L'Arena 92 La Défense Nanterre 48°13'46.69''N 2°13'46.69''E
L'
Arena 92 est un projet de stade et de salle de spectacle à Nanterre près de Paris dont l'ouverture est prévue en 2015. Il sera le stade résident du Racing Métro 92 qui quittera alors le Stade olympique Yves-du-Manoir situé à Colombes.
Le maître d'ouvrage est Ovalto Investissement, EPASA et la ville de Nanterre. Il serait implanté sur les terrains de sports des Bouvets, au pied de l'Arche de la Défense. Bien qu'il soit attendu que 90 % des visiteurs rejoignent le site en transports en commun, le projet comprend un parking de 500 places. En février 2011, l'architecte français Christian de Portzamparc est choisi pour réaliser l'Arena 92.
L'Arena 92 sera une salle modulable et polyvalente capable d'accueillir 25 000 spectateurs en mode stade de rugby et de 10 000 à 40 000 spectateurs en mode concert. Y seront adjoints des commerces dans l'enceinte du stade, ainsi qu'environ 35 000 m
2 de bureaux. En configuration spectacle, l'Arena 92 sera la plus grande salle de spectacle de France, très loin devant le Palais omnisports de Paris-Bercy qui contient 17 000 places.
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Le projet de stade à La Défense porté par Jacky Lorenzetti, le président du club de rugby du Racing, va devenir réalité. Cette enceinte de presque 40.000 places dotée d'un toit et située derrière la Grande Arche sortira bien de terre. Le premier coup de pioche sera donné début 2014. Le stade sera terminé fin 2016. Si on peut être sûr que l'Arena 92 sera réalisée, c'est que Jacky Lorenzetti vient enfin de boucler le financement de cet écrin à 350 millions d'euros.
Selon nos informations, le Conseil Général des Hauts-de-Seine présidé, par Patrick Devedjian, a décidé de lui acheter, pour 167 millions d'euros, un immeuble de 8 étages de 31.000 m2 qui jouxtera le stade. Il sera construit en même temps que l'Arena et accueillera près de 1700 fonctionnaires du département répartis aujourd'hui sur plusieurs sites à Nanterre. L'acte de vente définitif pour cet immeuble à bâtir sera signé avant fin 2013.
Ces 167 millions permettront à M. Lorenzetti de convaincre les banques de lui prêter près de 200 millions. Dans une période de grande frilosité et de morosité économique, cette garantie vaut de l'or. Sans elle, jusqu'ici, les banques refusaient d'accorder ce crédit. Et c'est ce qui empêchait le début des travaux.
Car, pour le reste, les promoteurs du projet ont les moyens de leurs ambitions. Jacky Lorenzetti, qui dispose d'une coquette fortune personnelle après la revente pour 800 millions de son groupe immobilier (Foncia) en 2007, va investir au minimum 65 millions. Un groupe d'investisseurs privés apportera la même somme. En tout cas, entre les recours contre le permis de construire et les problèmes de financement, ce projet aura pris au moins deux ans de retard. Initialement, la livraison était prévue en 2014.
Embouteillage de stades
Mais une fois que cet Arena, doté d'une pelouse rétractable, sera construit, restera à la rentabiliser. Pas facile, car il risque d'y avoir embouteillage de stades à Paris ou en proche banlieue. Dans le 16è arrondissement, le stade Jean Bouin où évolue l'équipe de rugby du Stade Français vient d'être entièrement rénové. Et quand il réouvrira en août, il pourra accueillir 20.000 personnes dans de très bonne conditions. Les Qataris envisagent de construire, après 2016, un stade plus moderne à la place du Parc des Princes, dans le 16è. En perte de vitesse, le Stade de France, à Saint-Denis, est quand même toujours là avec ses 80.000 places. Enfin, la Fédération française de rugby affirme vouloir se doter de son propre stade. Un écrin de 82.000 places à Bondoufle, près d'Evry, qui ouvrirait en 2017 ou 2018.
Pour équilibrer leurs comptes, les investisseurs de l'Arena 92 comptent trouver un «namer», une entreprise qui donnera son nom à l'enceinte comme c'est le cas à Munich où le stade du Bayern s'appelle Allianz Arena. Ils tablent aussi sur la proximité de Paris et sur la desserte en transports en commun pour organiser pléthore d'événements (match mais aussi concerts, spectacles, conventions d'entreprise…). Concrètement, le Racing y disputera 18 rencontres par saison et l'équipe gestionnaire du lieu espère accueillir 22 manifestations en plus. Un sacré défi en période de crise. Contacté, Jacky Lorenzetti n'a pas souhaité répondre à nos questions
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