Située à une quarantaine de kilomètres de Melbourne, dans la Yarra Valley, la Coldstream Hills winery produit des vins sur une centaine d'hectares.

Elle fut fondée par James Halliday, en 1985.



Comme la plupart des vignobles d'Australie, les parcelles sont complantées de divers cépages originaires d'Europe, et surtout de France.

De Bourgogne, on retiendra les deux principaux cépages, le Chardonnay pour les vins blancs, le Pinot Noir, délice qui entre dans la composition des vins rouges.

Du sud de la France, c'est la Sirah qui a été choisie, et, de la région bordelaise, le Cabernet Sauvignon et le Merlot pour les rouges , le Sauvignon pour les blancs (cépage qui, mal vinifié, dégage des odeurs de pipi de chat... ).

Les vins sont "construits" autour d'une conception mono-cépage.

La propriété a reçu de nombreuses récompenses et distinctions internationales, pour la constance de la qualité de ses produits.

Une visite du site du vignoble s'impose, site bien conçu, bien documenté, >ici<.

Les prix oscillent entre 20 et 80 $ le col.

Jamais goûté, ce vin semble difficile à dénicher en France, va falloir corriger ça.


Coordonnées:
37°43'20"S 145°27'50"E



Quelques étiquettes:










Par contre GROS doute sur le goulot, il ne semble pas que l'on utilise ici des bouchons en lièges, mais des capsules vissantes...
Quid du vieillissement du précieux liquide...




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En Belgique, les vins australiens côtoient les grands crus bordelais dans les rayons de nos (bons) supermarchés. Pas en France, du protectionnisme, sans doute.

cramion a écrit:

En Belgique, les vins australiens côtoient les grands crus bordelais dans les rayons de nos (bons) supermarchés. Pas en France, du protectionnisme, sans doute.

bizarre ta conclusion.

Les amis du club de dégustation dont je suis membre depuis une bonne trentaine d'années et moi-même n'avons jamais eu le moindre problème pour mettre dans nos caves des vins chiliens, brésiliens, espagnols, italiens, chinois, suisses, allemands, israéliens, mexicains, australiens, néo-zélandais, de la Nappa ou de n'importe quel pays de la planète.

Comment évoquer un quelconque protectionnisme de la part d'un pays qui a exporté pour plus de 9 milliards d'euros de vins et spiritueux en 2010, en augmentation de 18% par rapport à l'année précédente.
Il y a de la marge, pas besoin de protectionnisme à ce niveau.


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