**A la suite d'une émission sur France Inter : "la tête au carré" de Mathieu Vidard :

(j'ai laissé un message sur le blog et on a posé ma question en direct à l'antenne, trop content d'entendre mon prénom à la radio) je viens de

découvrir un projet original, gigantesque, transafricain pour lutter contre la désertification et l'avancée du Sahara :

LA GRANDE MURAILLE VERTE

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**Le projet a été initié par les politiques et notamment le président du Sénégal Wade au début des années 2000 et il vise à lutter contre la désertification de l'Afrique sahélienne en plantant des arbres. J'explique il s'agit d'un projet de grande envergure qui doit déboucher dans quelques années sur la création d'une muraille végétale d'environ 7 000 km de long (de Dakar à Djibouti) sur une quinzaine de kilomètres de large (barrière végétale composée d'essences végétales variées et adaptées au climat aride), ce qui représentera 15 millions d'hectares de terre aride à reboiser. Bien évidemment cette barrière n'a rien d'hermétique puisqu'au Sénégal la région de passage de cette barrière est une région pastorale et il faut permettre aux troupeaux de se déplacer.
**Ce projet est original car il englobe beaucoup de pays africain (11 au total : du Sénégal à Djibouti) et il apparait également comme un projet "multidisciplinaire"puisqu'il rassemble des écologistes, des anthropologues, des médecins, des "naturalistes".... Le premier sommet de la GMVa eu lieu le week-end dernier à N'Djamena.
**Ce projet très ambitieux et également très couteux c'est pourquoi les initiateurs du projet ont tenté de trouver des fonds lors du sommet de Copenhague. Ce projet à également ses détracteurs qui ne croient en l'efficacité d'une telle réalisation.

Plus d'infos :

-Article agoravox.fr
-http://www.grandemurailleverte.org/
-le Monde.fr
-developpementduable.com

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**Pour l'instant il est difficile de repérer cette muraille verte sur GE, puisque le projet est très récent (2005). Le Sénégal est le plus en avance sur ce projet. Les plants sont encore trop petits et clairsemés pour être repérés avec GE.
**Si quelqu'un arrive à trouver un petit morceau sur GE je dis bravo (il faut chercher au Sénégal pour l'instant, avec des images postérieures à 2005 au minimum).
**D'après ce que j'ai pu lire la GMV (au Sénégal) commencerais dans la région de Saint Louis (sur le littoral atlantique) et passerais par Louga et Matam

**coordonnées : 15°16'31.52"N 15° 0'31.07"W

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**Pour finir quelques photos et une carte :

des arbres encore minuscules source


de beaux alignements (qui seront a terme bien visibles sur GE) source


le tracé de la GMV source

joli Sujet ! Et Bien joué pour ton passage Radio !

Moi j'y crois que ça va marcher ...

Les haies arrêtent bien les eaux de ruissèlement et retienne la terre ...

Ce type de plantation pourrait bien Marcher ... Et Puis c'est mieux que de ne rien faire

Les oasis ne sont elles pas un peu similaires ?

Belle initiative Africaine de toute façon faut déjà le souligner


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Voila une initiative intéressante dont je n'avais pas entendu parler !
Au fait c'était quoi ta question Fly ?

j'ai demandé s'il existait des projets similaires ailleurs dans le monde. Réponse : oui mais sur de petites superficies, il n'y a jamais eu un projet d'une telle ampleur...

tu peux cliquer sur le lien france inter dans le premier post pour tomber sur le blog de la "tête au carré", dans la partie droite il y a commentaires

Wangari Maathai milite pour le reboisement

La Kenyane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004,
s’est engagée dans la lutte contre le changement climatique dès 1977
en plantant des arbres, avec le concours du Conseil national des femmes kényanes.

La déforestation représente 20% des émissions mondiales de CO2
et est étroitement liée à l’érosion du sol, à l’épuisement de ses éléments nutritifs,
et aux pénuries d’eau potable et de produits vivriers.

Partant de ce constat, Wangari Maathai a créé en 1978 le Mouvement ceinture verte (Green Belt Movement ou GBM), un partenariat qui réunit aujourd’hui
plus de 15 pays africains et diverses organisations d’Europe et d’Amérique du Nord.

Le mouvement est devenu l’un des champions du développement durable en Afrique.

Grâce aux initiatives du GBM, des milliers d’hectares des riches forêts africaines
ont été réhabilités.

Plus de 6.000 pépinières forestières appartenant à des femmes
ont créé des emplois pour plus de cent mille personnes.
Le 24/06/2010, d’après « Organisation de la Presse Africaine ».


SOURCE

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INFRAROUGE a écrit:

Wangari Maathai ...

Le fait de l’avoir nommer me donne la possibilité de parler un peu de cette femme via wikipedia.



Wangari Muta Maathai, kényane (Ihithe 01/04/1940- Nairobi 25/09/2011)



Est la première femme d’Afrique de l’Est à obtenir une licence en biologie en 1964.

Première femme Africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix en 2004.



En 1977, elle fonde le mouvement de la ceinture verte. Elle commence par planter sept arbres le jour de la Terre, pour honorer les femmes qui dirigent l'environnementalisme kényan. Ce mouvement, soutenu par les kényanes à travers le pays, aura planté plus de trente millions d'arbres en 16 ans, pour prévenir l'érosion du sol. Maathai est parfois affectueusement surnommée « la femme des arbres » (tree woman). Entre-temps, elle est active aussi bien dans le domaine de l'environnement que dans celui des droits de la femme.

Elle continuera, durant sa vie, à défendre les forêts kényanes et la démocratie au péril de sa vie ou de sa liberté. Elle prône l'utilisation constante de la non-violence et des manifestations populaires avec l'aide des organisations internationales.

Militante écologiste, elle fonde le Parti vert Mazingira en 2003. Ce parti est affilié à la fédération des Partis verts d'Afrique et aux Verts Mondiaux. Elle est élue au parlement kényan en décembre 2002, où elle remporte son siège face à son rival par cinquante voix contre une. C'est à peu près en même temps que Mwai Kibaki bat Arap lors de l’élection présidentielle au Kénya. Ce nouveau président la nomme, en janvier 2003, ministre-adjoint à l'Environnement, aux Ressources naturelles et à la faune sauvage.

En 2006, elle reçoit le titre de Docteur honoris causa de l'Universite Soka de Hachiouji-Tokyo. Le 9 octobre 2008, elle intervient à la conférence d'ouverture du World Forum Lille (Forum mondial de l’économie responsable), à l'occasion de l'avant-première mondiale du film Nous resterons sur Terre, dans lequel elle exprime son point de vue sur les défis environnementaux actuels.

Depuis le 29 juillet 2009, Wangari Muta Maathai est conseillère honoraire au Conseil pour l'avenir du monde.

Elle meurt le 25 septembre 2011 à l'hôpital de Nairobi, des suites d'un cancer. Sa dépouille fut mise dans un cercueil confectionné en bambou et en fibres de jacinthe, pour respecter la demande qu'elle avait faite à sa famille de ne pas couper un arbre pour fabriquer son cercueil. Le jour de la cérémonie, un arbre fut planté par ses enfants et petits enfants en présence de centaines de personnes, au Uhuru Park (Parc de la Liberté en Swahili) à Nairobi, que Wangari Maathai avait sauvé de la destruction en mettant en échec un projet de gratte-ciel que le régime autoritaire de l'ancien président Daniel Arap Moi voulait construire à cet endroit.

Jusqu’au bout, un bref parcours de sa vie, qui pour moi est exemplaire sur la protection de l’humain, de la femme, de la nature, de la faune et flore africaine.

fly972 a écrit:

j'ai demandé s'il existait des projets similaires ailleurs dans le monde. Réponse : oui mais sur de petites superficies, il n'y a jamais eu un projet d'une telle ampleur...

les petites rivières font les grands fleuves. Nous avons planté des arbres dans notre région avec différentes essences.

Un livre m'a beaucoup captivé dans mon adolescence : "L'homme qui plantait des arbres" de Jean Giono.



Je pensais que cette histoire était véridique comme nous l'avait dit le professeur de français, mais il s'avère que Elzear Bouffier (1855-1947) du livre est en fin de compte le personnage de fiction principal du roman... dommage mais cela n'enlève rien à la possibilité d'embellir notre espace de vie.

Elzear Bouffier est un berger qui plante quotidiennement des douzaines d'arbres. Avec les années, c'est rapidement des milliers d'arbres durant presque quarante ans dans sa région des Alpes Provençales, entre Banon et Vergons. Son reboisement va totalement transformer sa région auparavant désertique en un agréable lieu de vie. Même si beaucoup de lecteurs ont pu penser le contraire, c'est un personnage de fiction. Jean Giono fait d'Elzéard Bouffier un personnage au caractère exceptionnel, à la fois généreux, solitaire, paisible et sûr de lui. Ce personnage constitue une sorte de mythe et de modèle pour de nombreux écologistes à travers la France... comme moi

Je sais ici, il ne s'agit pas d'une belle histoire mais de la réalité qui prîme avant tout. Tout à fait d'accord, alors je propose si le projet vous semble réalisable, de remettre la machine en route et de monter une action pour la plantation d'arbres. Loin les uns des autres ! mais nous pouvons aussi penser à faire qu'en différents endroits de France incluant les départements et territoires d'Outre-Mer et aussi avec l'aide des ami(e)s des pays francophones d'organiser un événement de grande ampleur pour TSGE et surtout pour notre Terre pour suivre l'élan de Wangari Maathai.

fly972 a écrit:

j'ai demandé s'il existait des projets similaires ailleurs dans le monde. Réponse : oui mais sur de petites superficies, il n'y a jamais eu un projet d'une telle ampleur...

Eh bien, les journalistes et autres participants à cette émission de radio semblaient étonnement mal informés en te répondant cela.
De fait, en Chine, le gouvernement développe des projets tout aussi ambitieux de reboisement de zones désertifiées ou en voie de l'être.
A lire, l'article Wikipédia concernant la "grande muraille verte".
Autres informations ici