En ce qui concerne l'histoire de la rue de la Gaité voici un complément
Voie indiquée à l'état de chemin sur le lan de Roussel en 1730. Sur le cadastre de la commune de Montrouge de 1804 c'est une partie du chemin vicinal de Clamart à la barrière du Montparnasse, un arrêté préfectoral du 16/04/1817 fixait sa largeur à 6M

En passant par le Quai des Célestins, juste à côté de la station Sully-Morland, se trouve la rue du Petit-Musc. Une rue du Marais tout à fait normale, mais avec un nom qui cache un secret…Mais


Origine et histoire de cette petite rue:

A entendre ce petit nom champêtre, ne trouvez-vous pas qu’on a la sensation de se retrouver dans une rue tout à fait charmante ? D’autant plus qu’elle est localisée en plein cœur du quartier bucolique du Marais. Mais ce nom est trompeur, son origine n’est pas celle que l’on croit. Et au Moyen-Âge, la rue était beaucoup plus animée qu’aujourd’hui.  

Ben vas-y, raconte mon Pépère, qu'est-ce que tu attends!!!       
À ses débuts, la rue avait un tout autre nom : elle s’appelait « Pute-y-Muse ». C’est ce que l’on peut lire dans des rapports datant de 1358. Cela signifie littéralement « la putain y flâne ». On peut dès lors imaginer le type d’activités qui avaient lieu dans cette rue aujourd’hui très calme. Une lettre s’est rajoutée un peu plus tard pour donner « Pute-y-Musse » : la putain s’y cachait au lieu d’y flâner. Située juste à l’extérieur de l’enceinte de Philippe Auguste, cette rue était étroite et sale, ce qui en faisait un lieu propice de cachette pour les prostituées. Finalement, c’est un dérivé de ce nom au passé sulfureux a donné celui que nous connaissons aujourd’hui ! Sans doute une déformation de la langue qui a effacé les traces des activités de cette rue longue de 333 mètres.
Malheureusement, au XIXe siècle, de nombreuses rues qui portaient des noms rigolos et pas langue de bois pour un sou ont été rebaptisées dans un élan de pudibonderie. L’origine un peu canaille et déplaisante s’est alors transformée en « petit musc ».

À bientôt dans Paris, au détour d'une rue surprenante.

Joli cours d'histoire merci

Autre vue

À quelques pas du Panthéon, la place de l’Estrapade fait partie de ces petites places parisiennes aux charmes simples. Une fontaine entourée de Paulownias offre une halte paisible aux passants, qui peuvent profiter sur un banc de l’agréable atmosphère du quartier.
Quouaaaaaaa Vous avez dit "Charmant", "Paisible" ou il est doux de se promener sur cette placette le soir au bras de sa dulcinée
Alors attends Citoyen et yenne que j'te narre en direct le passé pour le moins cocasse voire dramatique de cette P... de place qu'elle était avant de devenir ce qu'elle est maintenant   Tu m'suis
Alors, ouvre bien tes esgourdes et écoute ça SVP

L’estrapade est une méthode de torture inventée en Italie. Ce supplice était nommé Urlo, soit, « Le Hurlement »… C’est François Ier qui ramène cette méthode des guerres d’Italie, alors que le châtiment était déjà en vigueur jusqu’en Russie. Initialement prévue pour les militaires et notamment les déserteurs, la punition a été étendue aux civils. Vagabonds, blasphémateurs, personnes accusées de sorcellerie, bref, tout individu accusé de trouble à l’ordre public risquait la sanction de l’estrapade. (d'où le nom de la PLACE dont au sujet de laquelle il est question ).De même la communauté protestante en fit plus que largement les frais, tout au long des persécutions qu’elle a subies.


Le bourreau attachait les bras de la victime à des cordes, dans le dos la plupart du temps, même s’il est rapporté que la corde ait pu être attachée à un seul poignet. Le supplicié était hissé jusqu’à être suspendu. Puis le bourreau le laissait brusquement tomber, sans toutefois que le corps puisse toucher terre. Cette opération est réitérée un grand nombre de fois. Le supplice pouvait se prolonger pendant plusieurs heures, et en cas de condamnation à la sanction capitale, si le condamné n’était toujours pas mort après une telle torture, le bourreau l’achevait en l’étranglant.

Des poids de 60 à 125 kg étaient parfois fixés aux pieds de la victime, pouvant entraîner l’arrachement des membres, en plus des épaules disloquées. La douleur était intense, d’où son nom italien. L’estrapade n’était rien d’autre que l’application d’une peine de mort déguisée, plus lente que d’autres méthodes. Certes on pouvait en réchapper parfois, mais dans quel état… Cette méthode de torture fut largement utilisée par l’Inquisition. L’estrapade a été abolie en 1776 par Louis XVI, roi peu féroce et peu enclin aux démonstrations de torture. Le roi décapité avait engagé toute une réforme judiciaire et pénale. Le 1er mai 1788, il annonçait « une révision générale de l’ordonnance criminelle et une réforme profonde de tout le système répressif. » Tous les Français intéressés par le système pénal pouvaient s’adresser au Garde des Sceaux, Chrétien-François de Lamoignon de Basville. En outre, un mois de délai minimum fut institué entre la condamnation à mort et l’exécution afin que tout prévenu puisse demander sa grâce au souverain. La Question est définitivement abolie. Enfin, lors des procès de condamnations à mort, les juges devaient prononcer la peine par trois voix de majorité contre deux auparavant. Mais cette déclaration n’a jamais été appliquée, les Parlements ayant refusé de l’enregistrer. Il est de plus avéré par ses biographes que Louis XVI souhaitait utiliser très largement sa primauté du droit de grâce. Voltaire lui-même loue l’humanité du roi qui a aboli la peine de mort pour le crime de désertion : « Le roi de France en a déjà donné un grand exemple à son avènement à la couronne sur les déserteurs. J’ose vous inviter, messieurs, à chercher pour les citoyens ce que Louis XVI a trouvé pour les soldats. » Mais si la torture disparait avec l’absolutisme et la Révolution française, il faut attendre encore deux siècles pour voir l’abolition du châtiment suprême.
Voila en gros les distractions que l'on pouvait trouver sur la Place de l'Estrapade.
Alors, on fait moins les malins, hein
Mais attends mon Cousin, gageons qu'ils ne remettent pas le couvert après les législatives extrémistes de tous bords qu'ils nous préparent, ces chiens jaunes et pour le pire, ben rendez-vous est pris sur la Place.
Paisible et charmant
Mon "Q", oui!
Allez, bonne nuit!

ils ont donc inventé le saut à l'elastique en quelque sorte .....

eiffel65 a écrit:

ils ont donc inventé le saut à l'elastique en quelque sorte .....

Oui, c'étaient les parcs d'attractions de l'époque.  
Aujourd'hui, nous avons Disneyland, Astérix...
Ce sont juste les manèges qui ont changé de look, pas plus.
L'avantage qu'ils avaient avant, c'est qu'ils ne payaient pas l'entrée et l'accès a ces joyeusetés. 
Mais ça...c'était avant

zavez vu ? les zarbres ont poussé