Bonjour Pierre,

Je te remercie pour la réponse
cordialement

Je relance ce post en y mettant un récap des camps postés

Page 1
Ouro, Ile des Pins, Nlle calédonie, France......................... 22°38'28.31"S 167°26'35.00"E
Poulo Condor, Viêt-Nam.............................................. 8°41'36.99"N 106°36'11.68"E
Butugychag, Région de la Kolyma, Sibérie Orientale , Russie 61°19'0.54"N 149°10'17.65"E
Gulag, Oblast de Magadan, Sibérie Orientale, Russie
Le penitencier de Coti-Chiavari - CORSE - France......... 41° 47' 36"N 09° 46' 11"E
Camp de Gurs, Pyrénées Atlantiques, France................ 43°16'26.43"N 0°44'38.86"W
Goulag, Salekhard, Sibérie, Russie.............................. 66°31'39.28"N 66°37'28.58"E
Goulag, Igarka, Sibérie, Russie................................... 67°27'42.88"N 86°36'35.36"E
Iles du Salut, Guyane, France...................................... 5°17'18.08"N 52°35'6.48"W
Bagne de Tataouine, Tunisie........................................ 32°56'45.11"N 10°26'46.15"E

Page 2
Vorkuta, Russie.......................................................... 67°30'14.78"N 64° 2'51.56"E
Solovki, Russie.......................................................... 65° 4'25.73"N 35°43'10.47"E
Krasnokamensk, Russie................................................ 50°06′N 118°02′E
Perm36, Kuchino, Russie................................................ N 58° 15.724' E 57° 25.928'

Page 3


Si un Modo voulait bien le mettre en page 1, merci

Voilà marsup, c'est fait

Merci à Marsup pour la relance de ce post

Voici le Camp du Vernet d'Ariège

"Dès 1939, après la défaite de la République espagnole, le Camp du Vernet d’Ariège sert à regrouper les 12 000 combattants espagnols de la Division Durruti.
A la déclaration de la guerre, les étrangers « indésirables » intellectuels antifascistes, membres des Brigades internationales,… sont internés au Vernet dans des conditions terribles décrites par l’écrivain Arthur Koestler (lui-même interné) dans « La lie de la terre » En 1940, devenu camp répressif, on y interne tous les étrangers considérés suspects ou dangereux pour l’ordre public. A partir de 1942, il sert aussi d’internement de transit pour les juifs arrêtés dans la région. En juin 1944, les derniers internés sont évacués et déportés à Dachau dans le « Train fantôme ». Au total environ 40 000 personnes de 58 nationalités ont été internées dans ce camp, des hommes principalement, des femmes et des enfants."

Source et suite




Coordonnées 43°11'50.42"N 1°36'28.97"E

Vue aérienne IGN du Camp du Vernet en 1942


Source

Les détails du camp en 1942 (Photo Aérienne IGN 1942)

Source


Source et suite

Le bagne de Saint Laurent du Maroni:

5°30'9.50"N 54° 1'54.56"W





Et le bagne de Saint Jean du Maroni:

5°23'57.46"N 54° 4'40.45"W

Pour faire suite à cette présentation sommaire sur les Iles du Salut

Extrait d' une ancienne carte de la côte de Guyane (1798)



Carte de la Guyane Française et l'Isle de Cayenne dressée et gravée par Dalencour - An VI de la République.

Source : LunaCommons.org


D'abord dénommées "au Diable" ces trois petites iles situées au large de Kourou, sur les côtes de la Guyane Française, sont devenues "Iles du Salut" pour les rescapés des échecs coloniaux du XVIIIème siècle.. Leur nom leur est resté même si, ironie du sort, leurs occupants furent ensuite des bagnards condamnés à l'exil et aux travaux forcés. De 1852 à 1953, plus de 50 000 forçats transitèrent par les iles avant d'être répartis dans les différents pénitentiers de Guyane. Les plus redoutés d'entre eux, les "incorrigibles" purgèrent leur peine dans ce "bagne des bagnes", les transportés à l'Ile Royale, les condamnés à la peine de réclusion cellulaire à l'Ile Saint-Joseph, les déportés politiques, dont le plus célèbre fut Alfred Dreyfus, à l'Ile du Diable.

Les Iles du salut n'ont conservé aucune des installations portuaires ou défensives du XVIIIème siècle ni rien de la léproserie installée sur l'ile Royale dans les années 1820. Tous les batiments actuels datent de l'époque du bagne. Ils ont été construits par les forçats eux-mêmes, sous la direction d'un conducteur de travaux, agent de l'administration pénitentiaire qui résidait dans l'Ile Royale, et sous le contrôle tatillon du Service des Travaux publics du ministère des Colonies.

En 1852, avec le premier convoi des forçats, ont été importés en pièces détachées une série de baraquements en "bois de sapin", fournis par une entreprise de Bordeaux, qui ont été élevés sur le plateau ouest de l'Ile Royale. Ces constructions provisoires, en planches sur dés en maçonnerie, ont été peu à peu remplacées par des bâtiments en dur.

L'aménagement du pénitentier fut d'autant plus difficile que les iles ne fournissaient ni sable, ni bois, ni brique. Il fallait faire venir ces matériaux de la terre ferme.

Voici pour compléter les cartes détaillées de ces trois iles.

Ile Royale

C'est dans l'Ile Royale que résidait l'Etat-Major du pénitencier et qu'ont été construites les infrastructures les plus importantes. Les bâtiments, qui étaient déservis par tout un réseau de chemins, de rampes empierrées, d'escaliers et de murs de soutènement construits et entretenus par les bagnards, sont pour la plupart en ruines, mais il en subsiste un certain nombre qui permettent d'imaginer la vie du bagne.



Ile Saint Joseph et Ile du Diable

Dans les premières décennies du bagne, l'aménagement de l'Ile Saint-Joseph n'était pas très différent de celui de l'Ile Royale. La plus grande partie des bâtiments ont disparu. Seuls subsistent le camp de la transportation, le four à chaux et, au sud de l'embarcadère l'ancienne prison;

L'Ile du Diable, dont il était pratiquement impossible de s'échapper était réservée aux détenus que l'on voulait isoler. En 1854, l'ile n'était pas habitée, aucun bâtiment n'y était construit En 1868 une épidémie de petite vérole sévit sur l'un des navires transportant les bagnards. L'Ile du Diable fut alors utilisée pour la quarantaine ; on y entassa 230 personnes. Puis on y installa les condamnés politiques. Cette ile parut le lieu idéal pour interner Dreyfus.



Source : Itinéraires du Patrimoine - Ibis Rouge Editions.

Fusion du sujet de Maboull67 avec le fil de Pierre, renommé pour la circonstance (originellement "Bagnes, Camps, Goulag : Ouro, Ile des Pins, Nlle calédonie.", il devient ainsi "Bagnes et Camps d'internement / déportation découverts avec Google Earth").

Bonjour à tous,

Voici le Stalag 1A Stablack où furent interné de nombreux millitaires Français durant la seconde guerre mondiale.
Nous sommes dans l'actuel Oblast de Kaliningrad (Prusse-Orientale jusqu'en 1945):


Coordonnées 54°25'1.32"N 20°32'18.68"E
Un lien (en Anglais) chez gps-practice-and-fun.com pour comprendre: http://www.gps-practice-and-fun.com/stalag-1a.html

Bien cordialement,
Amaury

Re
Le Stalag 1B Hohenstein où furent aussi en captivité de nombreux prisonniers de guerre Français durant la Seconde Guerre Mondiale.
Nous sommes dans l'actuelle voïvodie de Varmie-Mazurie,en Pologne, ancienne Prusse-Orientale (en Allemagne avant 1945), a proximité Olsztynek (anciennement Hohenstein).
(Il y avait aussi avant sa destruction par les troupes soviétiques en 1945 un monument commémorant la bataille de Tannenberg (Aout-septembre 1914) voir ce lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_de_Tannenberg )


Coordonnées 53°34'46.46"N 20°14'50.95"E
Un petit lien chez gps-practice-and-fun.com pour comprendre: http://www.gps-practice-and-fun.com/stalag-1b.html

Bien cordialement,
Amaury

@ Dzoler

Merci Amaury

Cette localisation des Stalags 1A et 1B est très intéressante .....

Ceci a été l'occasion pour moi de me replonger un peu dans ce fil et de mettre à jour la liste index......

Cette carte devrait aussi permettre d'en localiser encore quelques-uns sur GE.



Source

Maly Trostenets : Un camp oublié (Et toujours pas de I Bleu)

10 Mai 1942

Un nouveau camp d'extermination est mis en service à coté de Minsk, en Biélorussie, à coté du village de Maly Trostenets.
Le camp a été construit par 600 travailleurs forcés, juifs et prisonniers de guerre soviétiques, surveillés par des gardes allemands et ukrainiens.
Le but principal du camp est l'extermination de la population juive de Minsk et de sa région, mais plusieurs milliers de juifs autrichiens, allemand et tchèques seront aussi tués par les chambres à gaz mobiles du camp, enterrés ensuite dans des puits par les travailleurs forcés du camp.

Source

Voici cet ancien camp d'extermination




Coordonnées 53°51'5.92"N 27°42'19.57"E


Là bas en 1944, on ne plaisantait pas ......



Source

Localisation



Source

Fixons d'abord le cadre de cette recherche : les camps de la Guerre Sale en Argentine.

La « guerre sale » (espagnol : guerra sucia) est une expression utilisée pour désigner la répression d'État qui a eu lieu dans les années 1960, 1970 et 1980 en Amérique latine, d'abord en Argentine, au Brésil, et dans l'ensemble du Cône Sud dans les années 1970, puis en Amérique centrale.

On compte près de 30 000 « disparus » (desaparecidos) en Argentine, 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1 500 000 exilés pour 30 millions d’habitants. Les « archives de la terreur », découvertes dans un commissariat au Paraguay en 1992 et qui concernent l'Opération Condor menée par les dictatures du Cône sud, comptent au total 50 000 personnes assassinées, 30 000 « disparus » et 400 000 personnes incarcérées

La suite sur Wikipedia

En Argentine ces camps étaient bien dissimulés, regardons pour exemple le Club Atlètico situé dans la partie basse de la Capitale Fédérale, près de la rue de l'Indépendance et du Paseo Colon. Le bâtiment qui servait de couverture a été démoli, car il était situé (comme par harsard) sur le tracé d'une autoroute

Localisation sur GE



Coordonnées 34°37'19.55"S 58°22'2.82"W

Par contre le bâtiment du Camp El Olimpo est toujours visible

On entrait dans ce Camp de Concentration par un portail métallique rouge. La prison etait une construction neuve d'environ trois mètres de haut. Un vaste hangar en tôle (bien visible sur GE) surmontait tous les bâtiments à environ dix mètres de hauteur. Un des murs du quartier cellulaire pour la mise au secret, où se trouvait aussi la "salle d'opération" donnait sur une petite rue. Les grandes fenêtres ogivales ont été murées de briques sauf dans la partie supérieure. Pendant les scéances de torture, la radio hurlait à plein volume .....

Infos : Témoignage sur les camps secrets en Argentine - Amnesty International.



Coordonnées 34°38'12.13"S 58°29'10.21"W

Ces différents camps essentiellement regroupés à Buenos Aires et dans ses environs ont été réunis dans un KMZ



Que vous pourrez télécharger ICI

Le chemin de fer Salekhard-Igarka

Regardons de plus près ce vestige du Goulag soviétique.

J'avais déjà par le passé (2008), effectué sur TSGE l'approche d'une recherche des traces du Goulag dans la région sibérienne de Salekhard à propos de l'ancienne voie ferrée qui reliait cette ville à Igarka.

Cette ligne de chemin de fer connue sous le nom de "magistrale transpolaire" est également nommée Voie ferrée 501, Chemin de fer de la mort, Route de la Mort, et Route morte.

Nous avons maintenant des détails en français sous Wikipedia

En 2009, quatre russes ont suivi à pied et au plus près de Salekhard à Nadym, cette trace sur 570 miles


Source

Vous pourrez trouver un rapport et quelques photos de cette expédition ICI

Avant d'approfondir tout ceci sachez que la cartographie de Google Earth n'est pas au top dans cette région.......en dehors de l'imagerie satellite en vue directe, les routes et noms de rues n'y figurent pas encore.

Quelques éléments basiques pour se repérer

En quittant Nadym en direction de l'Ouest, il est possible de visualiser toute une série de photos Panoramio qui jalonnent le parcours de l'ancienne voie ferrée 501.

Coordonnées de Nadym 65°32'10.28"N 72°31'18.53"E

Coordonnées pour accéder à ces photos 65°40'30.79"N 71°47'31.62"E

Cette portion de terrain sur GE



Ce n'est pas la peine d'attendre le train à la gare suivante ......



Panoramio


Bonne découverte à tous du tracé de la voie ferrée 501