En Afrique, il n'y a pas ou peu de Pegmen en brousse ou dans le désert. Mais pour visiter d'autres sites mégalithiques rendez-vous sur ce topic.

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Mégalithes de Tondidarou - Mali

Mégalithes de Tondidarou - Mali

16° 0'29.27"N 4° 6'40.06"W


C’est en 1904 que Jules Brévié découvre ce site archéologique daté d'entre 670 et 790.
Il en rapporte les plus belles pierres en terre cuite que l’on peut admirer au musée du quai Branly à Paris.


SOURCE

Contrairement à beaucoup de sites mégalithiques, il ne s’agit pas de sépultures. En effet les fouilles de l’expédition de 1931 et 1932, n’ont révélé aucune présence de squelettes humains. Il semblerait donc que ce soit des symboles de virilité masculine. Les symboles phalliques sont très présents en Afrique de l’ouest.
Source : Livre "Recherches archéologiques au Mali de Michel Raimbault et Kléna Sanogo (Editions Karthala et ACCT, 1991)


En 2006 la bourse internationale du tourisme solidaire soutient une action au Mali, dans le cercle de Niakunké.
SOURCE
Il s'agit de la valorisation touristique du site mégalithique de Tondidarou sur les trois sites connus.


SOURCE

Même si GE ne nous offre pas grand chose je vous indique quand même les géolocalisations.

Pierres levées 1
16° 0'17.42"N 4° 6'32.09"W
Pierres levées 2
16° 0'21.94"N 4° 6'36.47"W
Pierres levées 3
16° 0'24.91"N 4° 6'37.12"W


SOURCE

Depuis, la guerre qui sévit au Mali a stoppé tous les programmes concernant le site. Bien entendu seules importent les victimes humaines, mais n’oublions pas que les pierres de Tondidarou sont antérieurs à l’arrivée des Arabes du Sud du Sahara et caractéristiques d’une culture africaine indépendante de toute influence islamique. Dans toute guerre dites de religion, il est important de souligner que la destruction du patrimoine historique est hautement symbolique et participe de manière active au renoncement du peuple à sa propre culture.

Pour ceux que ça intéressent, vous pouvez vous documentez sur les mégalithes en consultant le site du Journal des africanistes. On y trouve des articles de spécialistes (ethnologues, archéologues, préhistoriens, linguistes, etc.), des dossiers thématiques, des recensions d’ouvrages et des informations scientifiques.