Alors il fallait trouver le château de SHMEMIS en SYRIE
35°02'12.67"N 37°00'48.70"E
http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/20878808.jpg
Panoramio
Description:
http://www.discoverislamicart.org/database_item.php?id=monument;ISL;sy;Mon01;26;fr
Le château est édifié au sommet du cône d'un ancien volcan, les Hauts d'al-Ola,
qui s'élève au milieu des vastes plaines entourant la ville de Salamiyya.
Cette position stratégique est occupée par un fort depuis des temps très anciens.
Son nom, qui se prononce “Choumaymis”, signifie “petit soleil”,
probablement en référence au dieu romain Apollon et à son équivalent arabe, Haddad.
Géographiquement, cette zone, longtemps réputée pour la fertilité de ses sols et l'abondance de ses eaux,
constituait une étape sur diverses routes commerciales.
Des sources historiques arabes médiévales mentionnent la destruction d'une ancienne
forteresse près de Salamiyya lors du tremblement de terre de 552 H / 1157 J.-C. qui fut reconstruite
par Nour al-Din Mahmoud bin al-Zangi. Pendant la période ayyoubide, Shmemis ainsi
que la région de Salamiyya étaient soumise à al-Malik al-Moudjahid Chirkouh II bin Muhammad,
souverain de Homs. En lutte contre le souverain ayyoubide rival de Hama, il renforça entièrement
les fortifications et agrandit le château en 628 H / 1230 J.-C.
D'autres travaux de renforcement furent menés sur deux autres châteaux de la région des steppes à
Palmyre et al-Rahba. Les trois châteaux sont de dimensions et de forme ovale similaires.
Shmemis, contrôlé par les Ayyoubides jusqu'à sa destruction par les Mongols en 658 H / 1260 J.-C.
, fut restauré par le sultan mamelouk Baybars l'année suivante et resta possession mamelouke jusqu'à la période ottomane.
Au début du Xe siècle H (XVIe siècle J.-C.), le chef de la puissante dynastie druze Fakhr al-Din al-Maani Ier
s'empara peu à peu de terres s'étendant sur le Liban, la Palestine et la Syrie et du château de Shmemis.
Inquiet de cette expansion, le sultan le fit assassiner en 951 H / 1544 J.-C., à la suite de quoi le château tomba en ruine.
Les seuls éléments architecturaux subsistants sont les défenses extérieures :
la porte d'entrée, les murailles, des tours en saillie et une fossé profond. Les contours de la
forteresse suivent la forme du sommet aplati du volcan, un ovale de 81 m de large environ.
La muraille externe est ponctuée de 11 tours de section carrée de 6 à 8,8 m de côté,
réparties à intervalles égaux de 5 à 6,3 m.
Les vestiges les moins endommagés se trouvent à la porte d'entrée dans la muraille nord-ouest gardée par une paire de tours
carrées en forte projection. On accède ainsi à une petite cour basse presque carrée qui contient des traces
d'un puits de 80 m de profondeur connecté à un canal.
L'intérieur est ravagé.
Subsistent cependant des traces d'une forteresse centrale de 33 x 35 m s'ouvrant par une porte à l'est
et un portique qui permettait aux défenseurs d'accéder au second niveau des tours.
Peu publié, le château de Shmemis demande encore à être étudié.
Sa situation spectaculaire au sommet du volcan lui a valu le nom de “Épée des steppes” pour symboliser
son élégance et son importance militaire.
Podium
willy 12/01/2013 23 h 28
vsm.bailly 13/01/2013 18 h 52
jeanlouis.hucy 17/01/2013 19 h 06
jmst 17/01/2013 22 h 25
cramion 18/01/2013 9 h 24
à tous