Saviez-vous que 25 000 tonnes de crème solaire déversées dans les océans chaque année, cela correspond à 48 litres déversées dans les océans chaque minute à l'échelle de la planète?
Un chiffre fou dévoilé par la Fondation pour la nature et l'homme, que valide Jérôme Labille, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) d'Aix-en-Provence.
Selon ses calculs, pour une seule plage de Marseille, il a obtenu le chiffre de 52 kg de crème solaire qui finit chaque jour dans la Méditerranée en été. Or, même si l'on manque encore d’informations sur l’impact réel de cette pollution : il y a déjà des certitudes. La première est que certains filtres solaires chimiques sont toxiques pour les coraux, que d’autres s’accumulent dans les racines des posidonies, une herbe aquatique essentielle à la vie sous-marine en Méditerranée. Certains chercheurs s'interrogent sur la possibilité que certaines molécules, notamment des perturbateurs endocriniens, ne se retrouvent dans la chaîne alimentaire via les poissons ou les coquillages.
En cause : la crème solaire qui ne reste pas totalement sur la peau quand on se baigne. Les scientifiques estiment que 25% de la quantité de crème étalée sur le corps se dilue dans la mer au bout de 20 minutes de baignade. Et c'est une moyenne. C'est pour cela qu'Hawaï ou et les îles Palaos dans le pacifique ont déjà interdit certains produits solaires contenant des ingrédients nocifs pour les coraux. Ce sont, par exemple, des filtres comme octocrylène, oxybenzone, octinoxate, ou certains parabens qui sont des conservateurs.
Depuis deux ans, toutes ces crèmes solaires polluantes sont d’ores et déjà interdites dans certains coins touristiques de la planète: le golfe du Mexique, Hawaï, des îles du Pacifique, où des panneaux informatifs sur les plages indiquent que seuls les filtres solaires biodégradables sont autorisés. Certaines agences de voyages le mentionnent dans leurs brochures et quelques compagnies aériennes desservant ces destinations qu’il faut protéger, distribuent des tubes de crèmes biodégradables à leurs passagers..
C’est une bonne chose également que quelques plages en France ont coupé l’eau des douches pour, d’une part économiser cette eau douce, mais également pour éviter à cette eau de rinçage toute « dégueu » et chargée de tous ces ingrédients chimiques et toxiques ne s’infiltrent dans le sable, puis dans la mer, gigantesque poubelle de notre planète d’où la vie, ne l’oublions pas, à émergé depuis 3,8 milliards d’années.
Alors, la prochaine fois que vous irez à la plage, avant de vous tartiner la margoulette (et le reste) pour frire comme des gros beignets sur le sable, ayez une pensée sur les conséquences irréversibles que cela produit et préférez porter un simple teeshirt et une casquette sous un parasol (soit disant) Anti-UV.
Sans compter que si vos crèmes solaires ne se dilueront pas dans l’eau, (chargées de perturbateurs endocriniens et des filtres comme octocrylène, oxybenzone, octinoxate, ou certains parabens qui sont des conservateurs) elles seront absorbées par la peau (eczéma, dermatite et autres cancers de la peau) accentué par un vieillissement de la peau dû au Soleil et patati et patata..’
Ceci étant dit, c’est votre vie, votre corps, à vous de les gérer comme cela vous semble bon. Mais pensez au coraux et à la faune marine et à votre peau. 

Des liens >>ICI<< et >>Là<<

PS: un dernier petit truc si vous tenez absolument vous exposez sans risque au Soleil, mais en évitant toutefois les rayons nocifs pour votre peau:


Afin d'éviter les coups de soleil douloureux et dangereux, il suffit de se rappeler une règle simple:
Lorsque les ombres des objets sont plus longues que les objets eux-mêmes, l'altitude du Soleil est inférieure à 45 degrés et le Soleil n'est pas très dangereux. En revanche, lorsque les ombres sont plus courtes que les objets, la prudence est de rigueur, car l'altitude du Soleil est supérieure à 45 degrés.

Tiré d'un livre personnel d'astronomie-astrophysique.


Bronzez intelligent!
La bonne journée.