Vos avez aimé Paris >>>ICI<<<, Vous allez adorer Bruxelles...

Au coin de la Place du Jeu de Balle (et sa célèbre brocante), se trouve Les Bains du Centre, construit en 1949 et inauguré en 1953. La piscine est associé à des bains-douches ( Et oui, il y a 60 ans, tout le monde n'avais pas de salle de bains ):




( 50°50'18.08" N 4°20'43.00" E )

La célébrité des bains viens de la vue imprenable sur l'église Notre-Dame de la Chapelle et les toits des Marolles:


( Source )
 

( Source )

Quelques belles photos et infos suite au rénovation en 2005: >>>ICI<<<

A l'image de l'oeuvre de Lena Hyadbi sur le toit du Musée du Quai Branly (ICI), il existe à Bruxelles une oeuvre qui n'est visible que d'un seul endroit alors qu'elle se trouve au milieux du Mont des Arts  Elle se trouve sur le toit du centre de meeting The Square et n'est visible que depuis la terrasse du Kwint situé juste à côté.

Elle représente en plan un morceau de territoire imaginaire. Je ne trouve malheureusement aucune infos sur cette oeuvre, elle n'est même pas cité une seul fois sur internet :



( 50°50'38.07" N 4°21'27.28" E )


(Panoramio)

Histoire passionnante d'une ouverture "languissante" que nous donne le "pavillon des passions humaines" dans le parc du cinquantenaire à Bruxelles :
 50°50'34.94"N 4°23'14.42"E



Avec street view, de profil, la grande mosquée de Bruxelles en arrière-plan.


Victor Horta, le célèbre architecte belge, fondateur de "l'art nouveau", fut chargé par Léopold II, roi des belges, de construire ce pavillon afin d'abriter une sculpture de Jef Lambeaux, à l'occasion de l'exposition internationale de Bruxelles de 1897.
A l'ouverture de l'exposition, non seulement la sculpture n'était pas terminée mais un conflit d'idées naquit entre les deux artistes.
Le bâtiment fut néanmoins inauguré en 1899, mais fermé après trois jours pour cause de pudibonderie des critiques et du public à l'égard du haut-relief de Jef Lambeaux.


Au départ, les colonnes du pavillon se trouvaient à la place du mur d'entrée, donc ouvert en permanence, ce qui ne convenait pas à Lambeaux qui ne voulait que l'éclairage de la verrière pour son oeuvre monumentale. Il insista pour agrandir le pavillon, reculer les colonnes et ajouter un mur et une porte.
Ce n'est qu'après la mort de Lambeaux que Horta acheva les travaux, en 1910.

Précisons que pendant toutes ces périodes, le pavillon fut fermé ainsi que par la suite...

En 1967, le roi Baudouin Ier, céda le pavillon et son contenu au roi d'Arabie saoudite Faisal ibn Abd al-Aziz avec le pavillon oriental de l’Exposition nationale de 1880 qui deviendra plus tard la Grande Mosquée de Bruxelles, pour abriter un musée d’art islamique. J'imagine mal un musée d'art arabe côtoyant le relief de Jef Lambeaux.
Il parait même que des travaux de démontage de relief eurent lieu en toute illégalité puisque le bâtiment et le haut-relief furent classés en 1976.
Finalement, le gouvernement arabe rendit le pavillon et son oeuvre aux musées royaux d'art et d'histoire.

De 2002 à 2011, il fut enfin visitable une ou deux heures par jour.
Depuis 2011, il est fermé pour rénovation.
Le 3 juillet 2015 le pavillon est rouvert officiellement après une rénovation en profondeur.
source

Ce sujet a fait l'objet du défi "francomythe" n° 123

Bonne visite.

Si vous allé découvrir les maisons Art Nouveau de Saint-Gilles, vous passerez inévitablement par la Rue Defacqz.

Mais vous louperez probablement une frontière qui y passe:


( 50°49'38.33" N 4°21'30.35" E )

Pas évident n'est-ce pas  regardé d'un peu plus près la façade du coiffeur à droite de l’image. je vous aide:


( Photo perso )

Des deux côté de la rue, on peux voir qu'elle est a cheval sur 2 communes (Saint-Gilles et Ixelles). Cette frontière n'est aujourd’hui plus visible sans la présence des panneaux.

Savez vous qu'il est possible de découvrir gratuitement certaines œuvres du Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles



( 50°50'28.93" N 4°21'28.63" E )

Pour ce faire, montez les marches de l'entrée principale, passez le contrôle de sécurité mais avant de passez au caisses, tournez à gauche et entrez dans l'atrium.

Ce gigantesque espace baignez de lumière est publique: il donne accès, sur la gauche, au restaurent du musée; à droite, au tunnel vous conduisant aux Musées Fin-de-Siècle et Magritte; et au fond à la véritable entrée du musée:


( Source )


( Panoramio )

Cet espace contient principalement des statues et des peintures qui ne peuvent pas être exposés dans les collections du fait de leur très grande taille. 
On y trouve ainsi (sur le mur au fond à droite) "Episode des Journées de septembre 1830 sur la Place de l'Hôtel de Ville de Bruxelles" peint en 1835 par Gustave Wappers, qui mesure 4m40 de haut et 6m60 de large :


(Photo perso)

Si on ne prend pas de ticket, il faut maintenant ressortir. Nous en reparlerons...

Le 13, 14 et 15 Août 1695, les troupes françaises du roi Louis XIV bombardent Bruxelles. Le centre est rayé de la carte, mais c'est suite à ce drame que la ville sera reconstruite et que l'on doit la célébre Grand-Place.

De ce bombardement, il reste deux boulets dans les murs.

La plus connues, c'est celui de la l'église Saint-Nicolas non-loin de la Grand-Place, mais assez inexplicablement, il n'en existe aucune photo sur internet:



( 50°50'52.80" N 4°21'04.23" E )

Additum: Comme il n'existe aucune photos sur internet, j'ai été en prendre moi même:




(Photo perso)

Le second se trouve juste à côté de la Tour Villers, au dessus de la porte d'une maison relativement récente (des années 70?). Il a été replacé là suite à la reconstruction d'une bonne partie de la rue (initialement, il se trouvait au N°9 >>>ICI<<<):



( 50°50'35.78" N 4°21'04.70" E )

Dans le quartier d'Anneessens, au Sud-Ouest du pentagone, un tour de 46 mètres de haut de haut se dresse au milieux des maisons. Il s'agit de la dernière tour à plomb de Belgique. Elle fut construite en brique en 1898 et est resté en service jusqu'en 1961 et fut classée en 1984.

Elle est actuellement en travaux avec le bâtiment voisin pour devenir une école:



( 50°50'53.39" N 4°20'23.29" E )

Elle avait déjà été citée >>>ICI<<<

Avant le "Pentagone" qui suit les limites de la seconde enceinte de Bruxelles, il y eu une première enceinte. Les cartes anciennes du 16ème siècle les montrent toute les deux, comme ici celle de Jacob van Deventer entre 1550 et 1555:


( Source )

Si on regarde les vestiges qui nous sont parvenu, la forme est assez complête:




( 50°50'48.12" N 4°21'07.97" E )

Pour découvrir tout ses fragments, je vous renvois vers ce très bon guide de la ville de Bruxelles >>>ICI<<<

En 1957, Alexander Calder réalise L'Oreille Tourbillonnante pour être exposée lors de l'exposition universelle de Bruxelles de 1958 dans le plan d'eau devant le pavillon des Etats-Unis (drôle de symbole juste devant le pavillon de l'URSS, en pleine Guerre froide).
Après l'expo 58, les États-Unis offrent l'œuvre à l'état belge... qui la relèguera de nombreuses années dans les caves du Musée d'Art Moderne... avant de lui trouver enfin une place sur le Mont de Arts en 1997.

L'oreille Tourbillonnante devant le pavillon des Etats-Unis pendant l'Expo58:



( Source )

L'Oreille tourbillonnante installée au Mont des Arts. Mue par un moteur, elle effectue une rotation par minute:



( 50°50'33.21" N 4°21'31.65" E )


( Source)

Juste à côté de l'Oreille Tourbillonnante de Calder, se dresse le Palais de Charles de Lorraine.

En son sein se trouve la Rotonde, une pièce circulaire ornée de décor du 18ème siècle. Mais un élément de ce décor l'a rendu célèbre de tout les géologue de Belgique: Au centre de la pièce se trouve un morceau de marbre blanc d'où raîllonnent 28 morceaux de marbres belges. Le nom de la carrière d'où ils proviennent est indiqué sur la pièce centrale. L'intérêt de ce pavement est que, depuis sa réalisation en 1766, certaines carrières qui y figurent sont aujourd'hui épuisés et ont disparues. L'IRPA permet de découvrir de plus prês cette œuvre et indique le 28 noms ICI.

Pour info, cette pièce de peut être loué (mais le prix est assez prohibitif): ICI

Le palais de Charles de Lorraines (à gauche) qui fait aujourd'hui partie de la Bibliothèque Royale de Belgique (dont on voit la façade à droite): 


( 50°50'35.12" N 4°21'29.30" E )

Rien de mieux pour découvrir cette pièce qu'une vue à 360°:




Le détail du centre de la pièce avec les 28 noms:



( Source )

Sur la Place de Ninove se trouve une fontaine appelée Fontaine physiognomique de Magritte. Derrière ce nom difficile à prononcer ce cache une subtilité: elle représente le profil du peintre:


( 50°50'56.93" N 4°20'19.47" E )

Merci Okapi, on te suit!

La découverte de cette ville est un régal!

Continue!!!  

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En quittant la Place de la Monnaie vers le Nord et au moment de s'engager dans la fameuse Rue Neuve (la rue la plus fréquentée de Belgique), vous ne pouvez pas rater la façade d'un immeuble le long de la Rue Fosse-aux-Loup (nous somme en effet le long de la première enceinte).

Cette façade date probablement du 19ème siècle et est surplombée d'un fronton sur lequel ont peu lire "Aux neuf provinces". En effet, lors de sa construction, la Belgique ne comptait que 9 provinces (la province de Brabant ne s'est séparée en deux qu'en 1995).
Mais a y regarder de plus près, il n'y a que 8 blasons peints sur la façade: il en manquait un epour l'époque. Et le seul qui n'apparait pas parmi ses huit, c'est celui du Brabant (lion jaune sur fond noir). Rien d'étonnant que cette province soit mise en valeur: Bruxelles en faisait partie depuis sa création en 1815, jusqu'à la création de la Région Bruxelles-Capitale en 1989 (ce qui veux dire que Bruxelles ne fait aujourd'hui plus partie d'aucune province si vous comprenez bien ).

En regardant des images ancienne de cette façade, on peux voir que le centre du fronton était surmonté d'une horloge, elle même surmonté d'un neuvième blason, très probablement le Brabant…

L'immeuble "Aux neuf provinces", avec à gauche la Rue Neuve, depuis la Place de la Monnaie:


( 50°51'01.02" N 4°21'13.28" E )


( Source )

Une photo du même immeuble au 19ème siècle. On peux voir que la façade était surmonté d'une horloge (aujourd'hui disparue), elle même surmonté d'un neuvième blason:


( Source )

Bruxelles est indubitablement une des ville majeur de l'Art Nouveau. Pourtant, une œuvre majeur n'apparait presque jamais dans les livres ou sur internet à ce sujet. Il faut dire qu'elle est un peu excentrée et dans un matériau peu prestigieux.

Le "Puit aux lévriers" d'Arthur Craco est une œuvre des trois grandes œuvres (en dimension) de l'artiste, et la seul qui se trouve à Bruxelles (les deux autres sont à Andenne). Elle se compose d'une margelle en céramique surmonté de deux lévriers en bronze.

Les informations ne sont pas claires, mais l'œuvre a été fabriqué par l'atelier Losson à Andenne (c'est indiqué sur la margelle) pour l'Exposition des Arts décoratifs et industriel de Paris en 1925 (même si rien ne prouve qu'elle y soit allé). Par contre, les deux lévriers de bronze n'étaient pas initialement sur l'œuvre (voir ICI) mais pas d'information sur quand ils ont été rajouté.
Le puit (devenu simple sculpture) a été installé sur la Place Fernand Cocq en 1974:

Le puis est très peu visible sur street view:


( 50°49'59.18" N 4°21'59.81" E )


( Source )

Détail de la margelle avec la signature de l'artiste "ART(hur) Craco" et l'inscription "usine Losson, Andenne, Belgique":


( Source )