Jeudi 15 janvier 2009, le centre du monde ressemble à une baignade...

... dans les eaux glacées de l'Hudson, à New York.

Parti de l'aéroport newyorkais de LaGuardia, le vol 1549 US Airways a fini sa course 6 minutes plus tard dans l'Udson. L'Amérique s'est trouvé un nouveau héro, à savoir le pilote de l'avion, qui grâce à son sang-froid, a réussi à sauver l'intégralité de ses passagers.

L'amerissage en version NEW YORK TIMES.









Dans l'histoire, le pilote a quand même eu du bol : il arrive que l'Hudson soit glacé. Et au moment de la débacle, ce fleuve charrie de sacrés icebergs.

Respect pour le pilote !!!!

Vendredi 16 janvier 2009, le centre du monde est un village. Un village à l'architecture influencée par l'Italie. Un village où les gens sont polis et courtois, et portent un numéro. Un village où l'on va à pieds ou en petite voiture. Un village qui est à deux pas d'une plage qui n'est ni bondée, ni surchaufée. Un village dont on ne s'échappe pas.

Dans ce village, il y a un nouveau numéro 2. Le numéro 2 est toujours nouveau, et remplace le précédent numéro 2 qui a été viré, évincé ou supprimé, parce qu'il n'avait pas mené à bien sa mission. Et il y a le numéro 6. Le numéro 6 est poli et courtois ("bonjour chez vous"), mais ne s'en laisse pas faire, cherchant toujours et encore la raison pour laquelle il a été emmené de force dans ce village. Refusant son sort, le numéro 6 essaie éternellement de retourner le numéro 2. Et il tente toujours de s'échapper. Ses manoeuvres sont la cause de l'infortune du numéro 2, bientôt remplacé.

Le numéro 6 est Patrick McGoohan, et il vient de mourir...



Le village où se sont affronté les numéros 2 et 6 est Portmeirion, au Pays de Galles. Et ces aventures sont relatées dans la série mythique Le Prisonnier.


http://en.wikipedia.org/wiki/The_Prisoner


52°54'46.06"N 4°5'54.05"W
Vue de Portmeirion

http://en.wikipedia.org/wiki/Portmeirion


http://en.wikipedia.org/wiki/Portmeirion


http://www.virtualportmeirion.com/backgrounds/1024/images/aerialbackground2.jpg


Pour la petite hsitoire, Portmeirion a été construit de 1925 à 1978 par l'excentrique architecte et milliardaire, Sir Clough Williams-Ellis.
Pour la petite histoire bis, Patrick McGoohan a fini ses jours ans un autre "village" qui s'appelle Santa Monica (Californie).

Le générique de la série

merci pour l'info, mon fils étant en stage à Liverpool, à environ 2h de route de Portmeirion, ça me fera une jolie escapade en mai .............

Célèbre chez les plus de 30 ans...

Chacun y pense en entendant cette nouvelle et Winnie nous le fait.

Doué de télépathie en plus...






Dual maps en démonstration par Gab02 :
https://www.tout-sur-google-earth.com/viewtopic.forum?p=100331

Pendant quatre jours, du 17 au 21 janvier, la capitale de la planète sera Washington.

Deux millions d'Américains sont attendus à Washington pendant les quatre jours que dureront les festivités liées à l'investiture de Barack Obama.
Une vingtaine de bals, des concerts, des écrans géants, des discours, de l'émotion, et des stars. (flûte, je n'y serai pas !!!)

«Imaginez les Jeux Olympiques, le Superbowl et la Coupe du monde de football tout à la fois», commente Rich Hanley, professeur de communication dans le Connecticut.
«Et rajoutez-y le couronnement de la Reine d ’ Angleterre!»
source

Pour les responsables du Secret Service, du FBI et de la police de Washington, c'est la semaine la plus difficile qui commence..............

source

j'attends avec impatience le papier de Winnie...........

je ne suis pas un numéro !!!

Excellente cette série !!! Que de souvenirs !!!

Jamais vu le dernier épisode... Il paraîtrait que le numéro 6 s'avère être le numéro 1 en convalescence, atteint d'une amnésie ou je ne sais...

C'est ce que l'on m'a raconté...

QUID ???????? On m'a fait marcher ? Galoper ?

ivanovitch a écrit:

Jamais vu le dernier épisode... Il paraîtrait que le numéro 6 s'avère être le numéro 1 en convalescence, atteint d'une amnésie ou je ne sais...

C'est ce que l'on m'a raconté...

QUID ???????? On m'a fait marcher ? Galoper ?

Je te conseille d'aller lire qui est le numéro 1.

Nous somme tous des numéro 1...

Samedi 17 janvier 2009

winnie a écrit:

mercredi 14 janvier 2009

1. On continue à riposter avec des armes du XXIe siècle à des attaques avec des armes du XXème siècle.

Mouais, pas si simple, garçonnet...

Au premier coup d'oeil, on a l'impression d'une disproportion. Mais les activistes du Hamas ne communiquent pas avec des signaux de fumée. Ils ont des PDA du XXIè siècle, ils s'envoient des mails via des serveurs à l'étranger. Et ils se cachent là où ça fait mal pour les déloger : dans les sous-sol d'un hôpital, dans les égouts sous une école etc.

Dans cette histoire, on parle enfin de la contrebande d'armes. Il était temps. La bande de Gaza est bouclée depuis de nombreux mois, tant du côté israélien qu'égyptien, et pourtant, le Hamas semble avoir toujours des armes...

Les habitants de Gaza vivaient en travaillant en Israël. Ce n'était surement pas folichon (j'imagine que les salaires ne devaient pas atteindre des sommets), mais ça permettait de vivre. Maintenant, les habitants de Gaza ne travaillent plus, et vivent grosso modo de l'aide humanitaire. Chouette terreau pour les beaux parleurs : si t'es pauvre, c'est à cause de...

Et le cessez-le-feu qui vient d'être conclu de manière unilatérale (le Hamas n'a rien signé) ne règle pas le problème des stock d'armes qui dorment à Gaza.

J'ai écrit ça... et je suis tombé sur l'éditorial de Claude Imbert, que je reproduit en entier. C'est un peu long... mais ça vaut le coup.
http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/l-horreur-et-apres/989/0/307087

L'horreur, et après ?


Depuis soixante ans, ce conflit empoisonne le monde.
Sur les collines inspirées par les messies du Dieu unique, un escadron de sorcières attise contre Israël, pieu d'Occident fiché en terre arabe, la colère d'un autre peuple errant. Le fanatisme religieux couronnant des haines rabiques, le brasier expédie ses brandons dans l'immense communauté islamique. Voici donc l'aspic redoutable que le nouveau César américain trouvera dans les plis de sa toge présidentielle ! Voici la hantise croissante chez une Europe vulnérable aux poisons de ce proche, trop proche Orient !
Dans cet enragement on voit s'enrouler sans fin la spirale du pire. Mais dans les souterrains de la crise quelques pistes fragiles cherchent le bout du tunnel.
Le pire se profile avec la radicalisation de la guerre livrée à Israël.
Souvenez-vous que l'Autorité palestinienne-celle jadis d'Arafat et qui donna l'espérance fallacieuse d'un pouvoir apte à négocier-s'est trouvée débordée, dévaluée puis combattue par la dissidence de ses jusqu'au-boutistes. Contre elle, le Hamas, qui veut la mort d'Israël, prend le contrôle de la bande de Gaza. Au Liban, le Hezbollah chiite surarmé se rengorge d'avoir résisté en 2006 à l'expédition punitive d'Israël. Enfin, le président iranien Ahmadinejad jette de l'huile sur le feu en appelant, lui aussi, à la fin de l'Etat juif.
Partout, le fanatisme religieux devient le fer de lance des forcenés. Les fous de Dieu furent un temps soutenus sous cape par Israël, d'ordinaire mieux inspiré, contre l'Autorité palestinienne plus volontiers laïque. Mais l'excitation religieuse a conforté la lutte des enragés qui désormais mènent un train d'enfer. C'est gratifiés par le Prophète d'une torche divine qu'ils éclairent leur combat, recrutent leurs kamikazes et tentent de rameuter, au large, la solidarité islamique. Est-elle inscrite, comme ils le prônent, dans les préceptes du Coran ? Est-ce une solidarité de crise et nullement inéluctable ? Allez savoir !
La rue, de Nouakchott à Islamabad, n'en a cure qui frémit chaque jour de voir des enfants palestiniens pantelants ou morts sur des civières. Le Hamas sait que le front médiatique ne nourrit que trop bien l'écoeurement des masses. La « disproportion » spectaculaire de la riposte israélienne fera son jeu. Disproportion fatale, celle des guerres du faible au fort, dès lors qu'un Etat s'avise, avec son armée, de punir des clandestins qui lui expédient à l'aveuglette une pluie de roquettes. Quelles que soient les prétentions au « ciblage » de Tsahal, les dégâts épargnent d'autant moins les civils que les combattants du Hamas ont pour pratique avérée de cacher leurs batteries au beau milieu d'une population grouillante en zone exiguë, dans des sous-sols d'immeubles, voire d'écoles.
Une vaste répulsion pacifiste répond, dans la rue, aux voeux du Hamas. Portée, amplifiée par Al-Jazira, Internet et le bouche-à-oreille, l'horreur des « massacres » remue comme jamais, du Maghreb à l'Indonésie, l'immense communauté islamique. En France, les quartiers sensibles bougent. Des juifs cachent leur kippa et certains, déjà, déménagent. Une foule de plus de cent mille personnes s'exaltait, à Paris, l'autre jour, contre Israël. Dans l'ultragauche, mais aussi dans tous les cafés arabes et sur les graffitis des murs, l'antisionisme se mue en antisémitisme déclaré. Une très sale pente !
Ecrasée par ce pandémonium, l'espérance se cache sous le tapis vert des Etats.
Car le Hamas, s'il enflamme la rue, fait peur aux caciques. Peur aux Palestiniens de Cisjordanie, où le Fatah lui fait une guerre déclarée. Peur à l'Egypte, qui redoute la contagion chez ses propres Frères musulmans. Peur à l'Arabie saoudite, aux Emirats, qui voient, derrière l'Iran, l'axe chiite-du Hezbollah libanais jusqu'à l'Irak-se déployer sur leur aire. Peur aux potentats qui redoutent que l'excitation populaire n'emporte leur régime réputé corrompu par l'Occident ! Peur d'un déferlement islamiste qui redessinerait, par la guerre, toute la région. Peur à l'Occident pour ses effets incommensurables : économique, politique et humanitaire par la dérive du conflit vers une guerre de religion et le regain du terrorisme...
Des optimistes relèvent que le Hezbollah manipulé par Téhéran n'a encore rien entrepris, ce coup-ci, sur son propre front contre Israël. L'Iran arme donc le Hamas, mais ne veut pas d'avance insulter l'avenir. Et l'avenir proche, c'est ici les élections israéliennes et l'élection présidentielle d'un Iran qui hésite toujours, juché sur son projet nucléaire, entre ses radicaux et ses modérés. L'avenir, c'est enfin et surtout Obama, et l'hypothèse d'une négociation globale entre les Etats-Unis et le pouvoir perse. L'avenir, c'est peut-être, sous le fracas des va-t-en-guerre, une espérance encore cachée. Une mélodie en sous-sol.


Une frontière se cache sur cette photo. Sauras-tu la trouver ? 31°20'44.44"N 34°22'6.94"E

C'est simple, à droite c'est Israel (on va dire à partir des champs bien arrosé ) et à gauche la Bande de Gaza. Je me trompe ?

Dimanche 18 janvier 2009, la Burj Dubaï (ou tour de Dubaï) aux Émirats Arabes Unis a atteint sa hauteur finale : 818 mètres.

Des photos qui donnent le vertige même à ceux qui n'ont jamais le vertige


http://mathieuhelie.files.wordpress.com


http://forum.skyscraperpage.com

Démesure des buildings d'affaire, démesure des complexes hôteliers, démesure des lotissements de luxe... Je n'arrive toujours pas à comprendre comment le tourisme peut se développer dans ce coin. Encore, s'il s'agissait de partir dans le désert, je comprendrai. Mais le tourisme à Dubaï semble se résumer à du shopping de super-luxe. Si ça se trouve, il y a un patrimoine architectural hors du commun... mais on n'en parle jamais.

Oups, j'ai oublié l'image GE correspondante - 25°11'49.37"N 55°16'27.66"E

C'est dingue cette hauteur, il a quelques années j'avais vu sur un magazine sur un projet de 1000 mètres, mais depuis je n'entend plus parler de ça. Par contre je ne sais pas si il a un patrimoine architectural énorme, je crois qu'il n'avait rien auparavant.

Si on pouvait atteindre des sommets de noeuds sur virtual regatta.

Lundi 19 janvier 2009, c'est le dernier jour.

C'est le dernier jour de présidence de George Walker Bush, et l'heure du bilan (ou du jugement) a sonné.

George Walker Bush, alias Doboliou, a été élu il y a 8 ans président des Etats-Unis, alors qu'il n'était jamais sorti des USA... Bon, il est vrai que les States sont assez grands, mais ne pas aller voir comment c'est ailleurs me semble dénoter une certaine étroitesse d'esprit.

Doboliou a été élu en obtenant moins de voix que son adversaire Al Gore : c'est la grande logique démocratique des Etats-Unis. On se souviendra éternellement du recomptage des votes de Floride... recomptage qui s'est effectué sous le contrôle du gouverneur de l'Etat, un certain Jeb Bush, frère de Doboliou. Et la Cour Suprême ne s'en est pas alarmé... Le résultat officiel final est donc de 50 459 211 voix pour Bush (47,9 %), 51 003 894 pour Gore (48,4 %), Ralph Nader (écologiste) en obtient 2 834 410 (2,7 %) et Patrick Buchanan (Reform Party) 446 743 (0,4 %).
Il y encore eu des voix pour 12 autres candidats (en tout 0,6 %).

Les grands moments de Doboliou à la Maison Blanche ont souvent un parfum pathétique :

• Les attentas du 11 septembre, et le sentiment répandu que les Etats-Unis ont armé le bras qui les a frappé (lors de la Guerre en Afghanistan contre l'URSS, les USA ont armé les Talibans, alors qu'une aide logistique vers des groupes bien plus modérés auraient sans doute été judicieuse)
  
• La guerre en Irak pour dénicher des armes de destruction massive. On connait la suite : il s'agissait de mettrre la main sur le pétrole irakien.
  
• Les prisons secrètes, de Guantanamo à Abou Ghraïb, en passant par d'autres sites dans les pays alliés, et le recours à la torture psychologique et physique, de quoi créer des générations de revanchards anti-américains.
  
• La chaussure lancée par un journaliste irakien le 14 décembre 2008 lors d'une conférence de presse.
  
• L'ouragan Katrina, mettant la Nouvelle Orléans sur la paille... et un désintérêt criant de la Maison Blanche face à cette catastrophe.
  

Bon, en cherchant bien, je suis sûr qu'on trouverait des points positifs. Le protocole de Kyoto ? Ah non, trop attaché à ses racines pétrolières, il ne l'a pas ratifié. La stabilisation de l'économie américaine ? La crise des subprimes et les faillites de géants de la finance indiquent qu'en la matière, il a laissé faire. Une société américaine plus homogène ? Dans les crises, les noirs ont toujours été les victimes les plus touchées.

Alors, désolé, mais je ne vois rien de positif à la présidence Bush...


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