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 [Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène
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willy80
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willy80

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[Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène Empty
MessageSujet: [Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène   [Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène EmptyVen 24 Mai 2013 - 10:02

Les Torajas Kabupaten de Tana Toraja 3°05'03.46''S 119°47'55.74''E

[Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène Kabupa10

Les Torajas sont un groupe ethnique indigène d'une région montagneuse du Sulawesi du Sud, en Indonésie. Leur population s'élève à 650 000 personnes, dont 450 000 vivent toujours dans le kabupaten de Tana Toraja (« le pays des Torajas »). La plus grande partie de la population est chrétienne, le reste étant musulmans ou animistes, selon un système de croyances connu sous le nom de aluk (« la voie »). Le gouvernement indonésien a reconnu ces croyances animistes sous le nom de Aluk To Dolo, « la voie des Ancêtres ».

Le mot Toraja vient du mot de la langue bugis « to ri aya », qui signifie « gens d'en-haut ». Le gouvernement colonial hollandais donna à ce peuple le nom de Toraja en 1909.
Les Torajas sont renommés pour leurs rites funéraires élaborés, leur
sites funéraires taillés dans les falaises rocheuses, leurs maisons
traditionnelles massives aux toits en pointe connues sous le nom de tongkonan,
et leurs sculptures sur bois colorés. Les rites funéraires torajas sont
d'importants évènements sociaux, qui durent plusieurs jours et auxquels
assistent en général des centaines de gens.

Avant le XXe siècle, les Torajas vivaient dans des villages autonomes,
dans lesquels ils pratiquaient l'animisme et demeuraient relativement
préservés de tout contact avec le monde extérieur. Au début des années
1900, des missionnaires néerlandais furent les premiers à travailler à convertir les Torajas des hautes terres au christianisme. Lorsque le kabupaten de Tana Toraja s'ouvrit encore davantage au monde dans les années 1970, il devint une icône pour le tourisme en Indonésie, exploité par l'industrie du tourisme et étudié par les anthropologues.
Dans les années 1990, alors que le tourisme était à son zénith, la
société toraja avait changé de façon significative, passant d'un modèle
agraire — dans lequel vie sociale et coutumes étaient des manifestations
de l'Aluk To Dolo — à une société christianisée dans une large mesure
Le peuple toraja n'avait que peu de conscience de lui-même en tant que groupe ethnique distinct avant le XXe siècle.
Avant la colonisation par les Pays-Bas et la christianisation, les
torajas, qui vivaient dans les hautes terres, s'identifiaient avec leur
village, sans partager le sentiment d'appartenir à une collectivité plus
large. Bien que des liens entre les villages des hautes terres se
soient créés à l'occasion des rituels, il existait des variations dans
les dialectes, des différences de hiérarchies sociales, et une palette
de pratiques rituelles dans la région des hautes terres du Sulawesi. Toraja (terme qui provient de mots des langages des peuples côtiers, to, qui signifie « le peuple », « les gens », et riaja, « hautes terres ») a été utilisé tout d'abord par les habitants des basses-terres pour désigner ceux des hautes-terres. En conséquence de quoi, le terme Toraja était initialement plus utilisé par les gens de l'extérieur — comme les Bugis et les Makassar,
qui constituent une majorité des basses-terres du Sulawesi — que par
les intéressés eux-mêmes. La présence des missionnaires néerlandais dans
les hautes-terres a amené la prise de conscience de l'identité ethnique
Toraja dans la région de Sa'dan Toraja, et cette identité partagée a
crû avec le développement du tourisme dans le kabupaten de Tana Toraja. Depuis cette époque, le Sulawesi du Sud
comprend quatre groupes ethniques principaux — les Bugis (la majorité,
qui inclut des constructeurs de navires et des marins), les Makassar
(habitants des basses-terres et marins), les Mandar (commerçants et pêcheurs), et les toraja (riziculteurs des hautes-terres)

Histoire Culture Religion(à lire ici)

Les rites funéraires
Chez les Toraja, les rites funéraires sont très importants.
L'enterrement officiel peut avoir lieu longtemps après la mort. Tant que
la cérémonie funéraire n'a pas eu lieu, la personne est considérée
comme "malade", to masaki' en langue toraja.


La caractéristique unique est l'enterrement dans des tombes creusées
dans des falaises, avec des balcons où sont posées des poupées à
l'effigie des défunts. Chaque caveau, fermé par un système de
verrouillage secret, abrite les membres d'une même famille. Les corps
sont enveloppés dans des linceuls ornés d'or, et le pillage des
sépultures est considéré comme le crime le plus grave. Les tau-tau (mot dérivé de tau ou to,
"personne", la réduplication indiquant un affaiblissement du sens),
effigies de bois, sont placées dans des niches à côté des tombeaux.
Sculptées à l'image des défunts, elles honorent leur souvenir. Ainsi les
vivants peuvent contempler les morts et inversement. Les tau-tau en bois de jacquier
sont sculptés par des spécialistes qui ont, aussi, une fonction
religieuse : ils intercèdent auprès des dieux. La position des mains est
rituelle, une main, paume tendue vers le ciel, reçoit les bienfaits que
l'autre rend. Seuls les nobles, to parange' (c'est-à-dire les
garants de la tradition) ont droit à leur effigie. Le coq symbolise le
courage, le sens de la justice. Les combats de coqs organisés lors des
funérailles sont des témoignages de la grandeur d'âme du défunt.

Alignés devant le tongkonan, la maison familiale, ces édifices en bambou, décorés avec des feuilles de cordyline,
une plante sacrée aux couleurs chatoyantes, servent à transporter les
porcs dont le sacrifice apportera fertilité et fécondité lors de la
grande fête Ma'bua'. Qu'il serve aux sacrifices, à la nourriture
ou qu'il nettoie les allées en mangeant les ordures, le porc joue un
rôle essentiel. Les festivités s'étendent sur deux ans. Elles sont
offertes par de riches familles qui, parfois, s'associent. Les fêtes
réunissent souvent jusqu'à plusieurs milliers de personnes. Les rituels
mortuaires donnent lieu à de nombreux sacrifices de buffles. Le premier
buffle immolé l'est toujours à l'ouest de la maison. La gorge tranchée
par un violent coup de parang (sorte de machette), celui-ci va
tomber et agoniser en quelques secondes. Des enfants se précipitent pour
recueillir son sang dans des tubes de bambou. Les Toraja croient que
les buffles accompagnent le défunt au pays des morts. Pour l'aider à
tenir son rang dans l'au-delà, on en immole le plus grand nombre. C'est
là un signe de prestige. L'enterrement a parfois lieu des années après la mort.
La mise au tombeau constitue un moment important du rituel. Le cortège
funèbre s'arrête sur le chemin de la sépulture, les femmes et les
enfants retournent au village car ils ne sont pas admis à escorter le
mort jusqu'à son tombeau, aménagé dans une grotte. Enveloppée dans un
linceul rouge et or, la dépouille est hissée le long d'un échafaudage,
tandis que l'on ouvre la porte du caveau de la famille.

Les rites funéraires sont essentiels pour se concilier les faveurs
des défunts notamment pour obtenir d'eux une influence bénéfique sur
l'agriculture.

Chez les Toraja, quand le tambour résonne, "un feu s'éteint" : quelqu'un se meurt.
Comment les vivants l'aideront-ils à réussir sa mort et sa survie dans
l'au-delà ? Deviendra-t-il lui-même un dieu ou un ancêtre bienfaisant ? À
la lumière des rites funéraires, mythes et croyances, le culte des
morts en pays toraja est très
Lien :ici  
                                                                                                                                                                                                  panoramio

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cramion
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MessageSujet: Re: [Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène   [Indonésie] - Les Torajas (Kabupaten de Tana Toraja), groupe ethnique indigène EmptyVen 24 Mai 2013 - 10:16

Le pays Toraja, magnifique à visiter, est malheureusement devenu un haut lieu du tourisme mondial et la culture traditionnel de ces habitants ne se maintient que pour/par le tourisme. C'est mieux que rien...
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