À la fin du XVIII e siècle, la capitale comptabilise 989 rues. À la fin du XIX e siècle, Paris possède 3 499 voies, comprenant les rues, passages, avenues, ruelles, impasses, cités, boulevards et places. Au début du XXI e siècle, Paris comprend plus de 6 000 (6500 exactement) voies de tous genres qui représentent 1600km de voies pour 2900km de trottoirs
Bon à savoir:
_Dans les rues perpendiculaires ou obliques, la numérotation commence à l’extrémité de la voie la plus proche de la Seine, en tournant le dos au fleuve avec à gauche les impairs et à droite les pairs.
_Pour les rues parallèles à la Seine, c’est l’extrémité de la voie la plus proche de la source du fleuve qui sera le point de départ de la numérotation de la rue.
N.B:
Toutes les informations que je donne à la suite sont soit personnelles ou tirées de Wikipédia et Delcampe Cartophilie. Le piéton de Paris, actuParis, Un jour de plus à Paris...Haikeusséthéra
Cela m'évitera à chaque fois de préciser le nom des "Sources".
Qu'on se le dise et bonnes balades dans les rues de Lutèce.




La rue Mouffetard, située en plein quartier Latin est l’une des plus anciennes de Paris.
Le nom de Mouffetard, donné au XIIIème siècle, vient des odeurs épouvantables appelées « mofettes » en français médiéval. En effet, les écorcheurs, papetiers, teinturiers ou tripiers utilisaient les eaux de la Bièvre. Les déchets et colorants étaient alors déversées dans la rivière sans se soucier du voisinage.

La petite histoire:
Une anecdote incroyable s’y déroula en 1938. Un immeuble situé au 51 est alors détruit par des maçons. Soudain un ouvrier observe de petits rouleaux de toile tomber au sol. Il se rend compte qu’il s’agit de pièces de monnaie ! Ce sont plus de 3 300 pièces d’or datant du règne de Louis XV qui seront retrouvées. C’est le secrétaire du Roi, Louis Nivelle qui les avait cachées là pour assurer l’avenir de sa fille. Le trésor fut finalement partagé après la seconde Guerre Mondiale entre la ville de Paris, les ouvriers et les descendants de Louis Nivelle (82 personnes seront retrouvées !). Une grande partie du trésor est revendue aux enchères rapportant des sommes importantes.
Aujourd’hui, la rue Mouffetard est un quartier vivant et typique de l’atmosphère Parisienne.

D'autres rues à suivre.

Génial, il y a des idées à exploiter ( avec accord de tous et toutes bien évidement )

@ tous
https://www.paristique.fr/
Ce site est une mine de diamants , riche en histoire

La petite histoire:
Cette voie de Paris a changé de nom pour faire oublier son sulfureux passé
La rue du Pélican, dans le 1er arrondissement de Paris, n'a pas toujours été aussi calme qu'aujourd'hui. D'où son nom grivois qui a depuis été effacé.
Cette rue, qui était entièrement construite en 1305, était située hors des murs de l'enceinte de Philippe Auguste. En 1313, cette voie qui faisait partie des rues où la prostitution était légale sous Saint-Louis, on lui donna le nom de rue du Poil-au-Con.
Ce petit tumulte coquin durera jusqu’à la Révolution, au cours de laquelle les coureuses de remparts furent a priori chassées. C’est pourquoi la rue prit simplement le nom de “rue Purgée” quelques temps après.
Finalement on retiendra définitivement le nom de rue du Pélican en 1806, qui est donc une déformation directe de “poil au con”.

Dans les premières pages de Guignol's Band de Louis-Ferdinand Céline, un souteneur, désireux d’indiquer vers 1914 ou 1915 qu’il ne peut gérer qu’un nombre limité de prostituées, insiste sur le fait qu’il « n’est pas le Pélican.
C’est fou-fou, nan?

Vers 1273, elle devint « rue de la Bouclerie » ou « rue de la Petite Bouclerie » et, en 1512, « rue de la Baudroierie » ou « rue de la Baudrerie ». Cette voie faisait partie des rues où la prostitution était légale sous Saint-Louis.
La rue Brise-Miche était au Moyen Âge une des mieux fournies en filles publiques. En 1387, le prévôt de Paris rendit une ordonnance qui chassait ces sortes de femmes de la rue "Brise-Machin" à la requête du curé de Saint-Merri, et attendu l'indécence de leur domicile si près d'une église et d'un chapitre.
Amen!
Les bourgeois de cette rue et des rues voisines formèrent opposition à l'exécution de cette ordonnance, à l'effet de maintenir les femmes publiques dans l'ancienne possession où elles étaient de la rue Brise-Miche, opposition qui fut admise par le parlement par arrêt du 21 janvier 1388.
Ça ne s'invente pas çà, ok?  

La °chtiote° histoire des rues de Lutèce:
Petites informations complémentaires concernant les rues et leurs numérotages.
Si aujourd’hui les rues sont nommées par les mairies et conseils municipaux, cette tâche a longtemps été laissée aux habitants parce que cela permettait de savoir où on mettait les pieds, les noms des rues faisaient souvent référence à un monument ou un commerce situé sur la voie, voire au type de population qui arpentait ses pavés
Ce fut en 1844 qu'apparurent pour la première fois les plaques de rues que nous connaissons aujourd'hui: lettres blanches sur fond noir.
Et j'en finis avec un truc marrant, si si écoute donc ça, tu vas te marrer j'te dis!
Si, à partir de 1728, les rues reçurent un nom, les maisons, par contre, continuèrent à ne connaître aucun état civil, aucun numérotage.  
Une adresse ainsi libellée qui date de 1654 que j'ai piochée dans un de mes livres de chevet (Dictionnaire des noms de rues de B. Stéphane):
Elle n'est pas à mourir de rire celle-là?      
Et j'te jure sur la tête du Maire du 4em arrondissement de Paris de l'époque que c'est vrai.
Attends, t'imagine le facteur pour trouver cette p..... d'adresse, la Galèèèèèèèèèèèèèèèèèèère! 
En ce temps là, les initiales PTT, ça ne voulait pas dire Petit Travail Tranquille j'te frais dire!  
Bon allez, j'arrête de vous saouler et RDV dans une prochaine rue, dans un prochain coupe-gorge de la capitale, histoire de vous faire dépouiller.

loll tu veux un coupe gorge, alors vas là-bas
tout est sur la photo

Pour la petite histoire, écoutez voir ça:
En réalité, la rue la plus longue de Paris intra-muros est bien la rue de Vaugirard. Longue de 4,3 km, la rue de Vaugirard traverse les 6ème et 15ème arrondissements de la Ville Lumière. D'ailleurs, ses 4300 mètres de long (et des brouettes, on ne va pas chipoter ok?) correspondent à 407 numéros d'immeubles parisiens, rien que ça !
Cette rue est à l'origine une voie romaine reliant Lutèce à Autricum (Chartres).
Le nom de la rue fait référence à l'ancienne commune de Vaugirard, aujourd'hui intégrée à Paris. Il est une déformation de « val Gérard », en hommage à Gérard de Moret, abbé de Saint-Germain. Il contribua au XIIIe siècle à l'essor de ce qui était alors un hameau, qui s'est successivement appelé « Valgérard », « Vaulgérard » et enfin « Vaugirard ».









Origine et histoire de cette "chtiote"rue.
Aucune habitation ne possède un accès sur la rue des Degrés, puisque les murs pignons qui la bordent ne possèdent aucune porte ni même de fenêtres (elles ont été murées). Deux hautes façades aveugles cernent donc un petit escalier de quatorze marches, qui a donné son nom à la rue dans les années 1650.
Cette butte est le résultat de dépôts d’immondices et de débris accumulés par les habitants à l'extérieur de la muraille qui ont fini au fil du temps par constituer un monticule. Par dérision, ce monticule qui se hissait peu à peu à hauteur de l'enceinte de Paris fut nommé le « Mont orgueilleux » et donna par la suite son nom à la rue qui y mène depuis les anciennes : la rue Montorgueil.
C'est y pas formidable? 


Si vous relevez dans les propos sus-cités  quelques informations erronées, caduques voire fausses, archaïques, scandaleuses, ringardes, mensongères, obsolètes, inexactes, périmées, boiteuses, aberrantes, illogiques, insensées, saugrenues et tout l'bazar, n'hésitez pas a déposer une réclamation à l'accueil (en bas à droite, porte de gauche, frappez avant d'entrer) de TSGE le bien nommé.
La Direction Générale du forum  en sera informée et des sanctions à mon encontre pourraient être envisagées.
Oui enfin bref,  Veuillez croire en mes respectueux sentiments..
Dingue de voir ça!

La petite histoire des Champs:
Le nom initial des Champs-Élysées désignait le carré Ledoyen, une vaste étendue de verdure située vers le bas de l'avenue. Après la Révolution, l'appellation s'est étendue à toute l'avenue. Ce n'est qu'en 1833 que les préfets Rambuteau et Haussmann ont donné aux "Champs" leur configuration actuelle.
Cette avenue a été créée en 1674 par André Le Nôtre, alors paysagiste du roi Louis XIV (on lui doit les jardins du château de Versailles), afin de prolonger le jardin royal des Tuileries. A l’origine, l’appellation « Champs-Elysées » (accordée officiellement en 1698) désignait le carré Ledoyen, vaste étendue de verdure située vers le bas de l’avenue, puis, par extension, après la Révolution, il a désigné l’ensemble de la voie.
Ce nom est en fait une référence à la mythologie grecque : les champs Elysées étaient le lieu de repos éternel des héros décédés. Aussi, par allusion, il a été choisi pour signifier aux promeneurs qu'ils avaient le privilège de pouvoir se reposer dans les jardins du roi.
« Les Champs » sont restés des jardins jusqu’en 1833 avant que les préfets Rambuteau et Haussmann lui donnent sa configuration actuelle.

À partir de maintenant et pas plus tard que la prochaine fois, lorsque vous déambulerez sur les Champs avec Madame agrippée à votre bras, vous ne serez pas peu fier en lui racontant son histoire...Euh, pas de Madame espèce de truffe, mais des Champs-Élyées. Boulalaaaaaa! vous êtes grave, vous!
Alors, on dit merci qui

petit complément si je peux me permettre

les Champs recevant les cendres de napoléon en 1840


Ici en 1850

pompierpro a écrit:

petit complément si je peux me permettre

Mais tu peux te permettre tout ce que tu veux.

encore de belles choses apprises ! Merci

La rue de la Gaité tire son nom du fait que cette rue était voisine de l'ancienne barrière d'octroi, autrefois bordée de divers bals, guinguettes, théâtres… et où la gaieté, la joie régnaient.
Le quartier garde encore aujourd'hui la trace de ces lieux de plaisir et de « gaîté » avec de nombreux théâtres, des restaurants, des sexshops, le music-hall Bobino au no 20, le théâtre Montparnasse ouvert en 1818 par les frères Séveste1 et la Comédie-Italienne. Animée de jour et de nuit, toute l'année, la rue de la Gaîté continue de porter dignement son nom et reste dévolue aux plaisirs parisiens.




Le théâtre du Luxembourg a été créé en 1816 au coin des rues Madame et de Fleurus, pour héberger la troupe foraine de l'amuseur paradiste Bobino. Le succès de ses spectacles, qui mélangeaient acrobaties, jongleries et pantomimes, a fait que les Parisiens appelaient la salle le théâtre de Bobino, et familièrement, Bobinche.
Après 1830, le théâtre se consacre à un répertoire de vaudevilles et rassemble un public populaire où l'on trouve de nombreux étudiants de la Rive gauche.
Bobino (du nom d'un clown et marionnettiste du XIXe siècle) est une célèbre salle de music-hall située dans le quartier du Montparnasse, au 20, rue de la Gaîté, dans le 14e arrondissement de Paris. À son emplacement, depuis 1873, s’établit d’abord une guinguette, un café-concert, puis cette salle devient un music-hall au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Souvenirs ( Renaud Séchan )
Pas d'probléme la banlieue peut s'endormir tranquille
Y' s'passera pas grand chose dans ses ruelles noires
Ce soir le fils maudit des grandes cités-dortoirs
Est parti pour Paris dans sa Simca 1000
Y' va y avoir du sang sur les murs de la ville
Alors cessez de rire charmante Elvire
Y a un espèce de chien un vieux loup solitaire
Qui s'dirige vers Paris son nom Gérard Lambert

Sirius a écrit:

La rue de la Gaité tire son nom du fait que cette rue était voisine de l'ancienne barrière d'octroi, autrefois bordée de divers bals, guinguettes, théâtres… et où la gaieté, la joie régnaient.
Le quartier garde encore aujourd'hui la trace de ces lieux de plaisir et de « gaîté » avec de nombreux théâtres, des restaurants, des sexshops, le music-hall Bobino au no 20, le théâtre Montparnasse ouvert en 1818 par les frères Séveste1 et la Comédie-Italienne. Animée de jour et de nuit, toute l'année, la rue de la Gaîté continue de porter dignement son nom et reste dévolue aux plaisirs parisiens.

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Le théâtre Bobino

Théâtre du Luxembourg, dit Bobino (1816-1868)[

Le théâtre du Luxembourg a été créé en 1816 au coin des rues Madame et de Fleurus, pour héberger la troupe foraine de l'amuseur paradiste Bobino. Le succès de ses spectacles, qui mélangeaient acrobaties, jongleries et pantomimes, a fait que les Parisiens appelaient la salle le théâtre de Bobino, et familièrement, Bobinche.
Après 1830, le théâtre se consacre à un répertoire de vaudevilles et rassemble un public populaire où l'on trouve de nombreux étudiants de la Rive gauche.
Bobino (du nom d'un clown et marionnettiste du XIXe siècle) est une célèbre salle de music-hall située dans le quartier du Montparnasse, au 20, rue de la Gaîté, dans le 14e arrondissement de Paris. À son emplacement, depuis 1873, s’établit d’abord une guinguette, un café-concert, puis cette salle devient un music-hall au lendemain de la Première Guerre mondiale.

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ajout de Pompierpro
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