Le Centre de Réhabilitation des orangs-outans à
Sandakan est situé au milieu de la luxuriante réserve forestière de
Sepilok. Réparti sur 43 km² de terres, c’est le plus grand sanctuaire d'orangs-outans dans le monde.
La raison en est simple : petit l'animal est considéré comme une peluche, mais en grandissant sa force en fait un danger qui peut être mortel, donc les gens s'en débarrassent auprès d'associations qui les rendent ensuite à des centres de ré-introductions.
Il y en a plusieurs repartis dans le
Sabah et le
Sarawak.
Une autre raison de la nécessité de tels centres, c'est la
déforestation au profit d'immenses terres consacrées à la culture des palmiers à huile.
Le
centre est spécialisé (en anglais !!) dans le soin des bébés orangs-outans orphelins et leur enseigne les techniques de survie qu'ils auraient du apprendre de leurs mères dans des conditions normales.
Les orangs-outans ne sont pas gardés en captivité, mais sont plutôt libre d'aller et venir comme bon leur semble, tout en prenant l'habitude de vivre dans la nature à nouveau après avoir été maintenus en captivité par différentes personnes. Des dizaines d'autres espèces sauvages y sont également traités, y compris des ours malais, des gibbons, des rhinocéros de Sumatra et occasionnellement des éléphants blessés.
5°51'54.57"N 117°56'56.71"E
La promenade nous mènera à la tribune d’observation et une plate forme d'alimentation où les singes sont nourris avec du lait et des bananes deux fois par jour à 10h00 et à 15h00 par les rangers.
L’heure du repas attire également le macaques à longue queue de la région. Il faut observer comment les techniques de survie sont enseignés aux jeunes orphelins orangs-outans afin qu'ils puissent finalement retourner dans leur habitat naturel.
Au Centre, les visiteurs sont limités par des passerelles. Certains des singes sont habitués à la présence humaine, mais les toucher est fortement déconseillé. Bien que les orangs-outans soient naturellement timide et doux, les plus espiègles peuvent essayer d'attraper votre appareil photo ou votre chapeau, auquel cas vous devriez appeler un ranger, car essayer de battre un singe de 200 livres n’est peut-être pas une bonne idée!
Source : à partir de cette
photo