Jouant tour à tour des rôles de truand, de cow-boy, de gladiateur ou de soldat, producteur audacieux qui aura contribué à la disparition du vieil Hollywood, l’acteur est mort mercredi 5 février, à l’âge de 103 ans.

Nous aura fait rêver quand nous étions mômes...

RIP Kirk.


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Le dernier monstre sacré du cinéma R.I.P  

Il bénéficie en effet d'une cinématographie importante en quantité et en qualité où l'on trouve des "musts". Il y a aussi plusieurs films (des westerns par exemple) qui ne méritent pas de téléchargement...

Spartacus (de Kubrick) est emblématique en effet. "Je suis Spartacus". Non, je ne suis que Rutabagus, snif !...
C'est un des meilleurs films hollywoodiens d'aventure et KD y est magnifique. Il est Spartacus et Spartacus est Kirk !

Son meilleur film à mon pas-humble avis, c'est évidemment Les Sentiers de la gloire (de Kubrick) qui n'est pas forcément une dénonciation de la guerre et de son absurdité comme on peut le lire un peu partout mais une critique précise du corps militaire, de l'armée, des hauts officiers (ici français) qui jouent sur une carte aux petits soldats de plomb en n'ayant que peu (ou pas) de considération pour leurs soldats. Pour cela, le film, qui date de 57, a été interdit en France jusque dans les années 70 !
KD est parfait dans le rôle du capitaine (ou colonel, je ne sais plus) qui défend des soldats condamnés par la politique militaire alors qu'ils sont innocents (ils ont été tirés au sort !).

Dans La Vie passionnée de Vincent van Gogh, il est crédible dans le rôle principal mais c'est le film qui est trop hollywoodien et pas assez réaliste.  

Les Ensorcelés est un très bon film sur l'industrie du cinéma/Hollywood et KD y est parfait (il connaît le milieu évidemment) en tant que producteur.

Nimitz est un film de SF sympa (empêcher ou non l'attaque de Pearl Harbour) mais KD n'y est pour rien.

Il y en a d'autres évidemment...

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J'avais lu son autobiographie "Le Fils du chiffonnier" à sa sortie, qui est intéressante, qui se laisse lire, sans plus.
Mais je me rappelle un passage où il évoque ce qu'il a subi en tant que juif dans les USA des années d'avant-guerre (2e) lorsqu'il avait environ 20 ans : Il avait travaillé dans un camp de vacances où la gérante s'était éprise de lui et injuriait les juifs à tout bout de champ sans savoir que KD était juif... Le dernier soir, ils avaient de nouveau couché ensemble et, pendant l'acte, KD lui susurrait à l'oreille que c'était un pénis juif qu'elle avait dans son vagin (il utilisait d'autres mots...).

Pauvre et juif, cela a façonné son superbe destin !

(time.com)

Paix à son âme.

Nous avons nous aussi notre monstre sacré.