Gisors occupe une place à part dans l'histoire et la mythologie templière. En 1158, les Templiers reçoivent en garde 3 forteresses du Vexin, représentant la dot de Marguerite de France lors de ses fiançailles avec le prince anglais Henri le Jeune : Gisors, Neufchâtel et Neaufles (restes sur la commune de Neaufles-Saint martin). Ils les conserveront 7 ans, puis les remettront entre les mains du roi d’Angleterre.

Après la destruction de l’ordre en 1307, Gisors servit de prison aux templiers de la Commanderie de Bourgoult. Le grand maître de l’Ordre, Jacques de Molay, y fut lui-même détenu peu de temps avant son exécution en mars 1314.

Mais ce n’est qu’en 1962 que va éclater l’affaire de Gisors. Roger Lhomoy, le guide du château, se livre a des fouilles clandestines sous la motte qui soutien le donjon. Selon ses dires, en mars 1946, il découvre une vaste chapelle souterraine contenant des statues, 19 sarcophages et 30 coffres : le fabuleux trésor des Templiers (lors du procès des Templiers, Jean de Chalon parla de 3 chariots qui auraient quitte le Temple de Paris, la veille de leur arrestation). Son histoire sera racontée dans le fameux « Les templiers sont parmi nous » paru en 1962 (écrit par Gérard de Sède).

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