Le nombre de bornes sauvegardées
À ce jour, il en reste 97.
Nous précisons "à ce jour", car certaines informations continuent à évoluer :
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Plusieurs bornes sont endommagées, mais encore érigées (
Vrigny,
Ville-sur-Tourbe,
Hartmanwillerkopf...), d'autres ont été restaurées récemment (
Pernant, fin 2008) et ne sont donc pas comptées comme disparues.
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La borne de
Stosswihr a été victime d’une détérioration récente (juin 2009 ?) et n’est plus érigée (espérons provisoirement). Celle de Pont-à-Mousson est déplacée pour une modification de route (septembre 2009, provisoirement ?)
- La question s’est posée de savoir si la borne de
la Ferté-Milon devait encore être considérée comme une des bornes d’origine. Détruite en 1940, elle a été remplacée par une copie (moulage béton ?), avec un texte différent, puis peinte. Toutefois, bien que ne correspondant plus aux critères du projet d’origine, elle reste dans l’inventaire en raison de son appartenance initiale.
Elles sont surmontées d’un casque posé sur une couronne de lauriers.
Le casque est généralement le casque français (Adrian 1915) mais parfois belge ou britannique.
Toutes comportent en façade le nom du lieu où elles ont été implantées (sauf celle de Confrécourt, commande particulière).
Elles comportent également une inscription sur cette face. Soit en français "Ici fut repoussé l’envahisseur 1918", soit en anglais "Here the invader was brought to a standstill", soit en néerlandais "Hier werd de overweldiger tot staan gebracht".
Certaines comportent le texte dans plus d’une langue ou une inscription supplémentaire.
Sur la partie basse, le nom de l’organisme bienfaiteur est souvent inscrit ainsi que le numéro de la borne.
Ce numéro permet d’identifier les bornes depuis leur réalisation mais, à défaut de documents d’époque, l’origine de ce numéro reste une hypothèse : Il est certain que ce n’est pas l’ordre dans lequel elles ont été érigées ou inaugurées. Il est fort probable qu’il s’agisse de l’ordre de commande (ou de fabrication ?). Parfois, cela correspond assez bien à l’ordre géographique (bornes 35 à 42 par exemple).
Sur les côtés, est représenté l’équipement du soldat de l’époque : Étui de masque à gaz, grenades (une à chaque angle de la borne), bidon.
Aujourd’hui malheureusement, l’érosion a souvent effacé certains noms de lieux et des détails de gravure. En outre, lors du second conflit, les allemands ont détruit ou endommagé quelques-unes des bornes, ou simplement mis à mal le texte, qui rappelait un souvenir peu glorieux pour l’époque.
Source :ici
La naissance de la borne
Des années d'oubli
Il l'a fait …
Source et lien à lire :ICI