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jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: Chef-de-Caux - Sainte-Adresse - Normandie - France Lun 20 Déc 2021 - 11:46 | |
| Avant Sainte-Adresse, il y a Chef-de-Caux. C’est à l’extrémité du cap de la Hève, niché sous la falaise, que s’étaient regroupés le port et les habitations du Chef-de-Caux. Mais le cap de la Hève, avant 1370, se situait là où, aujourd'hui, se trouve le "Banc de l'Eclat" : "L’étymologie, là, au moins, est d’une limpidité et d’une évidence que l’on souhaiterait souvent rencontrer. Il se trouve que le cap de la Hève, qui, autrefois, s’avançait beaucoup plus loin dans la mer, marque l’extrémité du pays de Caux. Quoi de plus naturel, dès lors, d’appeler la cité qui s’y était établie le « chef », la « tête » de Caux, Caput Caleti." (Source : Blog "Il était un Havre")"En 1370, les chroniques attestent d’un formidable raz-de-marée qui attaqua sans prévenir les côtes voisines du Havre, et fut à l’origine d’effondrements du sol par plaques tectoniques entières. C’est dans ces conditions que Saint Chef de Caux s’effondra littéralement dans la mer, et d’un seul coup. De nos jours, les spécialistes qui ont étudié ce phénomène penchent pour un formidable tremblement de terre sous marin, entre la France et l’Angleterre, qui aurait soudainement provoqué un énorme effet de Tsunami. Ce n’est donc pas la vague géante qui aurait fait s’écrouler le socle qui, au large du Havre, soutenait cette cité, mais plus vraisemblablement le tremblement de terre lui-même. Après quoi la ville soudainement tombée au niveau des flots aurait été, en quelques minutes seulement, totalement submergée par la vague géante. Il y eut très peu de survivants à la catastrophe. En fait, à peine une poignée d’habitants qui bien sûr ne purent rien sauver, et trouvèrent refuge au château de Vitanval, manoir encore situé dans le bourg de Sainte-Adresse. Par la suite, l’eau aurait continué de recouvrir, avec peu de profondeur, l’emplacement maintenant balayé de l’ancienne cité." (Source : Forum du Groupement Généalogique du Havre et de Seine-Maritime, Message de Gérard PERROT). Il semble qu’en dépit de la catastrophe qui avait détruit la presque totalité du village, le Chef-de-Caux et ce qui restait de son port, qui deviendra le fameux « port aux bateaux », conserveront néanmoins un temps, parallèlement à la nouvelle Sainte-Adresse, une activité, qui déclina cependant peu à peu, se tournant vers la pêche avant d’être totalement abandonnée. "On apercevait à l’ouest de la ville le clocher de Notre-Dame de Sainte-Adresse, qui avait succédé à celle de Saint-Denis du Chef-de-Caux, disparue comme on le sait sans que toutefois l’ancienne paroisse ait été supprimée tout à fait, car il est certain que, pendant les XVe et XVIe siècles, deux bourgs avaient continué à subsister sous les titres des deux paroisses" (« IVe centenaire du Havre », Alphonse Martin, 1917). [...] (Source : Blog "Il était un Havre")Nous verrons dans un prochain message comment et pourquoi Chef-de Caux est devenu la paroisse de Saint-Denis du Chef-de-Caux, avant de s'appeler "Sainte-Adresse". Parallèlement, on peut penser que les pêcheurs, survivants du Chef-de-Caux englouti, se soient installés à l'endroit qui est devenu, bien après le XVè siècle, Sanvic le bas.  Pour quelle raison, dans quelles circonstances le petit village, bientôt reconstruit autour d’une nouvelle église prit-il le nom de Sainte-Adresse ? C’est là un réel et coriace mystère au sujet duquel Alphonse Martin, écartant la légende de l’équipage affrontant la tempête aurait invoqué une Sainte-Adresse inventée pour la circonstance, car « seule une grande adresse était en pouvoir de nous faire rentrer dans le port », donne une explication, certes un peu plus « logique », mais qui reste à prouver : « L’étymologie de Sainte-Adresse est certainement laïque. Au XVe siècle, « ceynt » ou « caint » étaient synonymes de « ceinture ». Si l’on observe que le cap ou grouin de Caux devait servir d’adresse, suivant l’ordonnance de Charles V établissant un feu ou foyer à cet endroit, on peut supposer que le vallon de Sainte-Adresse se trouvait dans la ceinture de l’adresse, d'où : "Sainte-Adresse".» (« Histoire du Chef-de-Caux et de Sainte-Adresse », Alphonse Martin, 1881). (Source : Blog "Il était un Havre")  |
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 | Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Lun 20 Déc 2021 - 23:33 | |
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 | Sujet: Saint-Denis de Sanvic - Saint Denis de Sainte-Adresse - Seine Maritime - Normandie Mar 21 Déc 2021 - 14:43 | |
| A cet endroit de notre périple, il importe de s'intéresser au culte de Saint Denis : "Denis de Paris, Dionysius en latin, dénommé dans toute la Chrétienté médiévale saint Denis est un saint tutélaire à la vie légendaire et le premier évêque de Paris. [...] D'après les Vies de saint Denis, écrites à l'époque carolingienne [...], incarcérés dans l'île de Lutèce, Denis et ses diacres, saint Eleuthère et saint Rustique, empruntèrent les chemins, qui seront nommés rue Montmartre, rue du Faubourg-Montmartre et rue des Martyrs, pour gagner la butte Montmartre où ils sont décapités. Denis décapité aurait ensuite marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, traversant Montmartre jusqu'à un lieu qui s'appelle aujourd'hui Saint-Denis. À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s'écroula. On l'ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur." (Source : WIKIPEDIA)"Une antique légende prétend que les habitants de Sanvic et du Chef-de-Caux se partagèrent les reliques du célèbre martyr de Montmartre, dont la tête, jetée dans la Seine, était venue s’échouer sur le rivage normand." (Source : Blog "Il était un Havre")Cet évènement remontant au IIIème siècle, nous parlons bien ici du "Chef-de-Caux" qui fut englouti en 1370. "Après une dispute entre les habitants de Chef-de-Caux et de Sanvic, ils finirent par se partager le patronage du saint pour les deux paroisses et deux églises furent construites." Et d'ailleurs, d'aucuns cherchent toujours "la relique, que certains prétendent reposer au large, avec les ruines de Saint-Denis de Chef-en-Caux, emporté en 1370 par un raz-de-marée" (Source : Jérémy Davoine Photographe Amateur )En 1840, le célèbre abbé Cochet, grand archéologue normand, s’intéressa de près, mais avec les moyens de l’époque, aux vestiges de la cité disparue. Il avait en cela alerté par de nombreuses découvertes régulièrement faites par des pêcheurs sur les grèves même du pied du cap et dans les failles des rochers qui y saillissent. Ces découvertes étaient principalement des monnaies d’âges divers, des temps gallo-romains jusqu’au Moyen Age. Et figurez-vous que sans avoir eu seulement à se mouiller les pieds, profitant vraisemblablement des grandes marées, l’abbé Cochet collecta sur les grèves de nombreuses tuiles romaines, des poteries antiques intactes pour certaines, et même un très ancien baptistère. Ce en quoi il en déduisit qu’il avait mis la main sur ce lui-même qui avait autrefois orné l’église de la cité disparue. Or, cette découverte n’est pas sans intérêt, car si un tel élément a survécu, il se peut très bien qu’il en soit de même d’autres ornements provenant de cette église originelle, dont, pourquoi pas, la tête d’or renfermant le chef de Saint-Denis. (Source : Forum du Groupement Généalogique du Havre et de Seine-Maritime, Message de Gérard PERROT)Dix huit siècles ont passé, mais l'empreinte de Saint-Denis est toujours présente sur ce territoire, en dépit de la colonisation, entreprise depuis plus de 500 ans maintenant, par l'hydre havraise ! A Sainte-Adresse surtout, dont les habitants portent toujours le gentilé de Dionysien et Dyonysienne... A suivre... |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: Sainte-Adresse - Seine Maritime - Normandie - France Jeu 23 Déc 2021 - 19:48 | |
| Avant de quitter le Pays de Caux, nous nous sommes tout d'abord arrêté en son point ultime, le Cap de la Hève, et nous venons de visiter les racines du lieu, avec les pêcheurs de Chef-de-Caux, et l'empreinte séculaire de Saint-Denis. Je vous propose maintenant un focus particulier sur chacun des quatre quartiers de Sainte-Adresse : A suivre... |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: L'Ecole Nationale de la Marine Marchande (l'Hydro) - Sainte-Adresse - Seine Maritime - Normandie - France Ven 24 Déc 2021 - 16:56 | |
| Bonjour à tous Premier arrêt : Le plateau de la HèveDans l'angle Sud Ouest, le Cap et le Phare. Nous en avons déjà parlé. Dans l'angle Sud Est, Notre Dame des Flots et le Pain de Sucre. Ils ont déjà été évoqués >>> ICI <<< par okapi07, mais permettez moi d'y ajouter une touche personnelle :  49°30'18.51"N 0° 4'57.23"E  Photo personnelle Le Pain de Sucre était la première étape où je faisais halte quand, adolescent, je partais en "jogging" depuis chez moi, pour aller, en général, jusqu'au phare. Après avoir remonté la pente, j'y faisais là une halte salutaire  Photo personnelle Cent mètres au dessus, Notre Dame des Flots est un lieu privilégié, où le recueillement et la méditation sont encore possibles. C'est l'un des rares endroits où il est possible d'invoquer Saint Expédit, le saint des causes perdues :  Photo personnelle Raphaël Paris (que je ne connais pas) nous a laissé ici pas moins d'une trentaine de vues "360°", qui ne vous laisseront rien en ignorer : Et si jamais, il vous fallait une preuve concrète de ma connaissance personnelle des lieux :  Photo prise par l'un de mes amis - 28 septembre 2008 (quand j'étais encore assez solide..) Remontons encore un peu plus haut, pour en arriver là où je voulais vous conduire : feue l'"Ecole Nationale de la Marine Marchande" : "La ville du Havre fut une des premières cités maritimes à posséder une école d'Hydrographie, puisque c'est en 1665 que la première école y fut ouverte, à peu près en même temps qu'ouvraient celles de Dieppe, Saint-Malo et Rochefort. Cette école fonctionna pratiquement sans interruption jusqu'en 1940. Il fallut l'occupation allemande d'abord, le destruction de la cité ensuite pour entraîner sa disparition momentanée. Mais la présence d'une école d'Hydrographie au Havre est une si évidente nécessité que dès 1949 une nouvelle école provisoire s'ouvrait quai Casimir-Delavigne. Les installations y étaient insuffisantes et les pouvoirs publics envisagèrent la construction de la grande école de Sainte-Adresse, qui a reçu ses premiers élèves en Octobre 1961.
Tous les Havrais connaissent aujourd'hui cet ensemble majestueux de bâtiments qui domine la baie de Seine, du haut de la falaise du cap de la Hève. [...] qui donc ne pense, en la voyant de jour, ou mieux le soir lorsque toutes les fenêtres du bâtiment principal sont éclairées, à un immense paquebot qu'un caprice du Dieu Neptune aurait hissé sur la falaise ? [...] Au sommet de ce bâtiment se trouve "la passerelle". Cette vaste salle entièrement vitrée, à 121 mètres au-dessus du niveau de la mer est tout spécialement destinée à la formation pratique des futurs officiers du pont." (source : M. PONTOIZEAU, Sous-directeur de l'Ecole de la Marine Marchande en 1961, dans "Voici Le Havre, de 1944 à 1963"l, repris par le site "MEMOIRE DE L'HYDRO)
"Suite au déménagement des élèves de l'Hydro en septembre 2015 dans la nouvelle école quai du Cameroun, les prestigieux bâtiments de l'ancienne école étaient tombés dans l'escarcelle de France Domaine.[...] Le 22 mai 2017, le couperet tombe : la Mairie de Sainte-Adresse annonce le rachat du terrain à France Domaine pour une somme tenue secrète. L'objectif de la municipalité est d'en faire un nouveau "cœur de ville", associant logements, services et commerces et un centre culturel dédié à l'art contemporain. Dans ce projet, seul le bâtiment central et sa vue panoramique sera conservé et restauré. Mais le chantier s'annonce titanesque : pas moins de 5 millions d'euros seront nécessaires rien que pour le désamiantage et la dépollution du site." (source : le site "MEMOIRE DE L'HYDRO)Début 2020, les choses ont commencé à se concrétiser. La revue des élèves et officiers de la Marine Marchande "Jeune Marine", s'en est fait l'écho : "Les pelleteuses ont attaqué les anciens locaux de l’École de la Marine Marchande à Sainte-Adresse. Une page se tourne pour la Marine Marchande au Havre, puisque de 1961 à 2015 l’hydro de Sainte-Adresse a accueilli plusieurs milliers d’élèves, futurs officiers pont et machine.""L’avenir du site demeure encore assez flou, les promoteurs en charge n’étant pas encore sélectionnés. Seule certitude : le bâtiment principal (ancien internat) sera conservé, en tant que monument central du futur site. Tous ceux qui sont passés par les bancs de cette école le savent : l’hydro de Sainte-Adresse offre un panorama magnifique sur le Cap de la Hève et la sortie du Port du Havre. Un site exceptionnel, voire unique dans la région. Les démolitions en cours concernent les anciennes salles de cours, inutilisées depuis la fermeture de l’internat depuis 2003. La centrale et les ateliers, occupant le sud-est du site, ont déjà été démantelés en 2017." (source : Jeune Marine)Cela mérite un sujet dans le forum [Bientôt visible sur Google-Earth] , n'est-il pas ?? A suivre... |
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 | | ivanovitch Administrateur de TSGE


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 | Sujet: Table d'orientation de Sainte-Adresse / 37 Bd Président Félix Faure, 76310 Sam 25 Déc 2021 - 12:36 | |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: Table d'orientation de Sainte-Adresse / 37 Bd Président Félix Faure, 76310 Sam 25 Déc 2021 - 21:51 | |
| Bonsoir - ivanovitch a écrit:
Une table d'orientation propose de bien saisir la topographie particulière du coin, avec une vue imprenable sur les stars normandes juste en face.
De cet endroit, par temps clair, on peut même voir l'hôpital de Caen : 49°12'17.53"N 0°21'27.24"W - 45940 mètres à vol d'oiseau
J'ai des photos qui peuvent le prouver, mais elles ne sont pas très "présentables".  |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: IGNAUVAL - Sainte-Adresse - Seine Maritime - Normandie - France Dim 26 Déc 2021 - 16:48 | |
| Bonjour à tous Deuxième arrêt : Ignauval 49°30'52.90"N 0° 4'35.64"E Sainte Adresse est blottie dans une petite vallée. Celle-ci forme la seule échancrure dans le mur des falaises, d'environ cent mètres de hauteur qui surplombe le centre du Havre, sur près de neuf kilomètres, de la Hève à Harfleur, et que les havrais appellent "La Côte". Le haut de cette petite vallée forme le site d'Ignauval. Village dans la ville, Ignauval était habité au XXè siècle par la classe moyenne, pas trop aisée, qui y trouvait le calme, à l'abri des vents d'Ouest et du Nord. Pas de grandes villas, juste quelques commerces de proximité, et une chapelle intime : Notre Dame de la Hève. De ce passé bucolique, quelque traces restent visibles, ici à l'embranchement de la rue du Gymnase : Mais ce qui m'intéresse ici, c'est le contraste entre ce petit paradis d'antan, et la façon dont les choses ont évolué depuis un demi-siècle. Jadis, en haut du vallon, la lande... Partant de cette carte postale ancienne, les lieux sont parfaitement identifiables : Vallon d'Ignauval en 1962 : A gauche le sentier qui deviendra la rue Albert Camus. Au transformateur, partant à droite, sera la rue Van Gogh. Au centre, les maisons de la rue du Gymnase (Ste Adresse) La frontière Ste Adresse -Le Havre est là.
50 ans ont passé... La maison de droite à été modifiée, le transfo a disparu mais les maisons à toits rouges et à deux cheminées de la rue du Gymnase n'ont pas changé. La "frontière" est toujours à l'arbre central (rue Claude Forbin) Source : Blog de Aquilugos "Du Havre à Lugos"De fait, la rue Claude Forbin était, naguère, celle qui fermait la vallée. Les rues Van Gogh, Albert Camus, Guillaume Appolinaire et Ambroise Croizat sont de création récente. Au Nord de cette limite, s'étend maintenant la zone pavillonnaire de Dollemard, qui appartient à Bléville, c'est-à-dire au Havre. Et ce qui est caractéristique, c'est que la "frontière" existe toujours. Rien de commun entre la population d'Ignauval et celle de Dollemard. Du Havre, on vient à Ignauval par le centre de Sainte Adresse, mais à Dollemard par la route d'Etretat. Et les quelques voies de communication entre les deux quartiers, tels la rue Ambroise Croizat sont quasiment inutilisées. De quoi prendre conscience du poids du passé dans nos vies d'aujourd'hui !! |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Mar 28 Déc 2021 - 20:04 | |
| Bonjour à tous Troisième arrêt : Le centre  49°30'33.09"N 0° 5'4.91"E Continuons à descendre la vallée, direction Sud. Nous traverserons tout d'abord la place du Carreau, centre d'un quartier résidentiel coté. A proximité, le Manoir de Vitanval, dont Okapi a omis de nous dire qu'il abritât, jadis, un cinéma de quartier : La place du carreau - 49°30'42.31"N 0° 5'4.32"E
Trois cent mètres plus bas, nous arrivons au carrefour incontournable, celui que, d'où que l'on vienne, où que l'on aille, il faut traverser à Sainte-Adresse : c'est "la Broche à Rotir" : 49°30'33.09"N 0° 5'4.91"E
L'origine de ce nom est assez mystérieuse, mais elle reste une référence chez les dionysiens : "Je me posais la question : pourquoi ce coin de Ste Adresse se nommait-il La Broche à Rôtir ? - En lisant Alphonse Martin, je trouve cette explication : "c'est la configuration du carrefour, à la jonction des rues, qui affecte la forme d'une broche". Il nous donne une information complémentaire disant que c'était un hameau : "En 1616 c'était le hameau d'Epimont ou de Pimont. Il y avait à cet endroit de la commune de Pimont, une terre communale où les habitants avaient droit de pâture " (Source : Forum du GGHSM, Message de J. Delferriere - citant (vraisemblablement) l'Histoire Du Chef de Caux Et de Sainte-Adresse par Alphonse Martin et Aurélia Martin - Edition originale: 1888)A gauche, c'est la route d'Octeville, qui nous ramène à Dollemard, et au delà, à Etretat. A droite, nous descendons directement vers la mer, passant successivement devant la Roseraie (la maternité de pointe des années 50, où il était de bon ton de naître pour les havrais de ma génération, mais qui est devenu un mouroir de luxe, un EHPAD, comme on dit aujourd'hui), puis devant l'Eglise Saint-Denis précitée, et enfin devant la Mairie. Mais je vous invite plutôt à prendre, en face, cette artère qui longe le bas de la falaise de Sanvic. Nous arrivons d'abord devant la sente du Moulin : 49°30'27.06"N 0° 5'8.31"E
Petit moment de nostalgie : c'est par cet escalier que pendant quatre ans, de 1959 à 1963, je descendais pour prendre le bus (ligne n° 1), parce qu'il me déposait directement au Cercle Franklin, à deux pas de mon lycée, alors que le trolleybus, que je pouvais prendre aussi à l'église de Sanvic (ligne n° 6), avait son terminus à la gare SNCF. Je ne craignais pas l'exercice physique, à l'époque !! Cet itinéraire n'est plus possible aujourd'hui : la sente du Moulin s'arrête maintenant à mi-hauteur, suite aux terrassements consécutifs à la construction des résidence du Moulin et de Chef-de-Caux. Ici, la liaison entre Sainte-Adresse et Sanvic (Le Havre) est maintenant complètement coupée. Mais le but ultime de notre déambulation dionysienne se situe encore trois cent mètres un peu plus loin. Il faut pour cela remonter la rue Palestro : 49°30'20.78"N 0° 5'15.74"E
C'est dans cette grande maison, appartenant à la famille Caillau, que Henri de Gaulle, le père du Général, s'est installé en 1921, chez sa fille et son gendre, avant d'y mourir en 1932, et d'être inhumé au cimetière de Sainte-Adresse : Le Général était resté très proche de sa sœur, et venait très souvent en visite privée dans cette maison : Plus loin, nous retrouvons le Château des Gadelles et le monument de l'amitié franco-belge (selon la terminologie locale, car le nom officiel est "Monument de la Reconnaissance Belge"), mais là, nous sommes déjà à Sanvic (bas), c'est à dire dans Le Havre d'aujourd'hui. Et avant d'y pénétrer, il nous reste encore à visiter, à Sainte-Adresse, le "Nice havrais"....  |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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 | Sujet: Le Nice Havrais - Sainte-Adresse - Seine-Maritime - France Jeu 30 Déc 2021 - 17:20 | |
| Bonjour à tous Quatrième (et dernier arrêt) : Le Nice Havrais  49°30'19.65"N 0° 4'30.72"E Lorsque, adolescent, j'avais envie de me réoxygéner au vent du large, la première partie du parcours était immuable : descendre la Sente du Moulin, passer devant la villa mauresque, descendre le long de l'église Saint-Denis, et remonter la Sente de la Chapelle : 49°30'19.79"N 0° 4'59.57"E
Arrivé là, deux solutions : remonter vers le Pain de Sucre et Notre-Dame des Flots, pour atteindre le phare et le cap de la Hève. Ou bien rester à mi-hauteur, gagner l'immeuble Dufayel par la rue Jean Devilder, et arpenter le Nice Havrais. 49°30'16.36"N 0° 4'50.98"E
Georges DUFAYEL était appelé "l'homme à la baignoire d'argent", (source : Jean Legoy, Philippe Manneville, Les Havrais et la mer, Éditions PTC, 2004, p. 246.). Il était le fondateur des "Grands Magasins Dufayel" situés à Paris, au 26 rue de Clignancourt, au pied de la butte Montmartre : 48°53'8.58"N 2°20'51.08"E
Et c'est lui qui est, en 1905, le créateur "ex nihilo" de ce quartier que l'on a baptisé "Le Nice Havrais". "Grâce à son énergie et sa persévérance, il élabora un plan d'ensemble qui fit d'un coin sauvage, où s'étendaient des cabanes de pêcheurs, une ville moderne avec toutes les garanties désirables de sécurité, d'hygiène et de salubrité. Il établit, en bordure de mer, sur un kilomètre, une digue en ciment armé de 11 mètres de hauteur destinée à protéger la base de la falaise contre l'érosion marine. Huit kilomètres de routes furent tracées en étage. Les sources furent captées, canalisées. Un réseau d'égouts de 7000 m fut construit. Eau, gaz et électricité furent installés. Le Palais des Régates, construit sur un ancien parc aux huîtres, des villas de tous styles, immeubles de rapport luxueux, hôtels confortables sortirent du sol. Le Nice-Havrais sorti comme par magie , en deux années, du sol "Saint-Denis Chef de Caux, abrité des vents du Nord et d'Est devint une station d'été et d'hiver des plus agréables." (Source : Forum du Groupement Généalogique du Havre et de Seine-Maritime (GGHSM), Message de Edith LEVESQUE). De cette époque, en dépit des destructions massives de la seconde guerre mondiale, il reste encore quelques traces : C'est sur ce quartier tout entier que, comme Okapi nous l'a expliqué, le gouvernement belge jeta son dévolu, en 1914 : A l'exception de l'immeuble Dufayel, qui abritait les services des ministères, et de la Roseraie (qui devait être la résidence royale, mais le roi n’y vint jamais, préférant rester sur le front en Belgique), toutes les villas qui ont accueilli les ministres belges ont été détruites entre 1939 et 1945 : Mais la plus emblématique de ces résidences, celle qui est véritablement considérée comme le siège du Gouvernement, c'est "l'Hôtellerie" : Située au pied du Cap de la Hève, à l'extrémité occidentale du quartier, elle avait tous les atouts pour remplir dignement ce rôle. Aujourd'hui, cet endroit représente un grand vide !!.. Mais, à pied, il est aussi possible de poursuivre encore un peu plus loin. Et là où, dans les années 50, mon grand-père venait pêcher les tourteaux (... car à l'époque, il y en avait encore !!..), se dressait naguère une immense statue, installée ici dans le cadre du festival "Un été au Havre" : Fabien Mérelle - "Le géant et l'enfant" ou "Jusqu'au bout du monde" 49°30'40.37"N 0° 3'58.27"E L'œuvre de Fabien Mérelle, de 6,24 m de haut, qui représente un père portant sa fille sur ses épaules, avait été initialement installée en 2018 sur la plage du bout du monde à Sainte-Adresse, à l'occasion d'Un été au Havre. Détruite par un incendie volontaire le 4 mai 2020, elle a pu être reconstruite, grâce à un financement participatif qui a permis de récolter plus de 34 000 euros. "Jusqu'au bout du monde" devait regagner son emplacement initial, mais l'État n'a finalement pas autorisé sa réinstallation sur ce site, classé Natura 2000. [...]
La commune de Sainte-Adresse a proposé six emplacements au Groupement d'Intérêt Public Un été au Havre : sur le terrain d'herbe au niveau de la place Maréchal Joffre, au-dessus de la table d'orientation du boulevard Félix Faure, sur le toit des Régates, au-dessus d'un blockhaus au niveau du cap de la Hève, dans un square... En attendant le choix d'un point de chute définitif, la statue de Fabien Mérelle sera à voir tout l'été, au sein de la cathédrale du Havre.(Source : Tendance Ouest)De retour vers l'Est, il ne faut pas manquer quelques villas modernes, susceptibles de faire oublier les villas tarabiscotées du siècle dernier : 49°30'20.29"N 0° 4'26.92"E
49°30'17.81"N 0° 4'31.17"E
Au bout du Boulevard Foch, ce petit édifice, le poste de secours, que la mairie veut transformer, hors saison, en gite de vacances, abrite la webcam qui, jour et nuit, balaye l'estuaire de la Seine (pour y accéder, cliquer sur l'image !!) :  49°30'14.87"N 0° 4'40.50"E En remontant vers la Rue du Roi Albert, Fabien Mérelle se manifeste à nouveau, avec cet éléphant posé sur le Palais des Régates : 49°30'11.62"N 0° 4'55.82"E À l’origine, cette sculpture de Fabien Mérelle représentant un homme portant un éléphant sur ses épaules, métaphore du poids des religions, avait été conçue par l’artiste pour l’édition 2018 de la manifestation "Un été au Havre". L’œuvre, qui se trouvait alors sur le quai Augustin-Normand, avait séduit nombre de Havrais, et la question de sa pérennisation s’était un temps posée. Son installation, jeudi 9 juillet 2020, n’est pas passée inaperçue. Dans l’après-midi, c’est à l’aide d’une imposante grue que l’œuvre de Fabien Mérelle a pris ses quartiers sur le toit du palais des régates, le long de la plage de Sainte-Adresse. Dans le cadre de l’édition 2020 d’Un été au Havre (Seine-Maritime), l’éléphant bien connu des habitants de la cité océane signe son grand retour. (Source : 76actu). Voilà, cette fois-ci, nous avons fait à peu près le tour de ce qui m'intéresse ici, et cette étape est un bien bel aboutissement à ce survol de mon pays de Caux, que nous allons maintenant quitter. Mais si jamais, je vous ai donné l'appétit d'en savoir plus sur ce "bout du monde", il vous reste à découvrir plus en profondeur le blog de Didier, qui vous en apprendra encore plus. Adieu Sainte-Adresse, adieu Chef-de Caux, adieu terre de mes aïeux, et place maintenant à ma ville natale, qui le fut par hasard et nécessité. 49°30'7.97"N 0° 5'11.41"E
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 | Sujet: Naissance de la ville du Havre - Seine-Maritime - Normandie - France Ven 31 Déc 2021 - 11:56 | |
| Quelques mots pour raconter ma vision de l'histoire du Havre. Le Havre est né de rien ! Avant Le Havre, dans l'estuaire de la Seine, il y avait des ports (Honfleur, Harfleur) avec des marins et des pêcheurs , et il y avait des paysans sur le plateau. Mais ce n'était pas forcément une région tranquille. Les invasions, les incursions, les agressions furent nombreuses et meurtrières, les Vikings n'ayant été ni les premiers, ni les derniers. En 1517, la colonisation de cet espace devient définitive, avec la décision de François 1er de "construire le port du Havre [...] pour tenir en sécurité les navires et vaisseaux de nous et de nos sujets naviguant sur la mer Océane [...] ". Vous pouvez (peut-être) y lire : "Commission délivrée à l’amiral de Bonnivet pour construire le port du Havre « Francoys, par la grâce de Dieu, Roy de France, a [...] comme pour tenir en scureté les navires et vassaulx de nous et noz subjectz navigans sur la mer Occeane, ayons fait sercher en la coste de Normandie et pays de Caux lieu seur et convenable, et nous ayant esté rapporté par vous et notables personnaiges en ce experimentez et entenduz que le lieu de Grasse soit le plus propre et le plus aisé de lad. coste et pays de Caux à faire havre auquel lesd. navires et vaisseaulx puissent aisément arriver et seurement séjourner et faire faire led. havre en la forme qu’il appartient, soit besoing commectre et depputer quelque prudent et notable personnaige en ce congnoissant et en qui ayons totalle seureté et fiance, savoir vous faisons que nous ce considéré, confians à plain de voz sens, prudence, expérience et bonne diligence, vous avons pour ces causes et autres considéracions à ce nous mouvans, commis, ordonné et depputé, commectons, ordonnons et députons commissaire général pour la construction dud havre et fortifficacion nécessaire pour la seureté d’icelluy, par lesquelles, et de nostre plaine puissance et auctorité Royal, vous avons donné et donnons plain pouvoir et auctorité de faire construire led havre et fortifficacion au lieu de Grasse, aud pays de Caux et, pour icelle construction, ordonner ou faire ordonner par celui que y commectrez en vostre absence toutes les choses qui seront requises et nécessaires, de prendre ou faire prendre boys et toutes autres choses convenables pour la construction dud havre en tous les lieux que les trouverez à prix raisonnable, de y faire venir besoigner tous nos subgects des vicontez de Montivillier, de Caudebec et autres plus prouchains voisins dud. lieu de Grasse par chacun chief de maison une foiz le moyz, mesmement que c’est le bien de la chose publicque et les y contraindre par toutes voyes deues et raisonnables […] Donné à Paris le VIIe jour de février, l’an de grâce mil cinq cens et seize et de nostre règne le troysiesme »." Source : Archives de la Ville du HavreAu XVIIIè siècle, les "horsains" étaient encore sagement restés dans le marais, sur un territoire où ils ne gênaient personne : En 1844, une première "banlieue" s'était formée au delà des fortifications, et un projet d'agrandissement vise l'espace qui s'étend de la ville actuelle jusqu'aux confins de Leure : Et en 1852, avec l'avènement de la marine "à vapeur", c'est l'explosion. Graville, qui avait absorbé Leure en 1831 le rétrocède à la ville du Havre qui, simultanément, annexe aussi Ingouville et une partie du Bas-Sanvic qui deviendra le quartier Saint-Vincent. Après la Première Guerre Mondiale, c'est l'extension des industries qui entrainera l'annexion de Graville en 1919, puis une première irruption sur le plateau, avec l'annexion de Frileuse et Aplemont en 1921. La reconstruction du centre du Havre, rasé en septembre 1944, s'accompagne du déferlement de l'urbanisation du plateau. Le Havre rogne le Pays de Caux, en s'appropriant successivement Bléville (1953), le reste de Sanvic (1955), Rouelles (pour partie en 1963, puis en totalité en 1973), et la partie haute d'Harfleur, à Caucriauville (1971). Aujourd'hui, les velléités d'expansion se matérialisent au sein de la Communauté d'Agglomération "Le Havre-Seine-Métropole", qui s'étend jusqu'aux portes d'Etretat, et regroupe 54 communes pour 275 000 habitants Les habitants du Havre sont tous des "étrangers". Ils n'ont pas de racines ici. Ce sont tous des "exilés sur place". Il n'y a pas, au Havre, de "grandes familles" qui font, ailleurs, la notoriété et la richesse d'une ville. Les fortunes se créent au hasard des opportunités (la traite des esclaves, le coton, le café, le pétrole, les paquebots transatlantiques, le transit, les containers...) puis disparaissent comme elles sont apparues, sur un cycle qui n'excède jamais un siècle. L'histoire de ma propre famille en est un témoignage typique. Venue du Pays de Caux, ma famille est arrivée au Havre en 1905, pour ce qui est de ma branche paternelle, en 1921 pour ce qui est de ma branche maternelle. Aujourd'hui, tous les descendants de mes aïeux se sont dispersés, et il ne reste plus AUCUN représentant de ma famille au Havre. Pour ma part, je l'ai quitté en 1969 : je gage ne pas avoir pu connaitre les parents ou les grands-parents de 80% des havrais d'aujourd'hui. Voilà pourquoi, en dépit de ses richesses, des souvenirs que j'y cultive encore, de ses potentialités, je n'éprouve pas pour ma ville natale le sentiment d'attachement que j'ai pu exprimer ici pour d'autres lieux. En conséquent, pour illustrer ce Tour de France Virtuel, la page est blanche. Profitez en !!! Je ne reviendrai que pour quelques touches personnelles, pour cultiver mes plaisirs égoïstes. A vos mulots !! 
Dernière édition par jeanlouis.hucy le Dim 9 Jan 2022 - 11:11, édité 1 fois (Raison : Ajout du plan de 1657) |
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 | | ivanovitch Administrateur de TSGE


22036
53
Savoie
Voyageuse
 | Sujet: Première approche de la ville du Havre Dim 2 Jan 2022 - 17:30 | |
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 | | winnie Globe-Surfeur "Or" (niv 6)


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 | Sujet: Puy de Lemptégy, Saint-Ours-les-Roches, Puy-de-Dôme, France Dim 2 Jan 2022 - 19:08 | |
| - ivanovitch a écrit:
- Une ville meurtrie lors du dernier conflit mondial, une ville industrielle, une ville ouverte sur le monde... Une ville pleine de surprises, n'en doutons pas !
Et la surprise, c'est que pour parler de la ville meurtrie et reconstruite, je vous emmène... en Auvergne ! 45°49'05.01"N 2°56'48.70"E  Voici le squelette du puy de Lemptégy.  Ce petit volcan strombolien qui culminait à 55 mètres au-dessus de la route a servi de carrière de pouzzolane. Avant d'être dépecé, il avait la moitié de la taille des volcans que l'on voit à ses côtés.  Oui, mais quel rapport avec le Havre ? Après la Deuxième guerre mondiale, lorsque la reconstruction du Havre a été planifiée, il a fallu trouver des matériaux. Or, la pouzzolane a des propriétés thermiques très intéressantes, notamment pour la fabrication des parpaings. Le puy de Lemptégy a donc été sélectionné pour fournir la pouzzolane. En plus, le puy se situait dans une vallée desservie (à l'époque) par une voie ferrée. Ce petit volcan a donc largement servi à reconstruire le Havre. Cet ancien volcan, devenu carrière, se visite aujourd'hui. Et ça vaut le dé tour !  45°49'03.54"N 2°56'40.98"E  Photo winnie  Photo winnie Ainsi, dans les messages qui suivront et qui parleront immanquablement de la reconstruction et de l’urbanisme du Havre, il y aura un peu d’Auvergne et de chaine des Puys ! Alors, vous l'avez trouvé comment, ce message ? C'est de la bombe, non ? Deux belles bombes volcaniques (fragment projeté de lave) à l'entrée de ce musée à ciel ouvert.  45°48'57.63"N 2°56'43.84"E
Dernière édition par winnie le Lun 3 Jan 2022 - 18:47, édité 1 fois |
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 | | jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)


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Bois-Guillaume et/ou Bihorel
Apprendre le détachement
 | Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Lun 3 Jan 2022 - 15:34 | |
| Bonjour - ivanovitch a écrit:
- [...] Une impression réelle de me cultiver pas désagréable du tout ! [...]
J'en ai autant au service de Winnie... J'ignorais tout de cette affaire de pouzzolane ! Pourtant, les volcans stromboliens, depuis quelques semaines, ça me connait !! En revanche, si j'en ignorais tout, c'est que la documentation me parait faire furieusement défaut. Ou alors, les havrais font preuve d'une ingratitude crasse envers leurs fournisseurs de matériaux. Parlant de la reconstruction du Havre, je ne lis que des articles parlant du béton, sans autre précision. Winnie, ta vision du "plan ferroviaire" entre Le Havre et l'Auvergne tient-elle de ton imaginaire, ou en trouve-t-on quelque trace dans les archives ??  |
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 | | winnie Globe-Surfeur "Or" (niv 6)


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 | Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL Lun 3 Jan 2022 - 18:46 | |
| Petite rectificationCe petit volcan strombolien qui culminait à 55 mètres au-dessus de la route a servi de carrière de pouzzolane. Avant d'être dépecé, il avait la moitié de la taille des volcans que l'on voit à ses côtés.  45°49'05.01"N 2°56'48.70"E |
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 | Sujet: Re: TOUR DE FRANCE VIRTUEL  | |
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