Richland, dans l'État de Washington, est le berceau de l'industrie nucléaire militaire américaine, d'où son surnom d'
Atomic City.
Jusqu'à la deuxième Guerre mondiale, Richland n'était qu'un tout petit village de moins de 300 âmes.
Mais en 1942, dans le cadre du
projet Manhattan, l'U.S. Army achète 1660 km² pour créer un centre de recherche nucléaire. C'est donc là, dans un lieu isolé, qu'est créé de toutes pièces le
site de Hanford, berceau des bombes atomiques qui ont explosé à Hiroshima et Nagasaki.
46°16'35.68"N 119°16'38.03"W
Le site de Hanford.
46°37'49.96"N 119°38'49.88"W
46°37'48.92"N 119°38'51.44"W
A Richland, les références à l'atome de sont pas rares. L'identité de la ville s'est en effet bâtie autour de l'atome.
46°16'29.56"N 119°16'39.07"W
46°16'25.62"N 119°17'05.40"W
46°17'25.84"N 119°16'36.71"W
Le logo du lycée local comporte un champignon atomique !
46°16'45.74"N 119°17'17.94"W
Et l'équipe sportive du lycée porte le nom de
bombers (les bombardiers) !
46°16'37.81"N 119°17'13.03"W
On trouve même une rue nucléaire !
46°19'06.15"N 119°16'47.97"W
La célébration de cet héritage tend toutefois à s'atténuer. Le nucléaire militaire a désormais moins de supporters que pendant la Guerre Froide, et les conséquences de l'atome dans les villes japonaises bombardées sont davantage reconnues... alors que de l'autre côté de la planète, Poutine passe son temps à menacer d'une attaque nucléaire.