Un petit sous-marin bleu!

48°51'34.55"N   2°13'36.78"E

Bien vu .
J'ai cherché des photos et l'historique de ce sous-marin mais je n'ai rien trouvé , dommage .

http://www.routard.com/mag_reportage/12/1/capitaine_momo.htm

;-)

Etonnant ce truc, bonne trouvaille!



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Merci pour le lien , je me demande ce qu'il pouvait bien en faire

Ben c'est dit dans le lien ! ! ! !

Salle pour banquet et réunion !

Bien vu zapping007

:kkk:

Bravo zapping007!

Belle trouvaille zapping007 !!!

Je ne pense pas qu'il ai fait contruire un sous-marin pour en faire une discothèque ,salle de réunion ou autre .

Mac Cany a écrit:

Je ne pense pas qu'il ai fait contruire un sous-marin pour en faire une discothèque ,salle de réunion ou autre .

Et moi oui, sinon à quoi d'autre Abidjan à 1 m de profondeur c'est pas TOP !

Le Routard a écrit:

Un sous-marin sur la Seine ? Qui plus est, à vendre ! Cela sonne comme une bonne blague. La nouvelle est pourtant tout à fait sérieuse. Maurice Delignon, français de 72 ans, alias capitaine Momo, cherche en effet à se séparer de son C105 : une réplique du Skipjak américain sorti des chantiers navals de l’US Navy en 1959.
Construit en Côte d’Ivoire, où Maurice Delignon vécut près de trente ans, le sous-marin, un temps aménagé en restaurant avant de se transformer en cabaret au milieu des années quatre-vingt-dix était loué jusque-là pour des mariages, des comités d’entreprise ou des soirées privées. Équipé d’une cuisine, d’un bar (en acajou), d’une piste de danse et de nombreux canapés et fauteuils évoquant le monde imaginaire de Jules Verne, le sous-marin de 22 m de long pour 5 m de large est mis à prix 3,5 millions de francs (550 000 euros). « Il ferait une excellente boîte de nuit », estime son propriétaire. Il est vrai que côté isolation phonique, on ne saurait rêver mieux !





La vie de Maurice Delignon ressemble à un roman. Expatrié en Afrique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, « pour tenter ma chance », explique le vieil homme. L’ébéniste développe dès les années cinquante des projets ambitieux. Inventeur dans l’âme, il dessine ainsi en 1957 un véhicule surnommé « Baby Brousse » : un tout-terrain produit à 50 000 exemplaires dans les usines ivoiriennes, à partir du châssis d’une 2 CV. Un projet qui finira par retenir l’attention de Citroën et reviendra en France sous le nom de Méhari. Maurice Delignon s’attache dès lors à un projet plus farfelu. La construction d’un sous-marin dans le port d’Abidjan ! Le projet mettra près de six ans à voir le jour. « Le résultat ne sera pas tout à fait à la hauteur de mes espoirs », explique le menuisier. Le submersible a en effet une autonomie relativement réduite et il ne peut plonger à plus d’un mètre de profondeur. Mais le « Yellow Submarine », comme le surnomment les Abidjanais, en hommage aux Beatles, connaîtra tout de même un formidable succès. Transformé en restaurant, il restera pendant plusieurs années l’endroit le plus branché de la capitale ivoirienne.
Après son retour en France, dans le courant des années quatre-vingt, Maurice Delignon emporte avec lui son joujou. « Le transport a été épique. Il a fallu une grue gigantesque pour transporter le sous-marin. Et un immense container pour l’embarquer dans le cargo. Et enfin toute une série de remorqueurs pour lui faire remonter la Seine du Havre jusqu’à Paris », se souvient notre capitaine Nemo, encore amusé par le regard interloqué des promeneurs sur les rives du fleuve.
Un moment amarré au pied de la tour Eiffel, le submersible déménage au début des années quatre-vingt-dix entre le pont de Puteaux et le pont de Suresnes. Il y accueille pendant dix ans les rallyes du quartier (nombreux dans le 16e) et des soirées privées (« parfois olé, olé », plaisante Maurice Delignon).





Après avoir connu des nuits mémorables... « Pour le lancement d’une compil des Beatles, le sous-marin a été entièrement repeint et rebaptisé. Puis une bande de Chippendales est venue se produire et nous avons entièrement réaménagé la salle, avec loge de spectacle et tout et tout », explique le propriétaire. Le submersible se prépare aujourd’hui à une nouvelle vie. Maurice se dit fatigué de louer son bateau. Lassé par « trop de paperasserie, trop de soucis ». Sans compter l’entretien qui coûte tout de même assez cher ! Notre retraité souhaite aujourd’hui se reposer un peu. C’est pourquoi, la mort dans l’âme, il envisage de se séparer de son bébé. « Cela me fend le coeur, mais je dois passer à autre chose », répète-t-il à l’envi. Autre chose ? Et capitaine Momo de sortir de derrière les fagots une maquette de maison. « Je travaille actuellement à l’élaboration de résidences secondaires en kit ». Infatigable bricoleur !

Renseignements : 01-40-50-03-11.



Texte : Baudouin Eschapasse. Photo : Baudouin Eschapasse
Mise en ligne le 30 octobre 2001