A une cinquantaine de kilomètres de la frontière canadienne, dans le parc naturel "Judge C. R. Magney", coule une rivière, la Brule (est-ce là qu'il y a le feu à la rivière ?   ).
 47°49'45.14"N 90° 2'57.61"W

A environ deux kilomètres avant de se jeter dans le lac Supérieur, un éperon rocheux coupe la rivière en deux, la partie de droite chute de quelques mètres et continue dans son lit, tandis que la moitié gauche chute dans une marmite de géant (devil's kettle en anglais, qui signifie bouilloire du diable) et disparaît.


 source

La logique voudrait que cette moitié gauche resurgisse un peu plus loin dans la rivière ou éventuellement quelque part dans le lac Supérieur.
Or, rien, absolument rien n'indique où réapparaît toute cette eau. Des colorants ont été versés, des balles de ping pong et d'autres objets hétéroclites ont été jeté dans la marmite, en vain.
Ce la pourrait se comprendre si la roche était tendre, comme le calcaire, dans lequel l'eau peut creuser des galeries de plusieurs dizaines de kilomètres mais ici, il s'agit de basalte volcanique très dur.
Le mystère persiste.

Dans le wikipédia du parc naturel, quelques informations supplémentaires.

Bonnes fêtes.

Je pensais que le diable aimait plutôt le feu, mais il a le droit de se désaltérer aussi.
Une bien surprenante énigme Cramion 

Des centaines de photos mystérieuses chez Flickr mais toujours aussi rafraichissantes.
C'est là-dedans que l'eau s'engouffre et ne ressort nulle part :
 source

Comment une moitié de rivière peut-elle disparaître sans laisser de trace et laisser les géologues (et autres scientifiques) tellement passifs.
Par exemple, pourquoi ne pas détourner cette moitié de rivière dans la partie "normale".
Ainsi asséchée, il serait peut-être possible d'explorer les entrailles du mystère, ce qui révélerait peut-être de nouveaux pans de science.
J'ai lu quelque part (mais je ne sais plus où) que des eaux de surface ou souterraines s'infiltrent en grandes quantités sous terre jusqu'au magma où elles interagissent avec des éléments existants en profondeur pour en modifier les caractéristiques et il en résulte des effets en surface. C'est une avancée de la science assez récente.
Ne serait-ce pas une de ces sources d'eau "magmatique", sachant que la rivière coule sur du basalte volcanique, près de failles tectoniques ?
Je dis ça, je dis rien.  

Du coup, en cherchant sur internet, j'ai retrouvé l'article traitant de l'eau dans les magmas, le voici ici en pdf. C'est scientifique mais très compréhensible.

Hyper intéressant, merci Cramion   ça explique bien des mystères.