La rue Prozna de Varsovie, la rue des fantômes.
Elle est un endroit très visité de la ville.

Cette petite rue garde encore 4 bâtiments témoins d'une époque où elle était un ghetto juif dans la ville.
Ces bâtiments, en cours de rénovation, affichent les portraits de grandes dimensions des anciens habitants, disparus, de ce quartier.

Coordonnées:
52°14'11"N 21°00'17"E












source



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Trouvaille émouvante.

Un lieu chargé en effet !
Le pianiste est à voir absolument concernant cette période sinistre. Un film qu'on n'oublie pas.

Flickr (merci Pierre) nous offre un diaporama complet de cette rue :

La rue Prozna était située à la bordure Est du Petit Ghetto

Détail cartographique



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Voici deux photos d'un même cadrage pour localiser les numéros de cette petite rue

En 1945


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En 2011


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Pierre a écrit:

Voici deux photos d'un même cadrage pour localiser les numéros de cette petite rue

merci pour ce complément fort utile Pierre.



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Ce lieu chargé d'histoire et de tragédie est en pleine rénovation.
Au point d'effacer toutes les traces ?

52°14'11.59"N  21°00'17.57"E


52°14'10.37"N  21°00'15.12"E




Un quartier métamorphosé, ce restaurant plutôt huppé au bout de la rue en est une illustration de plus :

52°14'10.41"N  21°00'18.02"E

ivanovitch a écrit:

Ce lieu chargé d'histoire et de tragédie est en pleine rénovation.
Au point d'effacer toutes les traces ?

Je ne suis pas surpris outre mesure.

Un article glané sur lemonde.fr et daté du  26 juillet 2016 qui fait froid dans le dos.

Pologne : les ravages du révisionnisme historique

"Mais M. Kaczyński veut éradiquer la marque antisémite que recèle aussi son histoire. C’est une obsession chez lui. La semaine dernière, le gouvernement PiS a nommé Jaroslaw Szarek à la tête de l’Institut de la mémoire nationale. A l’encontre de tous ses pairs, cet historien nie la responsabilité de civils polonais dans le pogrom de Jedwabne, village de l’est du pays, dans lequel ont péri au moins 340 juifs en juillet 1941, dont 300 brûlés vifs dans une grange. Il s’agit de nier toute complicité, même indirecte, des Polonais dans la « solution finale ».

Le révisionnisme historique du nouveau pouvoir ne s’arrête pas là. Il veut torpiller la réalisation, déjà en cours, d’un magnifique Musée de l’Histoire de la seconde guerre mondiale à Gdansk. Pour lui, la guerre s’achève à la campagne de 1939. Il n’y a qu’une chose à célébrer : le splendide isolement d’une Pologne héroïque abandonnée des grandes puissances. Le reste n’existe pas, notamment la libération du pays par les Russes et l’armée polonaise en exil sur le sol soviétique."