Bugarach Aude 42°52'40.74''N 2°21'00.74''E
La montagne de
l'Aude et ses galeries souterraines seront interdites d'accès aux
alentours de cette date annoncée par des tenants de l'apocalypse comme
celle de la fin du monde.
Objectif : dissuader un éventuel afflux "d'illuminés" qui seraient tentés d'y trouver refuge. Le pic de
Bugarach (Aude) et ses galeries souterraines seront interdits d'accès le 21 décembre, date annoncée par des tenants de l'
apocalypse comme celle de la fin du monde. Les accès seront également interdits
trois jours avant et un ou deux jours après, a indiqué vendredi le
préfet Eric Freysselinard à Carcassonne.
Les théories,
volontiers fondées sur une interprétation du calendrier maya, abondent
sur internet qui font du pic de Bugarach un des endroits sur le globe où
se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre. Le pic,
avec ses 1.231 mètres et son impressionnant profil évoquant une piste de
lancement ou d'atterrissage, se prête à de telles théories, dans des
Pyrénées cathares qui fourmillent elles-mêmes de légendes sur les
Wisigoths, les Templiers ou les trésors cachés. Le pic ou pech de
Bugarach serait pour certains un garage abritant le vaisseau qui
emmènerait les privilégiés préservés de la fin du monde.
"Nous attendons surtout beaucoup de journalistes"
L'éventualité
d'une affluence de mystiques, mais aussi de curieux a ainsi poussé les
autorités, non seulement à interdire les accès au mont lui-même, mais à
boucler préventivement tout le secteur autour du 21 décembre. Une
centaine de policiers et de pompiers contrôleront les accès au village
de 200 âmes niché au pied de la montagne, dont la tranquillité a été
passablement perturbée par sa récente notoriété. Il s'agira d'un
"dispositif de liberté encadrée", a dit le préfet. Si les visiteurs se
pressaient trop nombreux, l'accès au village ne serait plus filtré mais
bloqué lui aussi, a-t-il dit à la presse. Pour autant, le préfet a
envisagé la possibilité qu'en fait les journalistes en quête d'insolite
soient plus nombreux que les visionnaires et les touristes.
"Nous
attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette
fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt
des curieux dans des quantités impossibles à déterminer. Nous attendons
surtout beaucoup de journalistes", a-t-il dit.
Ainsi, c'est plus
pour assurer la sécurité des personnes sur un terrain escarpé que pour
prévenir le mouvement d'une foule inspirée qu'un dispositif de sécurité
est mis en place, a-t-il dit. Les autorités surveillent quand même
internet. Cette surveillance n'a révélé jusqu'alors aucun risque
d'afflux, aucune manipulation par une secte quelconque ni aucun appel au
suicide collectif, a-t-il dit. Mais il a reconnu que les autorités
étaient confrontées au défi inédit d'un "phénomène informe qui tourne
autour de la rumeur".
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Je vais quand même tenter ma chance j'ai peur