Sujet: [Royaume-Uni] - Le château de Glamis, Ecosse Jeu 7 Fév 2013 - 14:44
Le château de Glamis 56°37'05.75''N 3°00'41.87''W
Le château de Glamis se trouve à côté du village de Glamis (prononcer [Gleymz], /ɡlɑːmz/) dans la zone administrative écossaise de l'Angus. C'est le siège des comtes de Strathmore et Kinghorne, et il est accessible au public. Le château se trouve sur les billets de dix livres émis par la Royal Bank of Scotland. Les plâtres des plafonds de Glamis sont remarquables par leur détail et leur préservation. Le bâtiment central, en forme de L, date du XIVe siècle. Il a été modifié, et au long des siècles on y a ajouté d'autres bâtiments, ce qui donne à l'édifice actuel son apparence impressionnante. Avec ceux du château de Muchalls et du château de Craigievar, ils sont considérés comme les plus beaux d'Écosse. On trouve souvent le château dans des fictions et légendes ; d'après les histoires locales, il y aurait plus de sombres secrets à Glamis que dans tout autre château d'Écosse.
Légendes Le monstre de Glamis
La légende la plus connue est celle du Monstre de Glamis, un enfant affreusement difforme, né en 1821, fils ainé du 11e comte George Bowes-Lyon et de son épouse Charlotte Grimstead, arrière-arrière-grands-parents de Elizabeth Bowes-Lyon, la reine-mère. Selon l'histoire, il aurait été gardé reclus dans le château toute sa vie, et ses chambres murées après sa mort. Une version alternative de la légende serait qu'un vampire nait à chaque génération de la famille et est gardé à l'intérieur des murs de ces chambres. Une vieille histoire raconte que des invités auraient accroché des serviettes aux fenêtres de chaque pièce pour tenter de trouver les chambres murées du monstre. Lorsqu'ils regardèrent le château de l'extérieur, de nombreuses fenêtres n'auraient pas montré les serviettes. Cette légende peut être inspirée par l'histoire réelle des Ogilvie. Quelque part dans les murs épais de presque cinq mètres se trouve une chambre remplie de crânes, où la famille Ogilvie cherchant protection contre le Clan Lindsay serait morte de faim emmurée. Enfin, un autre monstre aurait habité dans le Loch Calder à proximité de Glamis.
La dame grise Une petite chapelle se trouve dans le château avec des sièges pour 46 personnes. L'histoire donnée aux visiteurs par les guides du château prétend qu'un siège est toujours réservé pour la dame grise (Grey Lady), un fantôme qui habiterait le château et que l'on penserait être Janet Douglas, épouse du 6e seigneur de Glamis ; accusée de sorcellerie, elle fut torturée afin de la faire avouer, puis au envoyée au bûcher à Édimbourg en 1537. D'après les guides, la chapelle est toujours utilisée régulièrement par la famille mais personne n'a le droit de s'asseoir sur le siège de la dame grise. Sir David Bowes-Lyon (1902 – 1961), l'un des oncles maternels de la reine Élisabeth II, se promenant sur la pelouse une nuit après le souper, déclara avoir vu une fille s'agrippant aux barreaux d'une fenêtre et regardant fixement dans la nuit. Alors qu'il allait lui parler, elle disparut soudainement, comme si quelqu'un l'avait arrachée de la fenêtre.
Jouer aux cartes avec le diable
Earl Beardie (identifié comme étant soit : Alexander Lyon, 2e Lord Glamis ; soit : Alexander Lindsay, comte de Crawford au XVe siècle) était invité au château. Une nuit, il demanda à jouer aux cartes alors qu'il était ivre et ses hôtes refusèrent son offre car c'était le jour du sabbat. Furieux, il déclara qu'il jouerait avec le diable lui-même. Un inconnu se présenta alors au château et demanda si Beardie souhaitait un partenaire aux cartes. Ils commencèrent à jouer dans une des chambres et, plus tard, les serviteurs entendirent des hurlements et des malédictions proférées venant de la pièce. L'un d'eux jeta un coup d'œil à travers le trou de la serrure et l'histoire raconta qu'un jet de lumière l'aurait blessé. L'inconnu disparut, emportant l'âme de Beardie avec lui. De nombreuses personnes prétendent avoir entendu des cris et des bruits de dés ; on prétend que le comte continuerait de jouer aux cartes avec le diable. Suite et lien:ici