Jean-Jacques a écrit:

Je suis bien aise de ne pas t'avoir contrarié, loin de là mon idée puis comme a dit Monty un jour à juste titre

Aucune contrariété, rassure toi !
Mais je n'aurais pas voulu que tu te méprennes sur le fond de mon propos.
Méfions-nous des grandes généralités, tu as raison !






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Juste à côté du sémaphore dont nous parlait Patrice >> ici << se situe une petite chapelle, Notre-Dame-de-Bon-Secours.


49° 55.914'N   1° 5.302'E


Elle est située idéalement au-dessus du port, accueillant les marins à leurs retours.

49° 55.918'N   1° 5.326'E


Une vue depuis la position dominante sur la baie de Dieppe saisit le visiteur :

49° 55.931'N   1° 5.341'E
(la technique du relief pour les lignes jaunes n'est pas infaillible !)


49° 55.914'N   1° 5.301'E
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Aujourd'hui même, ma petite fille Adélie est en visite scolaire, au Musée de l'Estran,  37 Rue de l’Asile Thomas – 76200 DIEPPE :


"L’E.S.T.R.A.N. est une association loi 1901 à but non lucratif qui a vu le jour le 20 mai 1987. Son objectif est de créer un Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle dédié au littoral normand. Pendant cinq ans, les équipes de bénévoles vont travailler à la création d’expositions liées au monde maritime. L’ESTRAN Cité de la Mer voit le jour en juin 1993.
L’acronyme E.S.T.R.A.N. signifie Espace Scientifique et Technique des Ressources Aquatiques et de la Navigation. Mais le mot « estran » désigne aussi la partie du littoral alternativement couverte à marée haute et découverte à marée basse." (source)

Bien sûr, ce n'est qu'un pâle ersatz de feu le Musée des Terre-Neuvas et de la pêche de Fécamp, dont nous reparlerons peut-être en son temps, quand je serai allé visiter son rejeton, le Musée des Pêcheries. Mais il présente, sur la Ville de Dieppe, un atout majeur. C'est un lieu de vie et de rencontres incontournable, à la portée des habitants et des scolaires de l'ensemble du département, où se conjuguent :

• un Pôle Social : "Depuis 1993, l’E.S.T.R.A.N a mis en oeuvre des chantiers d’insertion par l’économique, orientés vers la maintenance, liés à la restauration et à l’entretien des objets muséographiques, ainsi qu’à la construction de bateaux, ainsi que  l’entretien et la préservation des plages et des sites naturels du Littoral, employant des personnes en contrat CUI-CAE (aujourd’hui en CDDI) pour les préparer à retrouver une formation ou un emploi." (source).
  
• un Pôle Environnement, qui agit concrètement sur le terrain : "Spécialisé dans la gestion de l’espace côtier, le Pôle Environnement met au service de la collectivité les connaissances du terrain ainsi que les compétences techniques et scientifiques de son équipe" (source).
  
• le Musée-Aquarium proprement dit, lieu d'expositions et d'activités ouvert toute l'année, au public et aux groupes de toute nature (source).
  

Un lieu sympathique et sans prétentions, qui mérite votre visite !!...

Nous avions déjà parlé du Parc éolien en mer de Dieppe-LeTréport (>>>ICI<<<) et il semblerait que ça se décide pour le moment (voir ICI).

Mais ceci ne semble pas avoir de rapport: autour du dernier bassin du Port de Dieppe, celui le plus rentré dans les terres, on peux voir de nombreuses pièces allant servir à construire des éoliennes:


(49°55'08.40" N 1°05'30.07" E)


( 49°55'02.10" N 1°05'42.72" E )

Les pièces sont en train d'être chargés sur un bateau. Si vous faites bien attention, vous remarquez que le bassin est aussi parcouru par des avirons :


( 49°55'20.33" N 1°05'16.38" E )

Sur Street View, presque toutes les pièces sont déjà parties.

Merci pour la news okapi !





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Peut-être pour terminer avec Dieppe (mais à poursuivre sur place !), je vous propose un fichier de geocaches en KML "en clair" pour une fois.
A télécharger >> ici <<.

Le fichier comporte 300 caches sur Dieppe et 16 km autour :




Parc que j'évoquais >> un peu plus tôt <<.




Quant au geocaching, on en parle >> ici << sur le forum.

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La collection d'ivoires du Musée château de Dieppe


Dominant la ville et la mer, ce château (XIVe-XVIIIe s.) est l'un des plus beaux témoins des fortifications côtières de l'est de la Manche. Devenu musée en 1923, il conserve les collections municipales, rassemblées depuis la 2e moitié du XIXe siècle et qui rappellent le prestigieux passé maritime de Dieppe dès le XVIe siècle.

Véritable mémoire maritime de la ville, le Château-Musée de Dieppe abrite aujourd'hui une magnifique collection d'ivoires, une autre consacrée à la marine et diverses œuvres du XVIe siècle à nos jours. Durant plusieurs siècles, Dieppe fut un important port de commerce, lieu de départ vers les terres lointaines d'Afrique et d'Asie. Une intense activité ivoirière se développa alors dans la ville à partir du XVIe siècle.




Au fil des salles et des vitrines, vous pourrez admirer de magnifiques objets en ivoire : maquettes de bateaux entièrement en ivoire (de la coque jusqu'aux cordages), cadrans à boussoles du 17e siècle, objets religieux, râpes à tabac ou encore éventails, peignes et carnets de bal... sont l’héritage de l’importation des siècles passés

La reconstitution d'un atelier d'ivoirier permet également de montrer les outils et les techniques utilisés pour façonner ce précieux matériaux. Par ailleurs, les premières salles du musée sont consacrées à la marine : portulans, maquettes et peintures de diverses écoles liées à la mer permettent de s’imaginer comment "nos ancêtres les Dieppois" naviguaient. [...]   (source)



Mais Dieppe, ce n'est pas seulement le musée de l'ivoire. C'est aussi la ville qui abrite deux des trois derniers artisans ivoiriers français. Or, en 2016, le ministère de l'Environnement a pris un décret interdisant le commerce des défenses d'éléphant et de l'ivoire en France. C'est un coup de tonnerre dans le ciel dieppois !!..


Les artisans ivoiriers de Dieppe

A Dieppe, l'activité du travail de l'ivoire remonte au XVIe siècle.  Dernière de cinq générations d'ivoiriers dieppois, Annick Colette-Frémond avait annoncé ces dernières semaines qu'elle était contrainte de cesser son activité et de fermer son atelier.




Alors qu'elle avait commencé à faire ses cartons, elle a reçu lundi dernier (6 novembre 2017) la visite surprise et spéciale de Nicolas Langlois, maire de Dieppe accompagné de Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime et d'Isabelle Abraham, présidente de l'association "Terres et mers d'ivoire". But de cette visite : annoncer à Annick Colette que la ville de Dieppe ne va pas abandonner ses ivoiriers.




Dans un communiqué publié le lendemain, la ville de Dieppe précise qu'avec l'association patrimoniale Terres et mers d’ivoire,  elle a décidé de "construire un partenariat inédit pour que le local soit sauvegardé afin de permettre une connaissance historique documentée de l’activité des ivoiriers (ils ont été jusqu’à 45 à Dieppe) faisant travailler des centaines de personnes".




Toujours selon ce communiqué, la ville de Dieppe souhaite qu'Annick Colette puisse "continuer à exercer à des fins de restauration d’objets, toujours légale, et de démonstration auprès du grand public en lien étroit avec les collections du Musée de Dieppe dont la collection d’ivoires, la plus importante en France avec 1 600 sculptures, qui donnent lieu à des échanges réguliers avec des musées prestigieux comme Le Louvre ou le musée Guimet encore récemment en 2012.  (source)





Philippe Ragault, l’autre ivoirier dieppois, avance une solution pour sortir de l’impasse dans laquelle il est plongé

«Le marché s’est effondré. Là où on vendait 10 avant, on est passé à 1,6 !, se désole Philippe Ragault, ivoirier à Dieppe. Seules les pièces de premier niveau, c’est-à-dire d’exception, ne sont pas trop impactées. Même les pièces de musée sont rejetées. » À ce marché précaire s’ajoute un décret déposé le 16 août 2016 par Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, interdisant toute forme de commerce lié à l’ivoire issu des éléphants ou des rhinocéros. Quelques dérogations sont toutefois accordées pour les objets travaillés avant 1947 par exemple : « Pas de chance, je suis né en 1950, donc toutes mes pièces sont concernées. »




Philippe Ragault a commencé à travailler la noble matière dès son plus jeune âge : « J’avais 7 ans. Mes parents ne voulaient pas, alors je travaillais en cachette, douze heures par jour. J’ai 60 ans d’expertise. »
Après de nombreux voyages, il installe son atelier en 1986 à Dieppe. Il y officie en tant qu’artiste, expert et restaurateur : « Le travail de restauration représente 4 % de mon activité. Après, la création de pièce d’exception, c’est pour le prestige. Et l’expertise, c’est pour vivre. »




En France, il ne reste, à ce jour, que quatre ivoiriers. L’un, très âgé, prendra sa retraite à la fin de l’année. Annick Colette cesse son activité. Seuls Philippe Ragault et Benoît Migeon (Bretagne) exercent encore.




Pour le Dieppois, une seule issue à cette situation : « Il faut créer une fondation internationale pour gérer tous ces problèmes : protéger les éléphants, le savoir-faire des ivoiriers et les sculptures. Je suis prêt à mettre mon expertise intellectuelle et manuelle au service de cette fondation. »
Selon l’expert, une solution, même à l’échelle nationale, n’aurait pas de sens : « Rien qu’au Japon, ils ont une association d’amateurs qui regroupe 700 personnes. L’Europe a encore une image d’excellence au niveau de l’art. La Chine pourrait être intéressée par ce type de fondation. »
Le message est passé !! (source)




Voilà le genre de problème(s) au(x)quels(s) nous risquons d'être bientôt tous confrontés, face aux défis écologiques (écologistes ??..)

AFFAIRE A SUIVRE.......

Citation :

En France, il ne reste, à ce jour, que quatre ivoiriers. L’un, très âgé, prendra sa retraite à la fin de l’année. Annick Colette cesse son activité. Seuls Philippe Ragault et Benoît Migeon (Bretagne) exercent encore.

Superbe portrait des ivoiriers de Dieppe !
On aura peut-être l'occasion d'en reparler en Bretagne avec Benoît Migeon...







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On peut admirer de superbes images de falaises sur la route de Fécamp, et on y trouve encore des demeures symbolisant la fragilité du littoral.
Alors que rien de le laisse présager :

49° 55.389'N   1° 3.586'E


... et pourtant, après le potager, le barbecue va bientôt tomber :




Avant de continuer un peu plus loin, attendons Okapi, qui est en train de brosser le portrait d'Arques la bataille avec probablement une >> utilisation intensive du brouillon << !
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Avant de continuer vers le Sud… enfin plutôt vers l'Ouest, remontons un peu la vallée de l'Arques pour découvrir Arques-la-Batailles.

Avant toute chose, "Arques" n'est devenu "Arques-la-Bataille" qu'en 1882, en souvenir de la bataille que Henry IV y a livré en 1589, et pour mettre fin aux confusions avec la ville du Pas de Calais "Arques".

Les principaux centres d'intérêt du village sont ses monuments historiques:

Dans le centre du village, se dresse l'église Notre-Dame-de-l'Assomption. Construite au 16ème et 17ème siècle, on y trouve un élément rarissime: elle possède toujours son jubé (une clôture de pierre qui sépare le chœur de la nef qui ont disparues suite au Concile de Trente au 16ème siècle) de style Renaissance. L'église est classée Monument Historique depuis 1862:


( 49°52'55.92" N 1°07'43.12" E )

Le fameux jubé, surmonté depuis 1997 par un nouvel orgue:


( Source )

Un peu plus en périphérie se dresse les ruines du château d'Arques-la-Bataille. Construit au 12ème siècle, c'est à ses pieds que Henri IV remporte la bataille qui donne son nom à la localité. En ruine depuis le 18ème siècle, et malgré un classement comme Monument Historique en 1875, il est aujourd'hui impossible de le visiter à cause du risque de chute de pierre:


( 49°52'40.79" N 1°07'28.75" E )

De l'autre côté de la vallée se trouve le Manoir d'Archelles datant du 16ème siècle et inscrit Monument Historique en 1930:


( 49°52'50.40" N 1°08'39.31" E )

Revenons dans le centre avec l'ancien baillage datant du 16ème siècle, inscrit Monument Historique lui aussi en 1930:

 
( 49°52'51.70" N 1°07'32.34" E )

Mais le monument le plus étonnant de la localité se trouve non loin de l'église: le groupe scolaire construit en 1935 par l'architecte Georges Thurin et inscrit Monument Historique en 2001:


( 49°52'50.04" N 1°07'44.25" E )

Redescendons l'Arques jusque Dieppe et reprenons la route vers l'Ouest…


( 49°52'54.00" N 1°08'19.81" E )

C'est à Dieppe que, après avoir descendu la vallée de la Béthune,  l'avenue verte Paris-Londres quitte le territoire français

Bien vu Jean Louis  

Il est bel et bien possible d'aller de Paris à Londres en vélo en passant par Dieppe:


( Source )

La traversée en ferry se fait avec la compagnie DFDS seaways. Et juste devant l'arrivée (côté français) on trouve le premier panneau indiquant le chemin vers Paris (le panneau vert du bas):


( 49°56'01.29" N 1°05'34.39" E )

L'on ne peut parler parler de Dieppe et ne pas évoquer "le pont qui tourne". Ce pont important dans l'histoire de " l'urbanisation routière et maritime " Dieppoise.


 Ce pont nommé Pont COLBERT  construit en 1887/88 et mis en fonction en 1889 est parfois faussement attribué à EIFFEL, de par la ressemblance des pont EIFFEL datant de la même époque, mais malgré que nom d Eiffel apparaît dans les "appels d'offres " à la construction, ce sont des entreprises plus ou moins locales qui ont réalisé l'oeuvre.


Si aujourd’hui ce pont qui à été détruit pendant la seconde guerre mondiale et reconstruit à l'identique en 1944/45 est toujours en fonction cela est grâce à une volonté des amoureux du pont tournant qui ne voulait pas voir se pont disparaître .
À la fin des années 2000, la démolition du pont et son remplacement par un ouvrage plus moderne sont envisagés puis annoncés par le syndicat mixte du port de Dieppe en 2009. Ce projet provoque une levée de boucliers parmi une partie de la population locale qui se rassemble dans une association, le Comité pour la sauvegarde du pont Colbert, et il finit par être annulé au profit d'une rénovation. Fin novembre 2016, un avis favorable à l'inscription aux monuments historiques est rendu, ceci sauve le pont... et le pont tourne toujours.

En continuant vers l'Ouest, après la vallée de l'Arques, c'est la vallée de la Scie qui nous attend:


( 49°55'06.29" N 1°02'32.09" E )

Un peu plus loin, la route passe par un superbe balcon sur la localité de Pourville-sur-Mer:


( 49°55'09.36" N 1°02'23.15" E )

Descendons des falaises.
La petite station balnéaire de Hautot-sur-Mer, Pourville-sur-Mer nous attend.
Et il faut bien occuper les vacanciers, voici son mini golf :

49° 55.036'N   1° 1.933'E



Puisque l'on évoquait la Scie, la voici à son embouchure :

49° 55.002'N   1° 1.778'E


Voici le monument canadien commémorant la partie de l'opération Jubilee de Pourville-sur-Mer dont on parlait >> précédemment << :

49° 54.955'N   1° 1.746'E
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ivanovitch a écrit:

Descendons des falaises.

Une petite sieste, et puis on remonte inexorablement :

49° 54.998'N   1° 1.666'E



On ne quittera pas l'embouchure de la Scie sans y goûter !


49° 55.087'N   1° 2.059'E



Un survol en drone de la côte :


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En direction d'une autre vallée (embouchure de la Saane), on rencontre toute une zone boisée aux limites de Varengeville-sur-Mer et de Sainte-Marguerite-sur-Mer.
Il suffit de zoomer sur l'IGN pour en déceler quelques curiosités.




Parmi celles-ci, citons le château (ou manoir) du Bois des Moutiers et son jardin anglais (petit reportage >> ici <<).


49° 54.705'N   0° 58.990'E

49° 54.674'N   0° 58.970'E



On doit pouvoir, par son parc, descendre sur les rivages de la Manche, via sa valleuse (voir pages précédentes) :





Si on en juge par les avis (nombreux) sur Google Maps, le domaine est très apprécié :





Un parc également très apprécié pour les noces ! Bravo aux mariés !
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