Abbaye Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste 49°20'51.10''N 2°54'18.39''E
Cette église est classée monument historique par liste de 1862, salle capitulaire et entrée de l'abbaye classées par liste de 1889
6) En 1137, le roi Louis le Gros donne des terres et une maison au prieuré Saint-Adrien de Béthisy, mais les religieux les cèdent dès 1152 à la veuve du roi, la reine Adèlaïde. Elle y fait construire une abbaye de moniales bénédictines qui se substitue à un prieuré sis au lieu-dit Sainte-Perrine. En 1634, les moniales échangent leur monastère avec les chanoines réguliers de saint Augustin du prieuré de Royallieu à Compiègne. L'abbaye devient prieuré et elle est délaissée en 1761 quand les moines déménagent pour Soissons. L'église devient alors paroissiale. L'architecture gothique primitive de l'église, d'une grande simplicité de ligne, renvoie au début au dernier quart du XII
e siècle et au début du XIII
e siècle. L'on peut supposer une seule campagne de construction assez rapide. Hormis les contreforts à ressauts qui répondent à un besoin statique, le seul décor extérieur sont les corniches en haut des murs gouttereaux. L'église se compose d'une nef de trois travées sans bas-côtés ; d'un transept largement débordant ; et d'un chœur au chevet plat d'une seule travée ; la salle capitulaire se situant au sud de la dernière travée de la nef. L'éclairage est assuré par de hautes baies à lancette unique, sans remplage. Elles sont au nombre de deux de chaque côté du chœur, grâce à son voûtement particulier par une voûte d'ogives sexpartite. Le chevet est en plus ajouré par un triplet, et la façade occidentale par une grande roue gothique. Les voûtes sexpartites caractérisent également la croisée du transept, ce qui a conduit à la subdivision des deux croisillons en deux petites travées carrées, séparées par un pilier central vers la croisée. De cette façon, le croisillon nord bénéficie également de deux hautes baies sur son mur pignon, mais au sud, les bâtiments contigüs du prieuré réduisent le nombre des fenêtres. L'élancement des piliers mentionnées et des faisceaux de colonnettes aux quatre angles du carré du transept lui confèrent une grande élégance. L'on note aussi que ses voûtes sont dotées de formerets, ce qui n'est pas le cas ailleurs dans l'église. Dans la nef et dans le chœur, les nervures des voûtes retombent directement sur des culots, à l'exception des quatre extrémités de l'église à l'ouest et à l'est, où une seule colonne trouve place. Malgré cette austérité, les culots et chapiteaux de feuillages très naturalistes sont d'une grande qualité, et l'intérieur est riche d'une harmonie des proportions indéniable. Les vitraux en grisaille sont d'origine
7.
Porte fortifiée à l'entrée.
Chevet de l'église.
Rosace de la façade ouest.
Salle capitulaire.
Statue d'ange dans le cimetière de l'Abbaye.
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Poste forestier de Sainte-Périne
Poste forestier de Sainte-Périne.
Dans la forêt de Compiègne, sur la RD 85 au sud du hameau de la Brévière (classé monument historique par arrêté du 7 juin 1905
8)
Poste forestier de la Muette
La maison forestière de la Muette.
Dans la forêt de Compiègne, au nord du village, près du carrefour de la Muette (inscrit monument historique par arrêté du 2 octobre 1948
9) : Il date de 1643.
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