Notre Modo Fly972 à fixé les conditions
""**enfin nous espérons que la bonne entente du
forum ne sera pas entachée par trop de considérations politiques ou
religieuses sur le pays du mois. Restons dans le domaine de la
découverte. Nous vous faisons entièrement confiance.""

...Je ne ferai donc pas trop de commentaires sur ce mur de la honte qui ceinture maintenant Jérusalem...
Juste un , quand même : à Varsovie (et ailleurs...), les nazis avaient érigé des barricades en barbelé surveillées par des mitrailleuses et des chiens : les martyrs étaient dedans ; ici, à Jérusalem, le ghetto, c'est dehors...
...mais il paraît que " la misére serait moins pénible au soleil..."


Podiego Panoramio user 9374


Alexander Lapshin user 3099511


Alexander Lapshin user 3099511


Jean Bize user 4045933


Podiego user 9374


Podiego Panoramio user 9374


Podiego Panoramio user 9374

...Ce mur existe aussi dans d'autres agglomérations de la région, il empêche les uns d'aller chez les autres, mais pas inversement, allez savoir...!

Le message d'Israël est le suivant : « la barrière est une mesure temporaire qu'Israël s'est vu forcé à prendre jusqu'à ce que l'Autorité palestinienne se décide à mettre fin au terrorisme »
Bien que pro-israelienne, comme tu le sais Pierre , et même si je comprends les motivations du gouvernement ( lutte contre le terrorisme ), je suis contre ce mur de séparation et espère qu'il ne faudra pas attendre 28 ans avant de l'abattre, comme à Berlin !

Ceci dit , Israel n'est pas le seul état à avoir choisi cette solution de défense : au Maroc, par exemple, le mur a permis de sécuriser plus des deux tiers du territoire du Sahara Occidental se trouvant sous son contrôle, et de faire échouer ainsi toute attaque surprise du Front Polisario....plus d'infos ici... ou voir également la barrière de Melilla .....ou encore la ligne d'ATTILA à Chypre ....Et tant d'autres que l'on peut découvrir ici.


Simone Bitton en a fait un film documentaire," Mur '', qui relate, à travers des interviews de personnes plus ou moins impliquées (les constructeurs de ce mur ne sont pas les Israéliens eux-mêmes, mais des gens de toute autre nationalité), de gens qui le contournent et de Amos Yaron, Directeur du Ministère de la Défense israélienne, son impact sur la vie quotidienne.
En 2007, un réalisateur français, Franck Salomé, a réalisé "Un mur à Jérusalem" sur les conséquences spécifiques du mur sur la ville et ses environs.
Le réalisateur palestinien Nizar Abu Zayyad a créé un documentaire court, "Till When", sur les conditions de vie des Palestiniens à cause de ce mur.
La réalisatrice Halima Elkhatabi, dans son film documentaire "La tête contre le mur", donne la parole à des Israéliens dissidents qui s'opposent activement à l'occupation et à la construction du mur de séparation.
Le mur lui-même est le support d'œuvres d'art engagé, sous la forme de tags, graffitis et affiches plus ou moins créatifs, dont certains sont réalisés par des artistes connus, par exemple les affiches du photographe JR, les fresques de l’artiste de rue anglais Banksy ou les peintures et graffitis de Monsieur Cana, qui travaille également dans les camps de refugiés.
crédit face to face


source

Sans faire de considération politiques je pense qui dureras plus de 28 ans.

Tracé de la muraille, tel qu'il était établi en février 2006. ..et la ligne verte .

La plus grande partie de la barrière (sur 95% de sa longueur totale) consiste en un système de protection multi-couches de 50 m de large, c'est-à-dire qu'il comprend sur des tracés parallèles:
-une pile pyramidale de 6 bobines de fils barbelés et un fossé du côté cisjordanien
-un grillage central muni de détecteurs électroniques
-des fils barbelés du côté israélien
-des routes pour les patrouilles militaires de chaque côté du grillage central
-un chemin de sable qui doit permettre d'identifier les traces d'éventuelles incursions.

Pour la Haute Cour de Justice israélienne, la largeur totale du système multi-couches pourra atteindre au maximum 100 m à certains endroits où les concepteurs jugeront que la topographie le requiert.

Dans un premier temps, la barrière n'est construite en dur que dans une minorité de lieux représentant 8 km soit 4% du parcours.
Un tel édifice en béton minimise la surface occupée au sol par l'ouvrage à ces endroits.
L'objectif en ces lieux est d'empêcher d'éventuels tirs de tireurs embusqués vers les autoroutes israéliennes voisines (principalement le long de l'autoroute trans-israélienne) ou dans les zones densément peuplées à Jérusalem.
Dans ces cas, les murs en béton sont semblables en apparence aux isolations phoniques utilisées communément aux abords des autoroutes.
Au terme de la construction, les sections en béton doivent s'étendre sur 30 km, soit 6% de la longueur de la barrière.
Enfin, des postes d'observation tenus électroniquement ou par des soldats sont disposés du côté israélien tout le long du tracé.
En certains points de passage, les portiques sont contrôlés par Tsahal, l'Armée de défense d'Israël.

Long de 730 km, le parcours suivi par la barrière est complexe.
La barrière suit la ligne verte, mais pénètre profondément à l'intérieur de la Cisjordanie pour intégrer des colonies juives.
20 % du tracé est précisément sur la ligne verte.
Le reste empiète dans le territoire cisjordanien pour englober la majeure partie des colonies israéliennes et la quasi-totalité des puits.
Elle s'écarte à certains endroits de plus de 23 kilomètres de la ligne verte.
Son tracé sinueux explique cette longueur beaucoup plus importante que celle de la ligne verte, celle-ci faisant environ 320 km.
Des sections de la barrière sont construites sur des terres confisquées à des Palestiniens.
Dans un compte rendu récent, l'ONU a précisé que le tracé le plus récent de la barrière prévoit davantage de segments construits sur la ligne verte elle-même en comparaison aux précédentes ébauches de tracé.
source

J'ose espérer que ces posts dont Sylvie vient de nous gratifier ne sont que le début d'une longue série...

Salut Clicotchatcheuse!!!



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amitiés Gollum !!! ,
je me souviens avoir déjà traité devant un public le sujet épineux de la guerre israelo-palestinienne, c'était il y a ........27 ans !!! à l'époque je n'avais pas encore choisi mon camp , aujourd'hui oui , mais je suis consternée de constater que le problème n'a toujours pas trouvé sa solution !!! et une chose est certaine, ce n'est pas en érigeant des murs que ça va s'arranger, du moins pas à court ou moyen terme !

Moi je n'ai pas choisi de camp et ne le ferras jamais, mais fort de constater qu'avec le temps je ne vois pas de solution. Et en plus quand il a une personne qui fait une politique ouvertement pacifique il ce fait tuer (par des individus appartenant à la base à la même famille politique) . ça donne l'impression quand faite aucun des deux camps ne veut la paix, dans ce cas je pourrais vivre centenaire que ça serras toujours d'actualité.

Salut Sylvie ! Heureux de te relire !

Hélas, trois fois hélas, les "événements" de Port Saïd viennent encore de le démontrer, il n'est nul besoin d'être de "civilisations différentes" (qui ne se valent pas, d'ailleurs, selon notre ministre de l'intérieur) pour que les uns et les autres aient envie d'en découdre jusqu'à assassiner à coups de pied... Il suffit parfois d'être "supporter" de l'équipe adverse... Les partisans du "Doha Saint Germain" en savent quelque chose !
Le sentiment d'injustice, l'impuissance à lutter contre "l'oppresseur", la faim, et pour tout dire , la misère, le manque de culture et d'éducation sont des moteurs infatigables qu'on n'a pas besoin de réparer, tout ceci pour des gens qui se tournent tous au même moment vers le même Dieu qui lui, bien sûr, reste muet, ce qui arrange d'ailleurs tout le monde...
Il n'y aura pas de paix dans le chaudron du moyen orient tant qu'il n'y aura pas d'état Palestinien démocratique, indépendant (y compris au niveau des ressources) et, si possible, laïc.

...Et je trouve que tu as mille fois raison en écrivant :

"une chose est certaine, ce n'est pas en érigeant des murs que ça va s'arranger, du moins pas à court ou moyen terme ! "

.......Allez, z'y va Francis, c'est sans doute toi qui a raison !


Francis Cabrel Des hommes pareils par Rose-Noire-du-Boudoir


...les murailles et les frontiéres n'y peuvent rien !

Pierre, .....z'yva ....comme >>ZIVA DAVID<< ?????????

hum, plus sérieusement , voici un 'autre' ( si tant est que l'on puisse considérer le mur de séparation comme tel ) chef d'oeuvre d'architecture contemporaine à JERUSALEM :

la Cour Suprême d'Israël >>SITE OFFICIEL<<

Jusqu’en 1992, la Cour Suprême d’Israël était installée dans le quartier russe du centre ville.
En 1984, le Fonds Rotschild, Yad Hanadiv, proposa de construire un nouveau bâtiment pour accueillir cette noble institution.
Un concours d’architecture fut lancé en 1986 et remporté par une équipe israélienne.

Inauguré en 1992, ce bâtiment remarquable a réussi à marier
-les styles traditionnel et moderne (mélange d’éléments architecturaux très modernes et des emprunts faits aux monuments de l’histoire de Jérusalem),
-les espaces ouverts et fermés (la lumière extérieure est largement utilisée pour éclairer l’intérieur),
-les lignes droites (symbole de la droiture) et les courbes (symbole de l'idéal de justice).



Il est éclairé par une lumière naturelle indirecte qui pénètre dans le bâtiment par une multitude de petites ouvertures situées dans les murs et dans le toit.
On y accède par une passerelle piétonne.
Le bâtiment est coupé en deux par une longue allée rectiligne qui le relie à celui de la Knesset.



source


D'aucuns prétendent voir dans l'architecture de cette construction entièrement financée par la famille ROTSCHILD , divers symboles liés à l'Egypte ancienne et à l'élite de la franc-maçonnerie comme par exemple l'oeil de la divinité égyptienne Horus, l'oeil qui voit tout (qui apparaît également sur le billet de 1 dollar américain, au parlement européen de Strasbourg,...).


L' entrée de la cour suprême se trouve dans une zone sombre, en face d’un escalier qui amène à une source de lumière.
A la droite des marches sont de vieux rochers évoquant l’ancienne Jérusalem alors que sur la gauche est un mur moderne et lisse.


Peinture à l’entrée de la cour suprême – Les Rothschild avec Shimon Perez et Isaac Rabin


Dans le hall d'entrée est exposée une Mosaïque de la Synagogue de Hamat Gader (V-VIe siècle)


Au second étage, la bibliothèque est divisée en trois niveaux, et souligne l’importance du livre dans la culture juive, et plus précisément du livre de loi, dans le travail de cette institution.


Juste au dessus du 3ème niveau de la bibliothèque se trouve la pyramide

Sous le sommet de la pyramide, le sol, à base de formes géométriques, est incrusté d'un cristal en plein centre


L’entrée de la Cour de justice ressemble à une ancienne tombe Juive. Les trous au dessus des portes ont pour but de permettre à l’âme de quitter la pièce.

La Cour de justice


A l’extérieur de la Cour de justice se trouve un escalier amenant à un niveau inférieur et une rotonde.



A l’extérieur de la cour suprême on trouve la tombe de Dorothée de Rothschild


Les bureaux des juges surplombent la cour intérieure, dite Cour des Arches, où une source d’eau fait des bulles constamment et se déverse à travers un petit passage étroit en direction d’une pierre étrange.


Des sculptures de bronze représentant des grenades ( fruits ) ornent la cour extérieure :


Le rôle de la Cour Suprême en Israël est d’être à la fois une cour d’appel, pour le pénal et le civil et une Haute Cour de Justice, statuant sur la légalité des décisions du gouvernement et le contrôle de la constitutionalité des lois.
La Cour Suprême d'Israël est donc au sommet du système judiciaire israélien dont elle est la plus haute instance.
Elle est composée de 14 membres (12 permanents et 2 temporaires) nommés par un comité indépendant de sélection des juges, établi par une loi fondamentale : celle de la magistrature.
Actuellement présidée par >>Dorit Beinisch<<, elle siège à Jérusalem et l'ensemble de l'État est sous sa juridiction.

Le 30 juin 2004, la Cour suprême d'Israël n'a pas remis en cause l'existence de la barrière de séparation mais a ordonné que son tracé soit modifié.
Le 15 septembre 2005, la Cour Suprême d'Israël a jugé à l'unanimité qu'une partie de la barrière de séparation était illégale et a demandé au gouvernement d'Ariel Sharon de réétudier le tracé près de la colonie d'Alfei Menashe.
Le 4 septembre 2007, la Cour suprême d'Israël demande au gouvernement de modifier le tracé de la barrière de séparation à proximité du village de Bil'in en raison du préjudice porté aux villageois par la surface de terres isolées et le nombre d'oliviers arrachés.

pour en savoir un petit peu plus :>>Retour sur un arrêt de la Cour Suprême d’Israël<< rendu le 15 Septembre 2005, concernant la barrière de sécurité érigée par l’Etat d’Israël contre le passage de terroristes

source article et photos


31°46'50.38"N 35°12'14.61"E