Sujet: Le Volcan, la Scène Nationale du Havre / Bibliothèque Oscar Niemeyer Auguste Perret MS DRONE Lun 03 Jan 2022, 22:37
winnie a écrit:
Alors, vous l'avez trouvé comment, ce message ? C'est de la bombe, non ?
De la bombe bébé ! (on est à l"a mode qui trotte" en Savoie comme vous pouvez le constater)
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Au Havre aussi, il y a un volcan. Si si... C'est d'ailleurs ce qu'on remarque en premier dans le centre : cette réalisation hors norme concomitante de la reconstruction de la cité par Auguste Perret. Il s'agit bien-sûr de l'Espace Oscar Niemeyer, le célèbre architecte, qui a de son propre aveu réalisé l'une de ses œuvres maitresse. Certainement une tarte à la crème pour les locaux comme Jean-Louis, mais un étonnement pour les autres.
Le Volcan, la Scène Nationale du Havre à gauche, et la Bibliothèque Oscar Niemeyer à droite :
49° 29.465'N 0° 6.428'E
49° 29.395'N 0° 6.417'E
Prenons de la hauteur, c'est souvent instructif :
Hélas, en ce moment, tous les spectacles sont annulés. On aurait pu y admirer ces jours-ci la mise en scène suisse de Roméo et Juliette.
Les compatriotes de jmst s'invitant chez Jean-Louis, cela aurait pu payer !
Allez, voyons voir ce qu'on manque. Voici un extrait dans une version antérieure de cette poésie corporelle malgré tout, car ils vont bien finir par revenir sur les rives de la Manche les petits suisses !
Répondre "je n'ai rien à cacher" en matière de vie privée revient à affirmer : "je me moque de la liberté d'expression parce que je n'ai rien à dire" ou "je me moque de la liberté de la presse parce que je n'ai rien à écrire". EDWARD SNOWDEN..
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Sujet: Le Volcan et la reconstruction du Havre - Seine Maritime -Normandie - FRANCE Mer 05 Jan 2022, 16:49
ivanovitch a écrit:
Au Havre aussi, il y a un volcan. Si si... C'est d'ailleurs ce qu'on remarque en premier dans le centre : cette réalisation hors norme concomitante de la reconstruction de la cité par Auguste Perret.
La présence du "Volcan" dans ma ville natale ne préjuge en rien de mon intérêt affiché pour le Cumbre Vieja. Non, ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Je suis simplement interpellé par l'affirmation de cette "concomitance" supposée, entre la réalisation du chantier "Perret" et la réalisation de la Maison de la Culture, sur les plans d’Oscar Niemeyer.
Je crois que tout le monde s'accorde à dire que la reconstruction du Havre s'est achevée en 1964, avec la disparition des derniers bidonvilles.
Le chantier du Volcan s'est déroulé plus de quinze ans après, de 1978 à 1982 (j'avais déjà déserté la ville !!).
La petite histoire retiendra peut-être une raison à ce retard. Le Havre étant construit sur une zone de marais, la construction des grands ilots du centre ville aurait provoqué, par reflux, la formation d'une immense poche d'eau sous la place Gambetta. Le projet de reconstruction du Grand Théatre (devenu Maison de la Culture, jusqu'ici hébergée par le Musée Malraux) exigeait de ne pas creuser de fouilles. On disait que construire ici un édifice en profondeur entraînerait la chute de tous les immeubles aux alentours !!!
jmst me demandera peut-être mes références ? Je n'en ai pas, et je ne les ai pas cherchées. Je vous transmets simplement ce que j'ai entendu dire. Mais la vérité ne se résume-t-elle pas à ce qui reste dans la mémoire collective ?
Je vous souhaite bien le bonsoir !!
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Sujet: Volcan de Lemptégy Jeu 06 Jan 2022, 11:06
winnie a écrit:
En plus, le puy se situait dans une vallée desservie (à l'époque) par une voie ferrée.
Sujet: Fontaines de la Mairie, Le Havre Jeu 06 Jan 2022, 19:15
Eau de mer, eau douce... Toute une histoire au Havre. En témoignent les fontaines de la place de la Mairie :
49° 29.563'N 0° 6.483'E
Jeu d'eau ou jeu d'ombre ?
49° 29.582'N 0° 6.477'E
On peut observer ci-dessous des fontaines "boule" un peu particulières. Ces fontaines «boule» sont composées de deux parties:
[*]une sphère de pierre en granite, polie et pouvant peser jusqu'à plusieurs tonnes. [*]un socle comportant une base concave sphérique de même courbure que la sphère.
Au centre du bloc, une arrivée d'eau permet de le séparer de la sphère, laquelle flotte ainsi sur un film de liquide incompressible. Lubrifiée, elle lui est ainsi possible de tourner sur le socle, et même d'être mise en mouvement d'une simple pression d'un doigt.
Répondre "je n'ai rien à cacher" en matière de vie privée revient à affirmer : "je me moque de la liberté d'expression parce que je n'ai rien à dire" ou "je me moque de la liberté de la presse parce que je n'ai rien à écrire". EDWARD SNOWDEN..
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Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Jeu 06 Jan 2022, 21:35
jeanlouis.hucy a écrit:
la reconstruction du Havre s'est achevée en 1964, avec la disparition des derniers bidonvilles.
J'ai lu la même histoire concernant la reconstruction de Brest, dans une BD d'Etienne Davodeau qui s'appelle Un homme est mort.
1950. La guerre est finie depuis cinq ans. De Brest il ne subsiste plus rien. Brest est un désert. Il faut tout reconstruire. 1950. Brest est un immense chantier. Une nouvelle ville va surgir, rectiligne, ordonnée, moderne. Ce sera Brest-la-Blanche qui très vite deviendra Brest-la-Grise. 1950. C'est la grève. De violents affrontements surviennent lors des manifestations. La police tire sur la foule. Un homme est tué. Édouard Mazé. Un peuple entier accompagnera son cercueil.
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Sujet: La Maison de l'Armateur - Le Havre - Seine-Maritime - Normandie - France Dim 09 Jan 2022, 12:35
Bonjour
Commençons par le commencement.
En attendant que Okapi nous présente sa vision architecturale de la Ville du Havre, je vous propose, en guise de préambule, de nous arrêter devant la maison la plus ancienne qui soit actuellement visible au Havre. Je veux parler, bien sûr, de LA MAISON DE L'ARMATEUR :
Idéalement située, à la pointe de l'ile de Saint-François, à la conjonction de l'Avant-Port, du Bassin du Roy et du Bassin de la Barre, elle occupe ce qui fut le noyau originel de la ville, le lieu de Grasse.
L'architecte Paul-Michel Thibault (1735-1799), nommé en 1785 architecte chargé des fontaines publiques, achète en 1784 un entrepôt et décide vers 1790 d'y construire une maison dans un quartier du Havre qui attire les plus fortunés. Par son organisation, ses proportions, l’usage de colonnes et ses ornements inspirés de l’antique, la façade en pierre de Caen est caractéristique du style néo-classique et se distingue de l’architecture traditionnelle du quartier. Il l'habite à partir de 1795.
En 1800, Martin-Pierre Foäche (1728-1816), riche négociant, achète la maison pour en faire sa résidence familiale d’hiver et y installer les bureaux de sa maison maritime, d'où le nom de Maison de l'Armateur que l'hôtel porte aujourd’hui. Pour son agencement, il fait appel à l’architecte Pierre-Adrien Pâris (1745-1819), ancien dessinateur du cabinet du roi. L’intérieur est particulièrement soigné. Les parquets de bois rares et exotiques côtoient les sols de pierre à motifs géométriques. On retiendra l’originalité des cinq niveaux, avec des pièces se succédant en plan rayonnant autour d’un puits de lumière octogonal :
Ce puits de lumière central crée une déambulation originale, prétexte à la découverte d’objets souvent luxueux, venus du monde entier grâce au commerce maritime alors en plein essor.
Au sommet, une verrière conique apporte la lumière :
La Maison de l'Armateur évoque l'implication des négociants et armateurs havrais dans le commerce triangulaire (la traite négrière au Havre mérite un développement particulier), dénoncé alors par des Havrais comme l’écrivain Bernardin de Saint-Pierre.
Successivement transformée en hôtel de voyageurs (hôtel des États-Unis, hôtel d’Helvétie) puis en immeuble de rapport, elle a été miraculeusement sauvée des bombardements de 1944. Classée monument historique en 1950, elle est achetée par la Ville du Havre en 1954. Très endommagé, menacé de destruction, l’édifice est finalement sauvé et, au terme d’une longue campagne de restauration, ouverte au public en 2006.
Son décor sculpté dans le bois est de plus en plus recherché au fur et à mesure que les yeux s’élèvent : colonnes adossées fuselées, corniches sculptées. La salle à manger comprend de belles figures sculptées, des médaillons à l’antique ; les salons, comme dans les riches hôtels, des parquets de bois précieux.
Les archives et portraits de la famille Foäche, ainsi que ceux des Bégouën-Demeaux, ont été la source d’inspiration du projet muséographique de cette demeure, qui n’est ni tout à fait un musée ni tout à fait une habitation privée. Quelques pièces sont traitées à la manière de salles d’exposition présentant la ville, son port ou ses négoces. Les autres sont les appartements, les cabinets de curiosité, la bibliothèque ou le cabinet de travail d’un riche négociant Havrais qui aurait pu connaître Louis XV et dont les enfants, succédant au père, seraient morts aux environs de 1850.
... et une tentative compliquée pour trouver le même angle en version GE
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Sujet: Le Chapeau de Napoléon - Sanvic (Le Havre) - Seine Maritime - Normandie - France Sam 15 Jan 2022, 20:54
Bonjour à tous
Je prépare un petit circuit de tous les lieux intimes de ma vie havraise. Pour vous faire patienter je vous présente l'un de mes lieux "fétiche" : le Chapeau de Napoléon, au fil du temps et de mes souvenirs.....
49°30'7.65"N 0° 5'34.27"E
Courant 1970 - Scan d'une diapositive - avec ma première voiture !!
Septembre 2004
Juin 2013
Octobre 2019 - avec vue sur le "Catène de Conteneurs"
Ce petit camping était situé, à la fin des années 50, là où est aujourd'hui le parking des Jardins Suspendus. Le gardien en était le père de mon meilleur ami, Norbert. En arrière plan, le paquebot FRANCE - La photo doit donc dater de 1965
Le même lieu au début des années 50, avec le paquebot "United States".
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Sujet: Le Havre, Seine Ven 21 Jan 2022, 12:08
Ma grande naïveté me laissait penser que la Seine était un axe majeur de transport maritime.
Mais lorsque l'on regarde les images Google Earth, on se rend vite compte qu'il n'y a qu'un seul navire qui circule sur l'embouchure du fleuve : 7 fois le même !
190 mètres de long. 49°29'10.92"N 0°30'15.87"E
Sous le pont de Tancarville 49°28'18.24"N 0°27'46.98"E
49°26'49.95"N 0°24'04.63"E
49°26'16.09"N 0°20'57.89"E
Sous le pont de Normandie 49°25'48.81"N 0°16'21.01"E 49°25'48.46"N 0°13'04.16"E
La haute mer, presque. 49°25'58.02"N 0°07'50.94"E
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Sujet: Le trafic maritime et fluvial en baie de Seine - Normandie - France Ven 21 Jan 2022, 21:56
Bonsoir
winnie a écrit:
Ma grande naïveté me laissait penser que la Seine était un axe majeur de transport maritime.
C'en est un, mais à l'échelle française.
Tu as ciblé tes vues sur l'estuaire. Mais là, ne circulent que les navires maritime en provenance ou à destination de Rouen, qui sont assez peu nombreux, et dont le passage est dépendant de la hauteur de la marée. En clair, s'il y en a quelques uns, ils se suivent, sinon, il n'y en a pas : ils sont en rade, ou à quai.
Le trafic fluvial (les péniches) passe par le canal de Tancarville : rien dans l'estuaire.
Quant au trafic maritime du Havre, il se fait avec de gros navires. Les jours où il en entre, ou bien il en sort, plus d'un à l'heure, est un jour faste :
Sujet: canal de Tancarville, Seine-Maritime, France Dim 23 Jan 2022, 07:46
jeanlouis.hucy a écrit:
Le trafic fluvial (les péniches) passe par le canal de Tancarville : rien dans l'estuaire.
J'avais repéré ce canal, mais je n'y avais pas prêté attention plus que ça. Il a été inauguré en 1887, et sur la moitié de sa longueur, il est longé par des zones industrielles pas très glamours, et pour l’autre moitié, par des pâturages.
Le canal vu depuis le pont de Tancarville. Le Havre est à l'horizon. 49°28'28.33"N 0°27'45.89"E
Pour se faire une idée du gabarit des navires maritimes et des péniches. La péniche fait 128 mètre de long ! 49°28'22.57"N 0°27'38.40"E
Les éclusiers jouent au Tetris. 49°28'23.16"N 0°27'13.37"E
La même écluse 49°28'23.18"N 0°27'08.35"E
Sur ce canal, rien n'arrête les pêcheurs... 49°29'49.37"N 0°12'49.73"E
... pas même un environnement pas très folichon. Je comprends mieux la prière "priez pour nous, pauvres pêcheurs".
Sur le canal, il y a de la place pour tous : gros bateaux... 49°29'55.46"N 0°12'02.06"E
... et frêles esquifs. 49°29'53.16"N 0°12'06.05"E
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Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Lun 24 Jan 2022, 12:49
Pour ma part je vous propose simplement quelques vues SV, et quelques photographies personnelles :
49°29'27.66"N 0° 6'3.61"E
Bonne journée
jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)
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Sujet: LE HAVRE INTIME de JEAN-LOUIS - Normandie - France Mar 25 Jan 2022, 18:48
Bonjour à tous
Comme promis, je vous invite à une petite promenade autour de ce que LE HAVRE fût pour moi, de 1947 à 1968. Rien d'objectif ici : rien que des souvenirs et quelque peu de nostalgie :
Mon acte de naissance fait mention que je suis né au 9 rue Guillaume le Conquérant - LE HAVRE, à 17 heures. C'est bien là que se situait, jadis, la Maternité du Havre. Vous verrez, tout au long de cette promenade que les lieux de mon enfance ont vécu. Plus rien aujourd'hui ne ressemble à ce qui fût, à mon époque. Du berceau au tombeau, la Maternité est devenue une espèce de mouroir. Tout un symbole pour moi !!
Voici maintenant ma maison natale, qui fut mon domicile de janvier 1947 à mars 1952. Pas de repère, pas de coordonnées (du moins provisoirement !!) Pourquoi ? La réponse est >>> ICI <<<
Je complète ces vues GE et SV par quelques photos personnelles, datant du 16 septembre 2021 :
Et maintenant, voici la maison que mon papa a fait construire en 1951. J'y ai habité d'avril 1952 à septembre 1968, et ma maman y est restée ensuite. Toujours pas de référence, et l'explication est >>> LA <<<
Tout d'abord, voici maintenant la maison dans son jus, photos NB d'époque. Votre serviteur (5 ans), au premier plan dans le jardin. Mon papa, derrière la fenêtre ouverte :
Quelques vues de la maison, au fil des années :
En 2002 !
En 2006, quand elle fût vendue, après le décès de ma maman.
Le 16 septembre 2021
A une certaine distance, rue Jeanne d'Arc à Sanvic (aujourd'hui rue Colette au Havre) se trouvait la maison de mon Grand'Père :
49°30'39.13"N 0° 5'58.05"E
Au cours de la seconde moitié du XXè siècle, l'arrière de la maison fut rogné, lors du percement de la rue Louis Siefridt :
Telle qu'elle était en 1938
Telle que je l'ai retrouvée, le 16 septembre 2021
En 1952, je suis entré en CP à l'Ecole Jules Ferry :
49°30'21.70"N 0° 6'17.48"E
Mais ce n'était pas celle là. La mienne, avec son grand préau intérieur couvert d'une immense verrière, a été démolie. Et à la place, cette école banale, reconstruite sans âme :
A l'Ecole Jules Ferry, je ne suis resté que quatre ans. Le CM2, à la rentrée 1956, je l'ai fait à l'Ecole Colette, qui venait d'ouvrir :
49°30'32.94"N 0° 5'31.87"E
Mais ce n'était pas celle là. La mienne était installée dans des baraquements provisoires, pendant que s'érigeait le grand bâtiment, là-bas derrière :
A la rentrée 1957, c'est l'entrée en sixième au Lycée. Mais alors, il n'y avait que deux lycées en ville, et les 6è et 5è du mien étaient installées à l'autre bout de la ville, là où est cet immeuble :
6sv : 49°29'26.23"N 0° 9'10.22"E
Cette annexe de mon lycée (Ah, les séances de ciné-club du samedi après-midi !!) a été démolie, et remplacée par cette HLM :
En juin 1958, c'est la première communion en l'église Saint-Denis, un mois avant le décès de mon papa :
49°30'22.28"N 0° 6'0.04"E
Et encore une photo prise le jour de ma ballade mémorielle, le 16 septembre 2021 :
A l'entrée en 4ème, en 1959, je réintègre l'établissement principal du Lycée, juste entre la caserne de pompiers et la caserne des Douanes :
49°29'51.44"N 0° 7'25.98"E
Là encore, tout a été bouleversé : le grand corps de bâtiment aux escaliers majestueux, le long de la rue de Tourville est remplacé par un garage à vélo, et un grand bâtiment moderne coupe la cour de récréation en deux. Seuls subsistent le pavillon d'accueil, avec le bureau de Directeur (à droite) et les ateliers de chaudronnerie (tout au fond) :
Et en 1963, nouveau déménagement : les sections "commerciales" de ce Lycée Technique sont transférées à Caucriauville, dans le nouveau lycée en cours de construction :
49°30'56.32"N 0° 9'51.76"E
Super souvenir que cette année de terminale : une classe de 9 élèves, avec des profs sympa, dans le chantier de ce qui n'était pas encore le lycée Robert Schuman. L'accès se faisait par une passerelle de chantier, au dessus de "douves" boueuses et impraticables :
En 1964, après moult hésitations et tergiversations, j'intègre l'Ecole Supérieure de Commerce :
49°29'19.82"N 0° 6'10.98"E
Et là encore, cette école d'aujourd'hui n'est pas celle que j'ai connue. L'entrée principale était alors située ici, dans ce vaste hall monospace, habillé d'un magnifique escalier hélicoïdal aux toutes petites marches :
Dans un premier temps, l'accès de l'école a été transféré à l'angle des rues Arthur Honneger et Richelieu, avant que l'Ecole ne migre définitivement vers les Docks.
Petites photos personnelles du 16 septembre 2021 :
Si l'amphithéâtre (où j'ai suivi la leçon inaugurale dispensée par André Bettencourt - celui qui a donné son nom à Liliane !!), était alors situé à gauche de l'accueil, les autres salles de cours étaient installées dans le bâtiment ici situé à droite, sur la rue Emile ZOLA, et qui fut lui aussi reconstruit à la fin du XXè siècle :
Il parait que cet ensemble accueille aujourd'hui le Centre Communal d'Action Sociale, avant qu'il ne soit bientôt (mais quand ?) reconverti en hôtel de luxe (??!!).
A la sortie de l'ESC, en août 1967, c'est le premier job, dans un établissement financier de crédit à la consommation, la SNFC :
49°29'27.88"N 0° 6'34.51"E
Ces bureaux du rez-de-chaussée, alors bardés de grilles, et dans lesquels j'ai vaguement vécu le Mai 1968, sont maintenant investis par un institut de beauté :
Le 16 septembre 2021, cela ne méritait même pas que je descende de voiture :
En septembre 1968, je quittais cette Société, juste avant que la Banque de France ne lui retire son agrément. J'ai alors postulé dans le cabinet d'expertise comptable qui m'y avait "logé" temporairement. Il était alors ici :
49°29'32.62"N 0° 6'47.98"E
Mais, bien sûr, il a déménagé deux ou trois fois depuis lors !!! Je n'ai pas eu le loisir d'en connaitre, car le Directeur de l'époque n'a pas voulu m'embaucher. J'étais trop jeune, parait-il !! Il a renvoyé la patate chaude à son collègue de Rouen qui, lui, a bien voulu de moi !!!
Voilà comment, comme tout bon havrais, j'y suis né.... pour ne pas y rester... Et comme le dit le poème :
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé C'est une pluie de deuil terrible et désolée Ce n'est même plus l'orage De fer d'acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l'eau Et vont pourrir au loin, Au loin, très loin Dont il ne reste rien.
Dernière édition par jeanlouis.hucy le Sam 21 Mai 2022, 15:59, édité 3 fois
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Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Ven 28 Jan 2022, 13:26
jeanlouis.hucy a écrit:
En attendant que Okapi nous présente sa vision architecturale de la Ville du Havre,...
Je n'y avais pas trop pensé mais Jean Louis a eu une bonne idée.
J'ai visité Le Havre durant quelques heures en 2012 (dix ans, déjà!?). J'en garde un souvenir nuancé...
Certes, c'est une ville grise (le béton brut, ça n'a pas super bien vieilli...), orthogonale et sans grande originalité à priori...
Mais toute sa beauté est dans les détails: Détails architecturaux soignées; mis en scène du paysage urbain...pour tout en reprenant le tracé de la ville d'origine; exemple remarquable de standardisation pour reconstruire rapidement la ville (personne n'a mentionné la mesure de 6m24 )...
J'évite de rentrer dans les détails (par manque de temps) mais je garde un bon souvenir de cette ville (un peu terne) mais intéressante...