Sujet: [Royaume-Uni] - Belfast City Hall Dim 24 Fév 2013, 10:28
Belfast City Hall 54°35'47.73''N 5°55'48.59''W [/img]
Le Belfast City Hall est un monument majeur de la ville de Belfast. Ce dernier sert de mairie pour la ville de et possède une histoire ainsi qu’une architecture aussi fascinante qu’incontournable. Situé sur Donegal Square, il s’agit de l’un des sites phares à découvrir absolument, qui sépare par sa seule présence les quartiers commerciaux du centre des affaires de Belfast ! Un Monument commandité par la Reine Victoria
Belfast City Hall
Le City Hall a été bâtit en 1898, sous le commandement de la reine Victoria, qui souhaitait récompenser la ville, pour sa production dynamique de cordes et l’essor de son ingénierie. Le City Hall fut dessiné par l’architecte Sir Alfred Alfred Brumwell Thomas et fut baptisé sous sa supervision la plus stricte. Il faut préciser que le chantier était des plus considérables, et avoisinnait un coût de construction de plus de 369,000 livres sterlings.
Ce dernier fut finalement achevé en 1906, date à laquelle les premiers fonctionnaires et autres administratifs prirent possession des bureaux de cette nouvelle mairie.
Une Architecture Victorienne et Néo-Baroque des plus Magistrale Le City Hall est carrément impossible à manquer : son architecture imposante, et particulièrement chargée en fait un monument qui attire l’œil, et la curiosité ! D’un style victorien et néo-baroque, le City Hall s’étend sur plus d’un hectare et demi, dans le centre-ville de Belfast ! Côté structure, le City Hall se compose d’une cour fermée, de tours situées sur chaque angle du monument, et possède un dôme central enduit de cuivre, ce qui lui donne sa teinte verte si particulière. Les murs sont quand à eux constitués de pierre de Portland. Quand au fronton principal, celui-ci aurait été sculpté par FW Pomeroy, et possède toute les caractéristiques néo-baroques de rigueurs : les sculptures sont d’une grande finesse, bien qu’on puisse lui reproché d’être trop chargé. Le monument est également doté de magnifiques jardins arborés, qui font la joie des employés de bureau et des étudiants, qui ont tendance à pique-niquer l’été sur la pelouse du City Hall. Plusieurs statues jalonnent le parc, dont une de la reine Victoria, ainsi qu’une statue représentant Thane, en hommage au naufrage du Titanic, un paquebot bâtit dans Belfast même. Lien:ici panoramio
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Le retrait du drapeau britannique du fronton de la mairie de Belfast a provoqué plusieurs nuits d’émeutes. Les responsables politiques et religieux peinent à reprendre la main.
Des incidents ont à nouveau éclaté dimanche soir en Irlande du Nord, quelques heures après l’ouverture de discussions entre représentants politiques et religieux pour mettre fin à une récente flambée de violences à Belfast qui s’est déjà soldée depuis jeudi par 70 arrestations et une cinquantaine de blessés parmi les forces de l’ordre. Divers projectiles, notamment des briques, des bouteilles et des fumigènes, ont été lancés en direction des forces de l’ordre dans plusieurs rues de la ville, selon la police. Les heurts ont commencé après la décision le 3 décembre du conseil municipal de Belfast, capitale de la province britannique d’Irlande du Nord, de ne plus faire flotter en permanence l’Union Jack sur la mairie. Cette décision controversée a entraîné depuis des violences répétées de la part de protestants loyalistes, partisans de l’union de l’Irlande du Nord avec le Royaume-Uni. Selon un bilan fourni par la police, 52 policiers ont été blessés depuis le début de ces heurts. 70 personnes ont été interpellées et 47 inculpées. Samedi soir, après une manifestation, une centaine de personnes avaient à nouveau lancé des projectiles en direction des policiers. Certains d’entre eux ont rapporté que des coups de feu avaient été tirés dans leur direction. Les policiers avaient fait usage de canons à eau pour les disperser. « Soyez bien persuadés que nous aurons des ressources suffisantes, aussi longtemps qu’il le faudra, si ces désordres se reproduisent », a averti le chef de la police nord-irlandaise, Matt Baggott. Le responsable de la Fédération de la police, un syndicat de police, Terry Spence, a estimé pour sa part que ces coups de feu étaient un développement très grave. « Cela montre clairement que les groupes paramilitaires ont noyauté ces manifestations », a-t-il déclaré. « Garder la tête froide
Des représentants religieux et de plusieurs partis se sont réunis dimanche dans une église de Belfast pour tenter de mettre fin à ces violences. « Nous avons besoin de calme et de réflexion. Nous avons besoin que les gens qui gardent la tête froide réfléchissent ensemble », a déclaré Robin Newton, du Parti unioniste démocrate (DUP). « Nous devons trouver une issue, mais comment, je ne sais pas », a-t-il ajouté, notant l’absence de revendications claires des manifestants. Michael Copeland, député du Parti unioniste d’Ulster, s’est quant à lui dit pessimiste, en l’absence de leader déclaré parmi les manifestants : « Il n’y a, semble-t-il, aucune personne à laquelle nous puissions nous adresser », a-t-il noté. L’Ulster a connu trente ans de violences intercommunautaires entre protestants unionistes et républicains catholiques, partisans d’une unification avec la République d’Irlande. Depuis l’accord de paix de 1998, des incidents sporadiques se produisent encore dans la province. Lien:ici