Défi Zoom Monde No B159 - - - - - - - Dézoom No 7 et réponseIl fallait trouver les
ruines de la ville d'Ebla, Syrie, 35.798305°N 36.798695°E.
Wikipédia le rappelle mieux que moi,
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Ebla est une ancienne ville de la Syrie des IIIe millénaire av. J.‑C. et IIe millénaire av. J.‑C., dont les ruines se trouvent à l'emplacement du site archéologique de Tell Mardikh. Celui-ci se situe à 60 km au sud d'Alep (...), où il occupe une position stratégique, à la porte d'un col commandant l'accès à la mer Méditerranée. Le site qui se présente sous la forme d'un tell ovale de 60 hectares dominé par une acropole centrale a été découvert en 1964 et ses vestiges mis au jour par les équipes du professeur Paolo Matthiae (de l'université La Sapienza de Rome) en 1968.
Ebla, dès le IIIe millénaire av. J.‑C., est une riche cité. Ses rois commencent à partir de 2500 av. J.-C. à étendre leur domination sur le Moyen Euphrate et sur une partie de la Syrie. Les fouilles ont permis de mettre au jour une salle d'archives, riche de plus de dix-sept mille tablettes et fragments de tablettes d'argile gravées en sumérien et en éblaïte, le dialecte local. Ces textes ont fourni des informations précieuses sur l'économie, le commerce et l'industrie, l'administration et la diplomatie, de ce puissant royaume oublié : des archives économiques, des traités d'alliance avec les autres États, des relations de guerre et de paix, des épopées et des hymnes religieux. Ebla fut l'une des plus puissantes cités-États de la Syrie entre 2500 et 2400 av. J.-C. "
Source: Panoramio par Ferhad Sheikh Hasan
Source: Panoramio par Pozzi Sergio
Source: ebla.it
Source: ebla.it
Source: ebla.it
Source: ebla.it
Lien: Site officiel italien
Quelques souvenirs de Syrie:- Avec mon amie M-C, nous avons traversé la Syrie pendant 3 semaines en 1997 avec une voiture louée: Damas, Palmyre, Homs, Krak des Chevaliers, Hama, Ebla, Alep, retour à Damas (puis nous sommes allés en Jordanie, en particulier pour Petra).
- En 97, c'était le père de l'actuel dictateur en guerre Bachar el-Assad, Hafez el-Assad, qui régnait (aussi) en dictateur sur "son" pays. Quasi chaque ville nous accueillait avec une statue géante de Hafez faisant un geste de "bienvenue".
- Le peuple, les gens étaient très peu habitués aux touristes et étaient d'une gentillesse incroyable même si très peu parlaient l'anglais (et nous pas du tout l'arabe!). Tout le monde voulait nous rendre service, simplement pour faire plaisir (comme nous avions visité le Maroc l'année d'avant, nous avons remarqué une très forte différence à cet égard). Pendant notre long périple, nous n'avons quasi jamais croisé d'autres touristes si ce n'est un car d'Allemands à l'église Saint-Siméon-le-Stylite et quelques voyageurs-geuses à Palmyre!
- Dans la ville d'Hama, célèbre pour ses roues à eau et les massacres de 1982, nous avons dormi dans un hôtel au centre où les propriétaires étaient quatre vieux frères (probablement 80 ans de moyenne) qui tous parlaient français, car le pays a été sous mandat français dès 1920.
- Étant des amoureux de vieilles pierres, nous avons visité Ebla avec beaucoup d'émotion(s). Mon amie M-C avait découvert l'excellent "Ebla retrouvée" de Paolo Matthiae, un livre très bien illustré de l'excellente collection Découvertes Gallimard qui venait de paraître, une collection toujours très pertinente. Nous avons vu nombre de tablettes d'Ebla dans les musées syriens car elles sont une source incroyable de données.
- À Damas, j'ai dû aller faire du change et suis arrivé dans une banque toute simple, une salle de 10 m sur 10, avec juste un ou deux guichets sans protection et des bureaux. Tout le monde a été extrêmement serviable et curieux mais j'ai dû me retenir de rire. En effet, cette salle, les meubles, les murs, tout était recouvert de milliers (je n'exagère pas) de photos de Hafez el-Assad. On avait l'impression d'être dans la chambre d'un fan de Platini ou d'une fan de Patrick Bruel, mais à la puissance 10. Je n'ai jamais compris s'il y avait une sorte de sarcasme dans cette exagération ou si c'était la norme. On ouvrait une armoire et des tonnes de clichés devaient se déverser sur vous!
- À Damas, nous avons visité la célèbre Grande Mosquée des Omeyyades. M-C mon amie a dû, comme toute femme, porter un horrible sac de jute assez humiliant. L'endroit est très paisible.
- À Cambridge lors d'un séjour linguistique en 84, je m'étais lié avec une Syrienne et son cousin, avec qui je suis resté en contact pendant toutes ces années. Ils nous ont très bien accueillis 10 ans plus tard. Ai offert une Swatch à la Syrienne (nous étions quelque peu amoureux à Cambridge sans que cela aille plus loin que le baiser sur la bouche!).
- Il y a deux ans j'ai, pendant plusieurs mois, donné des cours de français à des réfugiés, dont la majorité (disons 50% de l'ensemble) venait d’Érythrée et de Syrie. Ces derniers étaient très fiers du fait que j'avais adoré mon voyage chez eux et les Syrien-ne-s et leur culture. Tous mes élèves (environ une centaine répartis dans/sur plusieurs classes et périodes) étaient tous sympathiques (sans exception) mais j'avais mon coeur qui balançait pour les Syrien-ne-s, soit des Arabes soit des Kurdes.
- Je suis évidemment totalement abattu et sans voix par les événements de ces dernières années...
(Source: Amazon)
Classement:1.
Ludo82 - Dim 6 Mar 2016 - 21:59
2.
Shangai - Mar 8 Mar 2016 - 8:35
3.
thecloclo81 - Mer 9 Mar 2016 - 20:40
4.
jmst - Jeu 10 Mar 2016 - 5:27
5.
ivanovitch - Ven 11 Mar 2016 - 19:09
6.
okapi07 - Sam 12 Mar 2016 - 9:59
Bravo à eux et merci aux participant-e-s!
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