Abrams-Village
46°27'13.32''N 64°04'53.20''W
46°27'16.99''N 64°05'06.31''W
Abrams-Village est une communauté acadienne de l'Île-du-Prince-Édouard, au Canada. Au recensement de 2006, on y a dénombré une population de 266 habitants. Au recensement de 2011, la population était de 267 habitants
Le nom du village dérive du nom originel
Village des Abram.
Les premiers colons qui s'y sont établis à compter de 1812 étaient
Jean-Baptiste Arsenault et Madeleine Gallant ainsi que plusieurs de
leurs enfants mariés. On appelait ce clan « les Abram » parce que
Jean-Baptiste était le fils d'Abraham Arsenault dit le Petit. En
anglais, on nommait le village « Abrams Village ». Aujourd'hui, le nom
du village se prononce «
Abran-Village » en français.
Abrams-Village accueillit la XXII
e finale des Jeux de l'Acadie en 2001.
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Personnalités liées à Abrams-Village
Angèle Arsenault, née le 1
er octobre 1943 à Abram-Village à l'Île-du-Prince-Édouard, est une auteur-compositrice-interprète acadienne.
Libre, paru en 1977, est l’album qui s’est le plus vendu au
Canada en 1978 (anglais et français confondus). Elle a mérité un trophée
Félix en 1979 pour l’album le plus vendu (plus de 300 000 copies).
Elle est reconnue pour ses succès
De temps en temps moi j'ai les bleus,
Moi j'mange,
Je veux toute toute toute la vivre ma vie,
C'est juste lundi Angèle et
Y'a une étoile pour vous.
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George Arsenault naît en 1952 à Abrams-Village, à l'Île-du-Prince-Édouard
Il obtient un baccalauréat en sciences sociales de l'Université de Moncton en 1974. Il fait ensuite une maîtrise en Arts et traditions populaires à l'Université Laval de 1975 à 1979. Il déménage ensuite à Summerside, où il est animateur culturel à la Société Saint-Thomas-d'Aquin de 1977 à 1979. De 1979 à 1982, il est coordonnateur-recherchiste, notamment à la rédaction de l'histoire de la culture acadienne de l'Île-du-Prince-Édouard. Il enseigne également à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard, où il finit par s'occuper d'une chaire d'enseignement en études acadiennes. Il s'implique aussi dans le Centre d'études acadiennes Anselme-Chiasson, au Nouveau-Brunswick. Il fonde la revue
La Petite Souvenance, dont il est aussi le rédacteur. Il est aussi secrétaire de la Société historique acadienne de l'île
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