Commémoration. Abbeville se souvient de ses libérateurs
50°06'36.60''N 1°49'02.99''E
Stèle à la mémoire des troupes de la
1ère division polonaise du Général Maczek l (Abbeville libéraient le 3 septembre 1944)
50°06'23.21''N 1°47'31.74''E
Le 3 septembre 1944, Abbeville était libérée par la 1st Polish Armoured Division, la 1ère Division blindée polonaise. 75 ans plus tard, la ville célèbre comme il se doit cet anniversaire. Pour l’occasion, une stèle a été inaugurée en hommage au
Sergent Wladislaw Dziki, mort en libérateur de la ville. Le soldat avait 28 ans. Les tirs ennemis ont eu raison de lui alors qu’il assurait la protection d’une passerelle ayant permis aux Alliés de franchir le canal de la Somme à Port-Le-Grand. Abbeville avait été prise par les Allemands de la 2e Panzerdivision du Generalmajor Rudolf Veiel le 20 mai 1940.
Pour les commémorations, un camp militaire a été reconstitué vendredi 6 septembre, il sera en place jusqu’à dimanche. L’événement est organisé par deux associations abbevilloises, l’APATAL et l’ARCAVEM. D’autres associations de passionnés ont également été invitées. Cet événement est organisé tous les cinq ans. Cette année 57 véhicules militaires et civils sont présents, avec une centaine de participants.
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Le long parcours de Wladislaw Dziki
Wladyslaw Dziki est né en septembre 1915 à Swinna dans le powiat Zywiec dans ce qui était à l’époque la Pologne occupée. Il n’aura que 3 ans quand la Pologne retrouve son indépendance, un fait important pour toute cette génération qui sera éduquée et élevée dans la défense de cette liberté retrouvée. De nombreux choix seront faits plus tard en fonction de ce désir d’indépendance pour la nation polonaise.
Wladyslaw Dziki n’est pas né en héro il l’est juste devenu en accomplissant ce qu’il pensait être juste pour son pays, pour sa famille.
Jeune marié, il est appelé à 21 ans pour faire son service militaire avec en poche une formation de cordonnier. Il est affecté dans l’infanterie le long de la frontière russe à Rowne. ( Rivne ) aujourd’hui sur le territoire ukrainien .
Puis c’est la naissance de son fils qu’il ne verra que rapidement mais qui influera certainement sur toutes les décisions à venir . Le service est fini mais la guerre arrive. Mobilisé dans l’armée Krakow, au sein probablement de la brigade Gorska, c’est le début d’un long parcours en Pologne qui va l’amener à franchir la frontière hongroise le 20 septembre 1939 et être interné à Tornyópuszta situé à côté de Komárom où se trouvait la 10ème de cavalerie de Maczek. Il a le grade de sergent.
Puis c’est le départ pour la France à Coetquidan qui était l’un des centres de mobilisation et de formation de l’armée polonaise en France.
Il est intégré au sein de la Brigade des Chasseurs de Podhales ( premier bataillon ) qui est envoyée le 8 mai 1940 en Norvège, où elle participe à la bataille de Narvik.
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Le Sergent DZIKI ,fût enterré ou il a trouvé la mort près du pont qui venait d'être construit. Ensuite il fut inhumé dans le cimetière militaire d'Abbeville.Maintenant il repose dans le cimetière polonais de Langannerie Calvados.La nouvelle stèle à la mémoire du Sergent DZIKI (photo personnel)Cimetière Polonais d’Urville, ou de Grainville-Langannerie:40°01'23.89''N 0°16'13.66''W
Le
cimetière militaire polonais d’Urville, ou
de Grainville-Langannerie, est un cimetière militaire de la Seconde Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune d'Urville, dans le département du Calvados, en Normandie, en France. C'est la seule nécropole polonaise de la Seconde Guerre mondiale
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Le lendemain de la libération d'Abbeville les transports de troupe canadiens traversent mon village photo personnelle pris de la poste de Valines