Bonjour

Il y a très exactement un an, Rouen faisait aussi son festival de "Street Art" !!

Voici, en introduction, un rapide aperçu :


Pour ceux qui ont perdu le sens de l'orientation, il y aura aussi moyen de se repérer :

Et pourquoi effacer ces échanges rigolos?

gollum a écrit:

Ces images ne sont pas encore sur G.E., et il manque les coordonnées...

-

OWENMEANY a écrit:

gollum a écrit:

Ces images ne sont pas encore sur G.E., et il manque les coordonnées...

-

hé oui, Jean-louis.hucy.
On ne se contente pas de publier de jolies peintures murales, ici. On géolocalise ce qu'on poste, comme tu auras pu le remarquer tout au long du topic. On est sur TSGE avant tout.  .

jeanlouis.hucy a écrit:

 

gollum a écrit:

Ces images ne sont pas encore sur G.E., et il manque les coordonnées...

-

Richard, tu me cherches !!!!

 49°26'14.58"N   1° 5'28.54"E

 

jeanlouis.hucy a écrit:

 

OWENMEANY a écrit:

[...] On ne se contente pas de publier de jolies peintures murales, ici. On géolocalise ce qu'on poste, comme tu auras pu le remarquer tout au long du topic. On est sur TSGE avant tout.  .  [...]

Ben justement non, je ne l'avais pas remarqué !!!

Allez, on ne va pas en faire un monde!!!

On continue!!!

-

gollum a écrit:

On continue!!!

-

Oh que oui, on continue. Tu peux prendre un abonnement pour ce topic les yeux fermés (tu regardes quand même les images )
Dans le style du topic street art à Lyon, on va parcourir de fond en comble ce que recèlent les lieux sous street view et tenter d'identifier les artistes.

A venir prochainement, sur Le topic lyonnais, l'interview exclusive d'une des artistes dont j'ai parlé.
Qui a accepté fort gentiment l'exercice. Vous voyez sans doute de qui je parle.
Je vous y ferai peut-être participer, d'ailleurs. On verra.

A l'automne, le street art a le vent en poupe sur Tout sur Google Earth.

Et voici une introduction un peu plus enrichie (en attendant les plats de résistance) !!

Bonjour

Premier arrêt : au Palais de Justice : Jan Vormann - les trous d'obus du palais de justice bouchés par des Lego pour un nouveau regard sur l'histoire


Connu pour réparer les murs des villes avec des Légo, Jan Vormann invite à ouvrir un nouvel œil sur les impacts d’obus des bombardements de 1944 qui ont touché le Palais de Justice de Rouen. Ce geste artistique éphémère réactive le souvenir de cet épisode, en ouvrant momentanément un autre regard, résilient et pacifique, sur ce mur si symbolique. Jan a réalisé une œuvre très symbolique en réparation des impacts d’obus et de balles datant de la 2è guerre mondiale, sur le Palais de justice de Rouen, bâtiment gothique situé en centre-ville.



Jan Vormann est né en 1983, il vit et travaille à Berlin (Allemagne) et Valdivia (Chili). Artiste aux origines franco-allemandes, il a étudié les arts visuels et le patrimoine. Son œuvre a pris une dimension collaborative planétaire, chacun pouvant joindre son installation à une plateforme en ligne qui recense toutes ces initiatives locales. Les Légo sont pour Jan Vormann un moyen de colorer la ville.

Il dit : "J’ai toujours cherché à améliorer l’apparence de l’espace public de façons diverses, que ce soit par le graffiti, le collage… D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais apprécié la grisaille des villes et j’ai toujours voulu leur redonner des couleurs… Avez-vous remarqué combien les jouets d’enfants sont colorés, et paradoxalement, combien ces enfants devenus grands se satisfont de vivre dans des habitations ternes ?" (Textes issus du site dédié de la Ville de Rouen : Rouen Impressionnée 2020)


Bonne soirée

Je tiens à signaler combien la tâche s'avère ardue.
Il y a peu de chose à voir sous Street View.
Tout repose , finalement sur les images perso de notre ami Jean-louis.

Bravo et merci à lui pour ce nouveau topic.

Bonjour

Deuxième arrêt : A la Maison des Jeunes et de la Culture, rive gauche : Les vignettes du collectif HSH


Le collectif rouennais HSH a réuni 4 de ses membres (Fabrice Houdry, LKSIR, Lison de Ridder, et Paatrice Marchand), pour mettre en couleur la façade de la MJC. Dans une démarche participative, ils se sont inspirés de l’activité foisonnante de cette maison, à l’aide d’idées recueillies auprès d’usagers des lieux, réparties dans près de 150 cases souvent délirantes !



Bonne journée

Bonjour

Troisième arrêt : L'arche de BLO


Claude Blo Ricci, né en 1982, vit et travaille à Berlin. Il a commencé à graffer dès l’adolescence. Il construit ainsi très jeune sa sensibilité artistique. Il est l’un des membres fondateurs du collectif DaMentalVaporz, l’un des plus talentueux de France (Brusk, Jaw, Lek&Sowat, Kan…). Au fur et à mesure, son œuvre en atelier emprunte un style plus figuratif au langage dérivé des Mementos Mori et autres icônes religieuses. Il y rassemble les codes urbains et classiques de la figuration. Son œuvre murale et, elle, essentiellement abstraite, faite de volutes colorées et de compositions libérées qui se jouent des contraintes du support. (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée

Bonjour

Quatrième arrêt : La fresque de Roid


Roid  est un graffiti artiste de renommée mondiale, basé à Londres, actif depuis plus de 20 ans. C'est un artiste anglais, originaire de Bristol né en 1982. Il est membre du collectif anglais HA et du collectif américain MSK. ROID est un artiste de graffiti connu pour ses lettrages et ses toiles abstraites faites à la bombe aérosol et au pochoir. Ses œuvres colorées font partie du mouvement appelé Graffuturism qui regroupe une communauté d'artistes internationaux de street-art, venant d’horizons différents, travaillant de multiples matériaux, mais dont le souci central est de dépasser les limites du graffiti pur et simple.
Roid travaille la vitesse dans ses écritures/lettrages de rue, et l’espace dans ses œuvres de galeries, parfois présentées aux ventes aux enchères telles que chez Artcurial. Il a développé une œuvre colossale sur la façade de l'ancien siège de France-3 Normandie, face au métro St-Sever. Il appose des formes abstraites dans une composition qui épouse et dynamise l'architecture sculptée du bâtiment. Faite de géométries tirées au cordeau, l’œuvre souligne les logiques horizontales du site (gare de tramway) et l'aspect longiligne du site. La palette de couleur est à la fois sobre et dynamique, mêlant noir, couleurs sombres avec des fluos roses, jaunes, oranges, qui interagissent avec l'électricité du lieu, ultra-fréquenté. (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée

Bonjour

Cinquième arrêt : Les collages de Savati


Savati est un artiste rouennais né en 1991. Il vit et travaille à Rouen. Après avoir obtenu son DNAP (Diplôme National des Arts Plastiques) et son DNSEP (Diplôme National d’Expressions Artistiques), Savati participe à diverses expositions en France.

Mais il est surtout actif dans la rue, où il colle près de 350 œuvres en 4 ans !

Ses collages reflètent ses recherches, ses intérêts. Ils sont la mise en lumière de questionnements et de constats. Alors que nous voyons des murs vides, gris et sales, Savati y voit l’opportunité d’y apposer un de ses personnages à l’allure triste ou stupide qui devient lui aussi spectateur des jours qui passent. Savati propose de transformer le mur en fenêtre et laisse place à l’empathie pour dépeindre la nature humaine construite de sentiment et d’émotions comme la ville est une accumulation de briques et de bétons. Les deux font la paire.

Savati a posé un collage monumental réparti sur 18 surfaces murales à l'arrière du gymnase du Lycée Blaise Pascal. Cette oeuvre voit se lier et se délier l'un de ses personnages fétiches, une sorte de fantôme, qui se déstructure de la gauche vers la droite du support, changeant de forme tout en se colorant. (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée

Bonjour

Sixième arrêt : La nymphe de Ratur


Ratur est né en 1983. Il vit et travaille au Havre. C’est en 2001, à l’école de communication visuelle que Ratur, de son vrai nom Arthur Maslard, rencontre l’artiste graffeur Madkow. Les deux amis forment alors le collectif MV3 avec Sckaro et c’est ensemble qu’ils réalisent leur première fresque.
En 2007, Ratur quitte le collectif pour commencer une carrière solo et travaille essentiellement le graphisme et l’illustration. Son travail interroge les liens entre le graffiti et la pratique de la bombe et les pratiques classiques de l’huile sur toile, par exemple. Ses œuvres sont l’union de l’abstrait et du figuratif liées par un talent de dessinateur et de coloriste averti. Aujourd’hui, Ratur est un artiste international, sollicité par les galeries et les festivals d’art urbain internationaux.
Il a peint une façade en hauteur donnant sur la très fréquentée rue Saint-Sever. Ce peintre urbain havrais est adepte d'un style réaliste et très expressif. Il dépose ici "Renaissance". En surplomb de la rue Saint-Sever une figure hybride, à la fois féminine et végétale, illumine une place très fréquentée. Elle est à la fois forte et fragile, tel le couple entre l'Homme et la nature. (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée

Bonjour

Septième arrêt : La Jarre de Manolo Mesa


Manolo Mesa est né en 1989. Il vit et travaille à Bilbao (Espagne). Son œuvre poétique est une ode à l’existence de l’Homme, sa solitude, sa mélancolie. Le travail de mémoire des lieux oubliés qu’il transforme est omniprésent dans son travail. Il rend hommage non seulement à l’être humain, sa nature profonde mais aussi à son histoire à travers des œuvres figuratives. Il développe ces dernières années des sujets liés à la nature morte, des fruits, de la céramique. Ses interventions ont débuté au début des années 2000 alors étudiant à l’école des Beaux Arts. Depuis, il est possible d’admirer ses créations dans de multiples de pays (France, Bulgarie, Etats-Unis, Espagne…). Manolo est intervenu sur un pavillon faubourien de la rue Lessard. Il rend ainsi hommage à l’histoire du quartier Saint-Sever, où se développa un grand savoir-faire autour de la céramique dès le 18è siècle.

L’artiste rend hommage à la longue tradition de la céramique du quartier Saint-Sever sur le pavillon du 68 rue de Lessard. Il y reproduit une jarre du XVIII siècle qui fait partie de la collection du Musée de la Céramique de Rouen. Réalisée à la peinture acrylique, l’impression de volume est bluffante !. (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée

.
Bonjour

Huitième arrêt :  L'autre possible - Olivia Paroldi



Olivia Paroldi Vit et travaille à Cannes. Diplômée de la prestigieuse école Estienne (école supérieure des arts et d’industrie graphique de Paris), l’artiste cannoise est graveuse depuis plus de 15 ans. Elle intervient dans la rue dès 2012. Cette galerie à ciel ouvert lui permet de montrer des œuvres poétiques et sensibles. A l’instar de certains artistes colleurs, ses œuvres sont des originaux, des estampes qu’elle colore en bleu, en noir ou blanc. Peu de couleur, pour laisser place à l’imagination.

Olivia Paroldi donne à la gravure une dimension populaire, loin de l’univers technique que seuls les néophytes connaissent et maitrisent. Ses interventions sur les murs des rues, des maisons, des volets sont une ode à l’enfance et à son monde imaginaire sans limite. Elles sont un cadeau, une invitation à faire une pause.

Pour une première sur un festival d'art urbain en France, Olivia Paroldi a réalisé une gravure de grande ampleur sur trois portes de garage. A l'aide d'une ponceuse et de goujes, elle a travaillé directement ce bois en sapin pour y dessiner un triptique inspiré d'une expérience de confinement. Le personnage évolue et se libère d'un univers contraint sur la gauche, vers une scène de liberté sur la droite. (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée

.
Bonjour

Neuvième arrêt :  La fresque de Nelio



Nelio est né en 1982, il vit et travaille en Ardèche. Autodidacte et vagabond, il s'est construit par ses nombreux voyages qui ont fait de lui un artiste visuel pluridisciplinaire, en perpétuelle recherche d'apprentissage et d'expérimentation.

Travaillant de manière cyclique, s'adaptant au contexte et à ses envies du moment, il passe du conceptuel à l’expressionnisme, de la construction à la destruction, en établissant des passerelles entre ces différents processus. Étant à la fois fasciné par la puissance d’une œuvre minimaliste et la profondeur d’une œuvre dense et complexe, il se plaît à explorer le champ artistique entre les deux.

Le style de ses débuts, basé sur un travail typographique et une figuration épurée, principalement influencé par sa pratique du graffiti et du graphisme, a lentement évolué vers un univers abstrait, fruit du dialogue qu'il développe avec l'architecture et l'atmosphère des lieux qui accueillent ses créations. Il imagine et fige des fragments d'un monde en perpétuel changement, créant un sentiment d'entre-deux, d'équilibre instable, où formes géométriques et lignes non structurées contrastent dans des espaces imbriqués qui jouent avec le mouvement et la perception.

Il a peint une façade de quatre étages du quartier Grammont, très visible face au pôle culturel Simone de Beauvoir. Face à la sortie du parc, à une chapelle historique et à la bibliothèque, trois lieux invitant à la détente et à la méditation, Nelio a peint un paysage subtil, mêlant abstraction et figuration. Des formes géométriques libres composent un univers où l’on peut distinguer des formes rappelant des architectures, un fleuve ou du végétal. Il s’est inspiré d’un célèbre paysage rouennais, teinté à merveille par ce coloriste hors pair. Nelio dit s’être inspiré des cathédrales de Monet et de leurs ondes diffuses pour concevoir son projet au titre mystérieux : "2006250942".  (source : site dédié de la Ville de Rouen)


Bonne journée