16883 Gironde Electron libre Ne pas s'approcher, ruine dangereuse.
Sujet: "Le Grand Bleu". Ven 26 Mai 2017 - 18:11
Tout près de l'île d'Amorgos, dans les Cyclades, l'épave du bateau l'Olympia, sur laquelle une scène du "Grand Bleu" a été tournée:
36°47'20"N 25°45'25"E
source (GEO)
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OWENMEANY Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
7254 la planète terre.
Sujet: Le château où furent tournés les Vestiges du jour,(film de james Ivory) Jeu 17 Aoû 2017 - 2:59
Les vestiges du jour (Remains of the day) et son château. L'un de mes 10 films préférés: esthétiquement, musicalement,son interprétation, l'émotion qu'il transmet , la finesse du scénario, l' intérêt historique. Tout est réuni admirablement ici pour former un chef d'oeuvre cinématographique absolu.
SOURCE SOURCE
L'extraordinaire et si british Darlington Hall, château appartenant au lord-comte Darlington, où se déroule la plus grande partie du film, n'existe pas tel qu'on peut le voir dans le film, il est un mixte de quatre (somptueux) châteaux anglais.
critique très pertinente du film
Dyrham Park (Avon) 51°28'50.37"N 2°22'33.01"w SOURCE
Sujet: L'Équipée sauvage - The Wild One à Hollister en Californie aux États-Unis. Ven 18 Aoû 2017 - 4:20
Bonjour, L'Équipée sauvage sauvage (titre original : The Wild One) à Hollister, une petite ville californienne des États-Unis en 1947. Un film américain mythique réalisé par László Benedek, sorti le 30 décembre 1953. Une prestation de Marlon Brando en chef d’une bande de motards en icône du rebelle.
Hollister, Trente-cinq mille habitants et un centre-ville semblable à celui de centaines d'autres à travers les Etats-Unis. Mais un fait divers, monté en épingle par la presse.
La vue sat.
36°51'3.61"N121°24'8.40"W
En vues SV
36°51'3.67"N121°24'7.55"W
Un hommage à Brando, à Easy Rider et à Wino Willie des Boozeflighters.
36°51'3.17"N121°24'7.56"W
36°51'3.36"N121°24'8.45"W
En photos Panoramio... 36°51'3.23"N121°24'7.22"W
JOHNNYS BAR
Source
JOHNNYS BAR AND GRILL
Source
The Wild one credits
Marlon Brando ~ The Wild One(1953)
"Il ne s'est rien passéde spécial à Hollister durant ce fameux week-end de juillet '47. En tout cas, rien de plus que ce qui se passait lors de la majorité des réunions de ce genreauquelles j'ai pu participer" Selon Françis Clifford qui était sur place.
The Wild One (1953) - Fight Scene
Voyons cette histoire d'un peu plus près...
Rien ne prédestinait Hollister, petite commune agricole du centre de la Californie, à devenir le lieu de naissance du mouvement biker, rien, hormis une concentre de motards un peu trop arrosée et surtout beaucoup trop médiatisée...
Tout commence en 1947, alors que Hollister n'est peuplé que de 4500 âmes paisibles. La vie s'y écoule tranquillement, le business aussi, presque trop. On est donc content d'accueillir chaque année le Gypsy Tour, un rassemblement de l'AMA (American Motorcycle Association),qui regroupe des épreuves de courses et une concentration de motards.
Ces meetings ont lieu régulièrement depuis les années 30 et on se réjouit de cette nouvelle édition 1947, la première depuis l'interruption de la Seconde Guerre. Le jeudi 4 juillet, les bikers commencent à arriver en ville dans un flot ininterrompu. Ils sont environ 4000, doublant quasiment le chiffre de la population locale, des motards venus de tout le pays, majoritairement de sages membres de l'AMA.
Mais aussi des clubbers, des Boozefighters, des Market Street Commandos, des Galloping Gooses, des Pissed Off Bastardds of Bloomington et quelques autres.
D'abord enchantés par autant de clients potentiels, les commerçants et habitants de Hollister ne tardent pas à être dépassés par les événements. Il en va de même pour le chef de la police et ses six hommes, incapables de gérer les événements ayant lieu dans toute la ville.
Les motards sont ivres, ils se tapent la bourrre à travers les rues de la bourgade, laissant des boutelles vides sur leur passage, se bagarrent, entrent parfois dans les bars au guidon de leurs bobbers, s'écroulent sur les trotoirs, les parcs ou les jardins pour dormir et ne cessent de faire la fiesta.
Les choses s'empirent le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, puis finissent enfin par s'essouffler le 5.
Quelques bikers ont atterri au trou, quelques autres se sont pris des coups dans le pif, mais à part ça ... "Il ne s'est rien passéde spécial à Hollister durant ce fameux week-end de juillet '47." Françis Clifford
La différence réside dans le fait qu'un certain Barney Petersen, journaliste au San Francisco Chronicle, était présent sur les lieux. Il est l'auteur de la photo - posée - d'un certain Eddie Davenport sur un Knucklehead dépouillé, garé au beau milieu d'un cimetière de canettes vides.
L'image choc est publiée dans l'édition du 21 juillet de Live Magazine, accompagnée d'un texte destiné à effrayer la veuve et l'orphelin.
Source
Et ça marche, non seulement aux USA, mais aussi dans le monde, puisque l'article est également repris dans l'édition internationale de Live publiée le 4 aout suivant. Dans un communiqué, l'AMA défend sa cause en déclarant que les motocyclistes turbulents ne sont qu'une petite minorité au sein d'une communauté de motards, exemplaire à 99%.
Il n'en faut pas plus pour que les bikers visés se considèrent comme les fameux 1% de trouble-fête et revendique fièrement leur statut marginal.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, si ce n'est que Frank Rooney s'inspire du fait-divers pour écrire une nouvelle intitulée "Cyclists Raid" publiée en janvier 51 dans Harpers Magazine. A son tour, ce récit incite John Paxton et Ben Maddow à rédiger un script, adapté à l'écran par le réalisateur Laszlo Benedek et le producteur Stanley Kramer.
Il s'agit bien sur de "L'Equipée Sauvage", qui reprend le thème d'une horde de bikers venant terroriser une bourgade bien tranquille.
Hormis ce film culte et quelques coupures de presse, il ne reste aujourd'hui plus grand-chose du passé tumultueux d'Hollister.
Renoncer cependant à une telle tranche d'histoire serait mal connaitre les américains.
Depuis 1997, le congé de la fête nationale sert d'excuse à l'organisation d'un biker meeting annuel. Chaque 4 juillet, des milliers de motards se donnent donc rendez-vous dans ce coin de Californie pour le Hollister Independance Rally.
Hollister Independence Rally draws crowds and concerns for safety
Un rassemblement qui est mis sur pied par le Top Hatters Motorcycles Club, avec le soutient de l'industriel Mike Corbin, le "roi de la selle after-market".
Quant aux harleystes qui passent par Hollister le reste de l'année, ils ne manquent pas de boire un verre au Johnny's Bar et surtout de se prendre mutuellement en photo devant son grand mur latéral peint.
Un hommage à Brando, à Easy Rider et à Wino Willie des Boozefighters. Un clin d’œil à quelques figures emblématiques du biker word, qui prend sa source ici même ...
Bonne route et à bientôt,
Jean-Jacques
t29sinking Membre
30 51 Vannes, Bretagne
Sujet: Re: Lieux de tournages de films vus avec Google Earth Jeu 9 Nov 2017 - 23:13
Le faucon millenium à côté des studios de Longcroos à Londres. Planqué mais pas assez.
51°23'01.7"N 0°34'55.2"W
Mac Cany Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
7341
Sujet: Re: Lieux de tournages de films vus avec Google Earth Ven 10 Nov 2017 - 8:12
Salut
Ces derniers jours l'action Disney plonge , que font les studios ? Ils annoncent qu'il y aura 3 épisodes/films supplémentaires à la saga Star wars ( en plus de ceux prévus fin 2017 et 18 ) et du coup l'action est remontée , c'est fou le pouvoir de la force !
jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)
2450 77 Bois-Guillaume et/ou Bihorel Apprendre le détachement
Sujet: Wim Wenders - L'Etat des Choses Dim 24 Juin 2018 - 12:52
Wim Wenders - L'Etat des Choses - Un film ancien, restauré, découvert hier en salle:
38°48'57.53"N 9°28'33.01"W
"The State of things date de 1982 et raconte l’interruption du tournage d’un film de science-fiction The survivors. La métaphore est encore plus facile à suivre aujourd’hui. Un groupe d’êtres humains déambule en combinaison de survie dans un paysage post-nucléaire. Combien de temps vont-ils encore pouvoir survivre ? Certains sont déjà atteints par le mal. Un père devra même étouffer son propre fils pour lui éviter de trop grandes souffrances. Le tournage de ce remake d’une véritable série B (The most dangerous man alive) qui a lieu au Portugal est interrompu faute de pellicule. Le producteur, escroc notoire, est aux abonnés absents et ne donnera plus signe de vie jusqu’à ce que le réalisateur parte à sa recherche aux Etats-Unis. Si quelques musiques nous paraissent aujourd’hui un peu datées, ce film est d’une actualité brûlante. Je n’avais vu ce film qu’une seule fois à sa sortie en salle et il m’avait enthousiasmé. Aujourd’hui je le comprends beaucoup mieux et mon euphorie s’est transformée. Je le trouve d’une terrifiante prophétie. Oiseau noir et blanc de mauvais augure. Au début des années 80, un certain nombre de réalisateurs évoquaient la mort du cinéma. Nous étions d’accord sans y croire vraiment. Cela faisait partie des discussions branchées , ça permettait de faire l’intéressant. On parlait de télévision, de vidéo… on ne connaissait pas encore le numérique. Pourtant le computer aperçu dans le film de Wenders aurait du nous mettre la puce à l’oreille. Pour ce film Wenders avait convoqué quelques fantômes du vieux cinéma: Sam Fuller joue le rôle du directeur photo, Robert Kramer (co-auteur du scénario avec W.W) est son cadreur et Henri Alekan signe le magnifique noir et blanc du (vrai) film. Alekan n’est autre que le directeur photo de La Bataille du rail de Clément et La Belle et la bête de Cocteau.
(source)
L’Etat des choses est truffé de références et de clins d’œil au cinéma et c’est aussi pour cette raison qu’il a tant plu aux cinéphiles de tout poil. Certains ont vu dans ce film un règlement de compte de Wenders contre le cinéma Hollywoodien et contre Coppola lui-même. Le réalisateur allemand sortait d’une collaboration houleuse avec le cinéma américain et l’expérience de Hammett lui avait laissé un goût amer en détruisant beaucoup de ses illusions. Wenders a presque improvisé ce film dans l’urgence. Après avoir découvert un gigantesque hôtel en ruine en bord de mer à Sintra à quelques encablures de Lisbonne, en rendant visite à Raoul Ruiz sur le tournage de son film Le Territoire,
(source)
il a engagé une partie des comédiens puis est vite retourné en Allemagne pour mettre la production sur pied . Le tournage a été court: cinq semaines. L’image finale de L’Etat des choses montrant Patrick Bauchau (Fritz le réalisateur du film), petite caméra vidéo au poing a fait le tour du petit monde de la cinéphilie. Elle tendait à l’époque à nous montrer l’impuissance du cinéma à se défendre contre ses agresseurs. Aujourd’hui elle pourrait nous laisser croire que le numérique va nous aider à survivre. Après tout, après la chute de Fritz, il me semble que la caméra continue à capter des images, non ?" (source)
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Sujet: Re: Lieux de tournages de films vus avec Google Earth