces deux théâtres fixes étaient dirigés par les membres d'une même famille, les frères Barbier depuis la deuxième moitié du XIX e siècle jusqu'au début du XX e siècle. Le 8 novembre 1914, le dernier théâtre fixe d'Amiens, "Les Folies Dramatiques" de Jules Barbier ferme . Le théatre “CHÉS CABOTANS D’AMIENS” La suite ICI |
| |
| | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: A la découverte de la Somme avec Google Earth | |
| |
| |
| | |
| |
| | |
| |