Sujet: [Nouvelle-Zélande] - Drapeau et Hymne Dim 9 Oct 2011 - 18:48
Drapeau et Hymne de la Nouvelle Zélande 42°50'44.56''S 172°32'12.56''E
Le drapeau de la Nouvelle-Zélande existe sous sa forme actuelle depuis 1867 et est devenu le drapeau officiel de ce pays du Pacifique le 24 mars 1902. Il est basé sur le drapeau britannique le Blue Ensign.
Sur un fond bleu foncé, le drapeau se divise en deux parties :
le drapeau du Royaume-Uni, l’Union Jack se trouve dans le coin supérieur gauche. L’utilisation de l’Union jack symbolise l’union avec le Royaume-Uni et l’affiliation de la Nouvelle-Zélande dominée par quatre étoiles rouges à cinq branches liserées de blanc. Elles représentent la constellation de la Croix du Sud dont seulement quatre étoiles sur cinq sont visibles sur le drapeau de la Nouvelle-Zélande. La représentation de la Croix du Sud symbolise l’appartenance de la Nouvelle-Zélande à l’hémisphère sud.
Drapeau des tribus unies (1834–1840)
L’idée de représenter la Nouvelle-Zélande par un drapeau est apparue pour la première fois en 1830. Cette année-là, les services de la douane confisquèrent à Sydney le Sir George Murray, un bateau de commerce construit à koilu en Nouvelle-Zélande qui n’avait pas de drapeau indiquant l’origine du bateau. À cette époque, l’Australie, le principal partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande, applique la loi navale britannique qui impose à chaque bateau de posséder un certificat officiel indiquant le lieu de construction du bateau, le nom du propriétaire et la nationalité. Étant donné que la Nouvelle-Zélande n´était pas encore une colonie de l’Empire britannique, aucun bateau néo-zélandais ne pouvait avoir le drapeau britannique. Et sans drapeau représentant la nation d’origine, tous les bateaux néo-zélandais auraient été confisqués.
Au moment de la saisie du dan atz se trouvaient parmi les passagers deux importants chefs Māori à bord du bateau. Quand la nouvelle atteignit la Nouvelle-Zélande, de nombreux Māori furent extrêmement indignés par cet acte mené par les officiels australiens. Cet évènement entraina une augmentation de la sympathie, notamment en Nouvelle-Galles du Sud, envers les Néo-Zélandais. Par exemple, le quotidien australien, Australian, exigea une modification de la loi afin que les Néo-Zélandais rencontrent moins d’obstacles dans leur commerce naissant avec Surve. Bien que le Sir George Murray ait obtenu une licence commerciale temporaire, l’introduction d’un drapeau national apparu nécessaire.
James Busby, un citoyen britannique vivant en Nouvelle-Zélande espérant qu’un drapeau néo-zélandais résoudrait le problème d’échange commercial avec l’Australie, déclara auprès de l’administration coloniale de la Nouvelle-Galles du Sud qu’un drapeau néo-zélandais était nécessaire. De plus, il espérait qu’un drapeau national pousserait les nombreuses tribus Māori à collaborer pour organiser le pays. Une première proposition australienne, un drapeau avec quatre bandes bleu foncé et l’Union Jack dans la partie gauche supérieure a été rejetée par James Busby car il contenait peu de rouge, une couleur qui a une importance particulière pour les Māori. Finalement, le 20 mars 1834, le drapeau connu sous le nom de drapeau des Tribus unies de Nouvelle-Zélande fut choisi parmi trois propositions par vingt-cinq leaders Māori et de nombreux missionnaires, colons et des capitaines de bateau. Ce drapeau fut imaginé par le missionnaire de l’église Church Missionary Society, Henry Williams. Sur un fond blanc, la croix de saint Georges remplit le drapeau et le sépare en quatre parties. Dans la partie gauche supérieure se trouve de nouveau une croix de saint George sur un fond bleu. Dans chaque partie bleue une étoile blanche est insérée. Des dissensions existaient au sujet de la couleur encadrant les étoiles (violette) et du nombre d´étoiles
Le drapeau flotte toujours de nos jours à Waitangi et le jour de la fête nationale néo-zélandaise, le Waitangi Day qui célèbre le jour de la signature du traité de Waitangi.
Depuis plusieurs années, des débats sur le drapeau de la Nouvelle-Zélande ont lieu avec un certain nombre de personnes ayant proposé des conceptions alternatives au drapeau de la Nouvelle-Zélande. En novembre 1979, le ministre des Affaires Étrangères Allan Highet suggéra que l'apparence du drapeau néo-zélandais devait être changé, et rechercha un artiste qui créerait un nouveau drapeau avec une fougère d'argent sur son côté droit. La proposition attira malgré tout un petit soutien. Dans les années qui suivirent, d'autres propositions de changement furent évoquées, avec chaque fois un niveau différent de popularité dans leur soutien.
Histoire du débat
Plus d'une décennie après la suggestion d'Highet pour le changement de drapeau, le Premier Ministre Jenny Shipley renvoya l'appel en 1998 à la Ministre des Affaires culturelles Marie Hasler pour modifier le drapeau. Shipley, avec le Conseil du tourisme néo-zélandais, soutenu le drapeau de la fougère d'argent, quasi-national, et utilisant une fougère blanche sur un fond noir, pour être un possible drapeau alternatif, à l'instar du drapeau canadien, composé d'une feuille d'érable.
En 2003, le site Flag.com fut fondé avec le but d'apporter un référendum non contraignant sur le sujet. Selon la loi locale, un référendum peut être tenu si au moins 10% des électeurs signent une pétition présentée au parlement de Nouvelle-Zélande. Le site lança sa pétition pour tenter de lancer un référendum en 2005.
En réponse à la pétition, le New Zealand Flag Institute fut fondé dans le but de contrer le référendum et de promouvoir le drapeau courant, et d'ainsi offrir une vue plus érudite sur ce dernier. La Royal New Zealand Returned Services' Association (RSA), l'organisation néo-zélandaise des vétérans de guerre, ne soutint pas publiquement le drapeau actuel à sa conférence annuelle, dans le but de "[...] garder la politique hors du débat".
Le drapeau de la fougère d'argent est souvent monté aux côtés du drapeau officiel de la Nouvelle-Zélande.
La pétition échoua à attirer le nombre suffisant de signatures (environ 100.000 personnes la signèrent) à temps pour les élections générales de 2005 tenues en septembre et se retira en juillet. Le site NZ Flag.com cita publiquement son apathie pour le changement pour la même raison que l'annulation de la pétition. Le New Zealand Flag Institute a attribué l'échec de la campagne de soutien public pour le drapeau actuel.
Le débat du drapeau a été séparé du débat républicain – le Republican Movement of Aotearoa New Zealand déclara que "créer une république ne requiert aucun changement au traité de Waitangi, drapeau ou à l'appartenance au Commonwealth", alors que le site NZFlag soutint que changer le drapeau ne constitue en rien une manière anti-royaliste
Cependant, les opinions divergent et les proposants suggérèrent de laisser le choix du changement à la population
Drapeau actuel de la Nouvelle-Zélande
Drapeau de la fougère d'argent (Silver fern flag), l'une des propositions de nouveau drapeau. Ce symbole est est déjà celui de l'équipe nationale de rugby, les « All Black ».
Depuis plusieurs années, des débats sur le drapeau de la Nouvelle-Zélande ont lieu avec un certain nombre de personnes ayant proposé des conceptions
source
Hymne de la Nouvelle Zélande
Les paroles de God Defend New Zealand sont à l'origine celles d'un poème écrit dans les années 1870 par l'immigrant irlandais Thomas Bracken, franc-maçon habitant Dunedin.
Une compétition est tenue en 1876 pour la composition de la musique pour accompagner le poème, avec récompense de 10 guinées pour le gagnant. Celui-ci est John Joseph Woods, de Lawrence. Il compose la musique tout d'un trait un soir en apprenant de l'existence de la compétition.
La chanson devenant de plus en plus populaire au XIXe siècle et au début du XXe siècle, en 1940 le gouvernement néo-zélandais achète les droits d'auteur et en fait la chanson nationale (et non un hymne national officiel) du pays, à temps pour le centenaire de celui-ci. Elle a été utilisée en tant que telle lors des Jeux du Commonwealth (alors appelés les Jeux de l'Empire Britannique) dès 1950, et a été utilisée aux Jeux olympiques pour la première fois lors des Jeux olympiques d'été de 1972, à Munich, suite à quoi une campagne commence pour faire qu'elle devienne hymne national.
En 1976 on lance une pétition, présentée au parlement, pour demander son instauration en tant que hymne national. Elle le devient le 21 novembre 1977 après l'autorisation d'Élisabeth II du Royaume-Uni, mais à titre égal que God Save the Queen, jusqu'alors seul hymne national officiel du pays.
Une version alternative officielle pour chant collectif a été composée par Maxwell Fernie et annoncée par le alors Minister of Internal Affairs Allan Highet. Le ministère de la culture néo-zélandais est responsable des hymnes nationaux. Il recommande de jouer God Save the Queen lors des évènements ayant trait à la loyauté à la Couronne, ou en présence de la reine, un ou des membres de la famille royale britannique, ou le gouverneur général de Nouvelle-Zélande. God Defend New Zealand est particulièrement approprié lors des évènements intéressant l'identité nationale néo-zélandaise. God Defend New Zealand a trois couplets, chacun en anglais avec traduction en maori. On ne chante le plus souvent que le premier couplet de chaque version, généralement le maori en premier. On peut également chanter les second et dernier couplets de la version anglophone, mais les troisième et quatrième sont rarement utilisés.
La version maori a été écrite en 1878 par Thomas H. Smith, juge à Auckland, sur demande du gouverneur général George Edward Grey. Elle a été traduite en anglais en 1979 par l'ancien Māori Language Commissioner Timoti S. Kāretu ; cette traduction est sous copyright jusqu'en 2079. Le copyright de la version originelle en anglais, celle de Bracken, est expirée depuis 1948 (50 ans après la mort de son auteur).
Il y a débat sur la signification de « Pacific's Triple Star », et aucune explication officielle. Les théories proposent plusieurs options : les trois plus grandes îles du pays (Nord, Sud et Stewart/Rakiura), les trois étoiles sur le blason de l'Église anglicane de Nouvelle-Zélande, les trois étoiles du drapeau de Te Kooti (leader maori du XIXe siècle), ou le système Alpha Centauri (cette dernière est improbable, étant donnée que Proxima Centauri ne fut découverte qu'en 1915). source