Je vous propose de participer à la découverte de l’arc volcaniques des Cascades.
Tous les 8 jours, je poste un volcan et pendant une semaine à vous de vous amuser à trouver des photos, des articles, des faits historiques, des cartes, des vidéos, des liens vers d’autres sujets de notre forum préféré, bref tout ce que vous trouverez sur le site volcanique de la semaine.

La ceinture de feu du Pacifique est un alignement de 452 volcans qui bordent l'océan Pacifique sur la majorité de son pourtour.
Cet alignement de volcans coïncide avec un ensemble de limites de plaques tectoniques et de failles. Ces limites sont également marquées par les principales fosses océaniques de la planète.


Carte de la ceinture de feu du Pacifique. En rouge les régions de forte densité de volcans et les traits bleus sont les principales fosses océaniques.
SOURCE




Du nord vers le sud, notre périple va commencer au Canada, dans la province de Colombie-Britannique


Pour se poursuivre aux États-Unis, dans l’état de Washington


Nous partirons ensuite dans l’Orégon


Et nous terminerons par la Californie



Voici le KMZ à télécharger

Commençons par le mont Silverthrone
Ce dôme de lave érodé, situé en Colombie-Britannique dans le Sud-Ouest du Canada, culmine à 2 864 mètres d'altitude.

51°31'40.87"N 126° 6'28.35"W


En anglais, il se nomme Silverthrone Mountain, le « trône d'argent » qui provient d'une description de son apparence.


SOURCE

Il a été baptisé pour la première fois lorsqu’il a été gravi par Don Munday, accompagné de sa femme Phyllis, de H. Hall et de Hans Fuhrer en 1936.


Photo de Don Munday and Phyllis James SOURCE

Le nom a été définitivement adopté le 6 avril 1950. L'alpiniste l'avait également surnommé la « maison des neiges »


Photo de Don Munday SOURCE

Un vrai défi ce Volcan Glacier Franklin.

51°19'55.93"N 125°23'33.45"W


Un défi, mais pourquoi donc ? Parce qu'on ne trouve absolument rien sur lui, mis à part 2 lignes dans Wikipedia
"Le volcan Glacier Franklin (Franklin Glacier Volcano en anglais) est un volcan de la chaîne Côtière situé en Colombie-Britannique au sud-ouest du Canada."
C'est tout ! Même chose en anglais.

Voulez-vous relever le défi ... une petite photo ... ou autre chose ?

J'ai cherché et fouillé pour trouver une photo, une esquisse, un vague crobard de ce volcan. Mais j'ai fait chou blanc. C'est à se demander s'il existe vraiment !


Par contre, j'ai trouvé une photo fabuleuse d'une montagne voisine, le Mont Waddington (4019 m).

Au premier plan, le long glacier serait le glacier Franklin.



www.stephabegg.com

Bon,on dirait que j'aurai gagné le défi, hein ?

Winnie a écrit:

Bon,on dirait que j'aurai gagné le défi, hein ? 

Rien que pour avoir passer du temps à trouver une magnifique photo. Il pourrait ressembler à ça notre glacier   Mais deux fois moins haut !

Contrairement au précédent le Mont Meager est très connu. Voici un petit condensé, réécrit dans un langage épuré des termes scientifiques illisibles pour qui n'est pas Spock   (plus de détails scientifiques sur Wikipédia)

50°37'54.61"N 123°30'14.59"W


Le mont Meager est un volcan endormi du Canada situé en Colombie-Britannique. Son point culminant est le pic Plinth avec (environ) 2 680 mètres d'altitude.


Photo Panoramio

Sa dernière éruption a eu lieu vers 410 av. J.-C. C’est la plus grande éruption explosive depuis 10 000 ans au Canada.
Le mont Meager est un stratovolcan, c’est-à-dire qu’il est constitué de l'accumulation de coulées de lave.

Il couvre une superficie de 208 km2, s'étendant sur 16 kilomètres du nord au sud et 20 kilomètres d'est en ouest


Photo Panoramio

La dernière éruption connue aurait eu lieu vers 410 av. J.-C., avec un indice de 5 sur l’échelle VEI ou indice d'explosivité volcanique. Pour comparaison c’est avec la même force que le Vésuve a détruit Pompéi le 24 août 79.


La seule activité volcanique actuelle est la présence de deux sources chaudes présentant un potentiel géothermique.


Extrait d'un fichier pdf

Aujourd'hui, bienvenue sur le mont Cayley

50° 7'11.04"N 123°17'25.69"W


Le mont Cayley porte le nom d'un alpiniste du Club alpin du Canada Bev Cayley.

Bien que ses expériences dans les montagnes ne représentent que quelques années, les impressions puissantes laissées par Bev Cayley se ressentent à travers les albums, les photographies et la poésie qu’il a laissés. Le plus grand hommage attribué à son caractère se reflète à travers les actions de ses amis de la montagne. Quand la maladie écourta la vie de Bev, une expédition fut organisée pour atteindre le sommet d’un pic encore jamais escaladé de sorte qu’il soit baptisé en mémoire de Bev.

A voir la video les chroniques de Cayley


Le mont Cayley est un volcan endormi situé dans un champ volcanique qui a pris son nom et qui fait partie de la ceinture volcanique de Garibaldi.

SOURCE

Bien que sa dernière éruption remonte à 200 000 ans, il reste une menace pour les installations humaines. En effet, il est soumis à des séismes et, sur son versant occidental, à des glissements de terrain et une activité géothermique, qui fait d'ailleurs l'objet de prospections.

Panoramio

Le sommet s'élève à 2 385 mètres et malgré cette altitude modérée et un climat relativement clément, son versant oriental surplombe un champ de glace, celui de Powder Mountain, et lui confère un isolement important qui fait que la zone a été cartographiée seulement dans les années 1980 et reste encore difficile d'accès pour les randonneurs et alpinistes.

Panoramio

Vue de Vulcan's Thumb, du pic Pyroclastic et du mont Cayley (de gauche à droite) depuis l'est.

SOURCE

Extrait de la carte topographique.

SOURCE

Wikipedia n'est pas avare en renseignements concernant ce volcan.
Alors si ça vous amuse de développer un aspect du lieu, je vous lirai avec grand plaisir.

Rien trouvé de mieux concernant ce mont...
On n'arrive même pas à s'en approcher avec Street View, contrairement >> à son "petit" copain << du Kamtchatka.


Ton sujet se retrouve sur le portail tout d'un coup.

Code:

[updown][right][url=http://www.tout-sur-google-earth.com/viewtopic.forum?p=292938][img]http://i19.servimg.com/u/f19/11/30/57/61/sans_t86.jpg[/img][/url][/right][/updown]

Merci Ivanovitch pour ta réponse.
Il faut croire que les canadiens sont plus malins que les autres pour ne pas construire près des volcans ... même endormis.

Sujet à l'honneur sur le portail   je n'avais pas percuté 


Je ne sais pas par quelle magie mon dernier post n’apparaît pas. J'ai dû faire une fausse manip' vendredi dernier car j'étais en retard. Désolée, je recommence donc avec le champ volcanique du lac Garibaldi ... désolée 

Champ volcanique du lac Garibaldi

Image Panoramio

49°54'57.05"N 123° 1'59.45"W


Ce champ volcanique est composé de :
4 stratovolcans

le Black Tusk, un volcan éteint largement affecté par l'érosion qui a dégagé ses formations rocheuses internes.
49°58'28.49"N 123° 2'32.66"W

Image Panoramio

le pic Clinker 49°54'52.19"N 123° 2'37.26"W

SOURCE

le mont Price 49°55'4.05"N 123° 2'6.37"W

SOURCE

et le mont Red*

de deux cônes de cendre :

le cône Cinder  49°58'15.09"N 123° 0'25.28"W

Image Panoramio

et le Price Bay**

d'un tuya, une montagne aux flancs abrupts et au sommet plat appelé La Table qui correspond à un ancien volcan sous-glaciaire désormais dégagé des glaces.
49°53'40.21"N 123° 0'41.67"W

Image Panoramio

et de deux cratères :
le mont Brew ***

et le Sphinx Moraine 49°54'7.18"N 122°57'5.30"W

* Je n’ai pas réussi à le localiser … à vous de jouer.
** et *** Idem.

La coulée de lave de Rubble Creek, qui a entraîné la formation du lac Garibaldi (voir Wikipédia)

On a de la chance, il semble assez facile d'y monter à partir de ce parking :




538 m de dénivelé :



L'objectif au loin :

49°57'26.68"N 123°07'12.28"W



Avec un minimum de préparation tout de même :




A l'aide de Wikiloc, on peut se faire un programme personnalisé dans les environs, puisque pas moins de 3 trails sont tracés sur cette zone.
Et en élargissant, on se rend compte qu'on a de quoi s'occuper pour quelques journées :

Image Panoramio

Dernière étape de notre petit périple en Colombie-Britannique avec le mont Garibaldi
49°51'2.04"N 123° 0'16.31"W



La montagne a été nommée en l'honneur de Giuseppe Garibaldi en 1860 par le capitaine George Henry Richards à bord du HMS Plumper de la Royal Navy à l'occasion de l'étude cartographique de la baie Howe.

SOURCE

Celui-ci est impressionné par la hauteur de la montagne, découverte presque soixante-dix ans plus tôt, qui domine le paysage en direction du nord-est. Il décide avec ses officiers de la baptiser d'après le militaire et chef politique qui, la même année, parvient à réaliser l'unification italienne

Dans la langue squamish, parlée par le peuple éponyme amérindien de ce territoire, le nom de cette montagne est Nch'kay, qui peut être traduit par «endroit sale», ou Ta Nch'qai' «le crasseux» en raison des eaux boueuses de la rivière Cheekye 49°47'58.77"N 123° 9'25.89"W


Le pic Atwell  49°50'28.00"N 123° 0'33.00"W 123° 0'33.00"W
et le dôme Dalton 49°50'58.15"N 123° 0'33.97"W,
deux cimes secondaires du mont Garibaldi, sont nommés en 1932 d'après Atwell Duncan Francis Joseph King et Arthur Tinniswood Dalton, respectivement chef et guide de l'expédition ayant réussi la première ascension du sommet en 1907.

SOURCE

Il surplombe le champ volcanique du lac Garibaldi que nous avons vu précédemment. Sa dernière éruption date d'environ 10 000 ans et il demeure une menace pour les installations humaines, notamment en raison des séismes et des glissements de terrain qu'il connaît.

Malgré un climat relativement clément, son versant oriental surplombe un champ de glace, le névé Garibaldi.

Image Panoramio

Protégé au sein du parc provincial Garibaldi et visible depuis la ville de
Squamish 49°42'15.56"N 123° 8'59.53"W

Image Panoramio

le sommet et ses environs constituent une destination prisée des adeptes de nature, de randonnée pédestre et de ski de montagne.

Un peu de culture populaire

Pour les Squamish, une des premières nations, cette montagne, comme d'autres dans la région, est considérée comme sacrée en raison de son importance historique et culturelle. En effet, selon leurs légendes, le mont Garibaldi et un autre sommet indistinct au sud, auraient été les seuls à ne pas être submergés lors du déluge. Quelques survivants s'y seraient alors réfugiés à bord de leurs canoës. L'oiseau-tonnerre leur aurait apporté de quoi subsister, notamment du saumon, des paniers et des femmes. À l'occasion du retrait des eaux, un vaste lac se forme, avant que les animaux sauvages ne soient de retour, puis que les Squamish retournent à leur région d'origine. En outre, la montagne est traditionnellement un marqueur météorologique important : lorsque les nuages recouvrent ses versants, ils signalent l'arrivée de la pluie ou de la neige.


Les dirigeants de la nation Squamish en 1906, on reconnaît Joe Capilano au centre avec sa toque de fourrure
SOURCE

Nous passons la frontière aujourd’hui.
Bonjour les États-Unis d’Amérique, en commençant par l’état de Washington.

1ère étape le mont Baker
48°46'37.60"N 121°48'51.12"W


Le mont Baker, est un volcan considéré comme actif culminant à 3 285 mètres d'altitude. Il constitue donc un danger pour les populations environnantes du comté de Whatcom et même du Canada, Vancouver ne se trouvant qu'à environ cent kilomètres au nord-ouest.

Cratère du mont Baker (Photo Panoramio)

Le volcan tire son nom actuel du lieutenant Joseph Baker qui aperçut la montagne le 30 avril 1792 lors de l'exploration menée par George Vancouver à bord du HMS Discovery.

HMS Discovery (à gauche) et le mont Baker (dans le fond). Peinture de Steve Mayo. (SOURCE)

Mais il est également appelé la gran montaña del Carmelo, par les espagnols qui auraient été les premiers Européens à apercevoir le volcan en 1790 lors de l'expédition de Manuel Quimper et de Gonzalo López de Haro.
(SOURCE)

Les amérindiens Nooksack, lui donnent plusieurs noms Koma Kulshan, Puk'h'kowitz, Quick-Sman-Ik,ou encore Tukullum. Il est aujourd’hui impossible d’en connaître la traduction car la langue nooksack est éteinte. Le dernier Nooksack usant régulièrement de sa langue maternelle est décédé en 1977 et le dernier locuteur partiel a disparu en 1988.
[url=http://thesaurus.babylon.com/Nooksack (tribu)](SOURCE)[/url]

Situé au cœur de la "réserve sauvage du mont Baker", le volcan attire un grand nombre de visiteurs. Après le mont Rainier, il est le deuxième sommet de la chaîne des Cascades pour la présence de glaciers, ceux-ci étant abondamment alimentés puisqu'il s'agit d'un des lieux de la planète où il neige le plus.

Photo Panoramio

Il a été aussi le lieu principal du tournage du film de Wellman "The call of the wild" en 1935, avec Clark Gable, Jack Oakie et Loretta Young.





SOURCE des 3 photos

Pic Glacier
48° 6'45.63"N 121° 6'47.76"W



Le pic Glacier est un des sommets les plus élevés de la chaîne des Cascades avec 3 213 mètres d'altitude.

Versant ouest
Photo Panoramio

Le site compte comme un des plus sauvages des États-Unis et les sentiers qui conduisent au sommet demandent plusieurs jours de marche. Même s'il est entretenu régulièrement il arrive parfois des surprises de taille !

Photo Panoramio

L'ascension pour aller jusqu'au sommet, ne requiert pas d’entraînement particulier.

Photo Panoramio

Ceci est actuellement la route standard jusqu'à Glacier Peak, c’est-à-dire le moyen le plus facile avec le moins de la distance. Cet itinéraire parcourt à la fois le glacier Gerdine et Cool.

SOURCE

Les pentes à Glacier Peak sont modérément inclinées sur presque tout le chemin vers le sommet. Malgré tout, une corde est recommandée pour cette ascension. Même si Michael Lewis (alpiniste et géologue) ne donne pas le bon exemple   ... On va dire que c'était juste pour cette jolie photo !

Michael Lewis au sommet du Pic Glacier (30 juillet 2010)
SOURCE

Le pic Glacier doit son nom à la douzaine de glaciers qui le recouvrent et qui descendent ses pentes, ce qui n'est pas le cas des autres montagnes environnantes.

Photo Panoramio

Les natifs américains Sauk-Suiattle, vivant dans la région du pic Glacier, nomment la montagne Tda-ko-buh-ba, Takobia ou encore Da Kobad ce qui est difficile à traduire car le dialecte lushootseed, une des variantes des langues Salish, se meurt.
Une traduction est cependant admise comme "Mère de la grande montagne blanche", certains le traduisent tout simplement par "Les grands-parents" … on ne le saura sûrement jamais.  

Famille Sauk-Suiattle, par Frank Rinehart 1899
SOURCE

Ce volcan couvert de glaciers a connu sa dernière éruption il y a environ 240 ans. Il est classé, parmi les 18 volcans aux États-Unis, à "très haut risque".

Malgré cela, il n’y a que 3 sismomètres qui surveillent le volcan, alors qu’il en faudrait une vingtaine. C’est en tout cas ce qu’affirme le USGS' Cascade Volcano Observatory à Vancouver, en se plaignant du maigre budget qui leur ait attribué pour surveiller tous les volcans à risques de l’arc volcanique des Cascades.

Carte des zones de danger d’après l’analyse des dernières éruptions.
SOURCE

Le mont Rainier
46°51'7.51"N 121°45'42.49"W



Le 8 mai 1792, George Vancouver nomma ce volcan en l'honneur de son ami le capitaine Peter Rainier.
 
George Vancouver ( gauche) - Peter Rainier (à droite)

Extrait du journal de bord de George Vancouver :
« Le temps était serein et agréable, et le pays continuait de montrer entre nous et la chaîne orientale enneigée, la même apparence luxuriante. A l'extrémité nord du mont Baker, la boussole indiquait N. 22E; et pour la montagne ronde et enneigée, qui constitue actuellement l'extrémité sud, et que je distingue par le nom de Mont Rainier, en honneur de mon ami, le contre-amiral Rainier, la boussole indiquait N(S) 42 E »


SOURCE

Situé au cœur du parc national du mont Rainier, le volcan attire environ deux millions de visiteurs chaque année en quête de nature et de beaux paysages.


Entrée du Mt Rainier National Park.
SOURCE

Il attire aussi tous les alpinistes de la planète. C’est en 1870 que des explorateurs à la recherche d'aventures escaladèrent le mont Rainier pour la première fois. L’expédition de Hazard Stevens et P. B. Van Trump reçurent des acclamations à leur retour dans la ville d'Olympia après leur ascension de la montagne.

Hazard Stevens durant sa seconde ascension du mont Rainier en 1905.
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En route vers le sommet

Suivez une expédition au mont Rainier ICI

Mais, malgré sa beauté, il est comme une épée de Damoclès pesant sur la tête des habitants de Seattle. Ce volcan, le plus dangereux des USA, est calme depuis quelques milliers d'années, mais son réveil sera terrible. François Le Guern, géochimiste essonnien, figure parmi les scientifiques qui le surveillent de près.
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Vue de Seattle avec le mont Rainier au fond
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Les volcans de la chaîne des Cascades, sur la côte ouest des Etats-Unis, sont connus pour être très turbulents. En témoigne cette légende indienne qui dit en parlant d'eux que "lorsque la petite sœur s'agite, la grande va parler".
Depuis l'éruption du mont Saint-Helens en 1980, les autorités américaines ont appliqué ce conseil à la lettre. La surveillance des volcans de la chaîne est une priorité et particulièrement celle du mont Rainier, considéré comme le plus dangereux de tout le pays. C'est pourquoi le géant est scruté sous toutes les coutures.

Autre obligation pour les volcanologues : explorer le cratère situé à 4 393 mètres d'altitude. Après une ascension délicate, ils rentrent dans un autre monde, celui des grottes de glace. En effet, dans le cratère, des fumerolles chaudes de vapeur d'eau et de gaz ont sculpté dans le glacier un réseau de galeries long de deux kilomètres. Sur place, les chercheurs prélèvent des échantillons de gaz, essentiels pour comprendre l'activité du volcan.


SOURCE

Le Global Volcanism Program décrit un système hydrothermal actif extensif, qui cause la fonte périodique des glaciers qui couvrent ses flancs et produit dans la calotte de glace sommitale un réseau élaboré de grottes de glace. L’altération hydrothermale des parties supérieures du volcan contribue à sa faiblesse structurelle.


SOURCE


Et pour finir sur une note plus romantique une photo de nuages lenticulaires au dessus du mont Rainier.

National Géographique