Bravo à Ivanovitch qui décroche la fonte ! Voilà la réponse à mon défis ! Bonne lecture et au prochain défis !
29°27'20.61"S 71°17'38.09"O
Que faire si l'on habite dans un endroit isolé, où ne sont
disponibles ni réseaux d'eau potable, ni barrages, ni rivières, et où il ne
pleut pratiquement jamais ?
Jusqu'à présent, les nombreuses communautés rurales dans ce cas étaient
obligées de ramener des bidons d'eau à pied, parfois très loin et sur des
chemins escarpés.
Depuis le milieu des années 80, une nouvelle solution s'offre à eux :
"récolter" le brouillard. Ces fines gouttelettes d'eau d'un diamètre
de 2 à 5 micromètres sont si petites qu'elles ne tombent pas jusqu'au sol,
(contrairement aux gouttes de pluie qui sont dix à cent fois plus grosses). En
l'absence de végétation, les gouttelettes de ces brouillards persistants sont
emportées par le vent, sans jamais irriguer le paysage
15 000 litres
d'eau par jourChungungo, au Chili, est l'un des endroits les plus secs au monde. Pourtant,
c'est là que les premiers filets à brouillard ont été installés. Cent panneaux
de polypropylène de 4 mètres de haut sur 12 mètres de large récoltent ainsi 15
000 litres d'eau en moyenne par jour. L'eau s'écoule le long des filets, puis
elle est récoltée dans des gouttières et stockée dans des réservoirs.
Cette technique est toutefois réservée à des sites bénéficiant de conditions
particulières. Les sites les plus favorables sont les montagnes côtières, où se
condensent les embruns venus de la mer. La base des stratocumulus riches en
humidité se situe à des altitudes entre 400 et 1000 mètres.
Un minimum de 90 jours de brouillards par an est nécessaire pour une
utilisation domestique. Les filets doivent être installés sur une crête,
perpendiculairement au vent. Les mailles de polypropylène extraient 30% de
l'humidité brouillard en moyenne, soit 17 à 42 litres d'eau par mètre carré et
par jour.
[/url]Les leçons à tirer de l’expérienceCeux qui ont vécu les soubresauts de l’aventure d’El Tofo en retiennent les
leçons suivantes.
D’abord que les capteurs de brouillard sont efficaces. À preuve, les travaux
réalisés par un nouveau réseau de spécialistes qui appliquent cette technologie
dans différentes régions arides du globe.
Ensuite, qu’il est toujours indispensable de bien connaître la situation
sociale et d’obtenir la collaboration et l’adhésion de la population — ce
qui a été impossible dans le cas qui nous intéresse compte tenu des
circonstances — pour qu’un projet de développement soit viable.
« Il faut surtout retenir qu’une technologie, si merveilleuse
soit-elle — ce qui est le cas des capteurs de brouillard —, est
toujours appliquée dans un contexte social auquel il faut accorder autant
d’attention qu’aux questions techniques », conclut Chris Smart.
[url=http://www.idrc.ca/fr/ev-30617-201-1-DO_TOPIC.html][/url]
Il faut préciser que les filets à brouillard ont été enlevés
sur les crêtes d’El Tofo car les autorités ont estimés cette manière peu fiable
et ont décidé de construire un pipeline entre le village et un fleuve . Le
projet à donc été abandonné, mais il reste utilisé dans bien d’autres endroits
dans le monde !
Voilà pour les explications !
Merci pour votre attention et désolé pour les retards !
A+
Ze-maper