Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Jeu 2 Mai 2013 - 16:07
Bonjour Willy, Une cérémonie très émouvante, j'espère que tu as eu l'occasion de la voir sur place !! Nous avons aussi bien des endroits autour de cette porte qui montrent ce qui s'est passé dans notre région et d'autre musées que je vous montrerais en détail !! Il faut une bonne connaissance des lieux pour bien faire et cela demande le temps d'y aller sinon on est pas complet pour faire comprendre cette région C'est bien près de chez moi donc ça se fera plus aisément mais si tu veux y participer le mieux est de la visiter en entier et d'y connaitre les gens !! !! Bonne route et A+++ Jean-Jacques
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Jeu 2 Mai 2013 - 16:46
Bonjour Jean-Jacques, il est prévu avec notre association de faire un déplacement sur le parcours des deux batailles d'Ypres
Shangai Globe-Surfeur "Or" (niv 5)
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Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Jeu 2 Mai 2013 - 18:38
Très émouvant et bel hommage à tous ces soldats....
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Ven 3 Mai 2013 - 13:17
Le Boyau de la Mort (Dixmude Belgique) 51°02'46.44''N 2°50'34.39''E
Boyau de la Mort "Dixmude"
"Allied generations" Se souvenir pour construire la paix
Boyau de la Mort
Cette étroite bande de terre longeant l’Yser a pour le Ministère de la Défense une signification toute particulière. Ici se trouve en effet le dernier élément conservé du front belge de la Première Guerre Mondiale : le Boyau de la Mort, un site particulièrement important pour le « Pôle Historique de la Défense ». Cette initiative du Ministre de la Défense, Monsieur André Flahaut et les investissements consentis dans ce cadre ont comme objectif la préservation et la valorisation du patrimoine historique de la Défense. Ce patrimoine doit permettre aux jeunes générations de « se souvenir pour construire la paix ». Ce site exceptionnel est aussi un endroit où des hommes ont souffert. Des milliers de soldats belges ont livré dans cette région marécageuse une guerre des tranchées, une guerre d’usure, une guerre sans fin, une guerre atroce. Un trop grand nombre y a perdu la vie en défendant nos libertés. Ne les oublions pas et ayons une pensée pour eux. Que leur sacrifice et leur mémoire nous aident à construire un monde de justice et de paix !
Se battre dans la plaine de l’Yser
Mi-octobre 1914, l’Armée belge arrive exténuée dans la plaine de l’Yser. Le Commandant en chef, le Roi Albert I, demande à ses soldats de résister dans une tentative ultime de préserver un morceau du territoire belge de l’occupation allemande. La bataille fait rage, attaques et contre-attaques se succèdent. Les tranchées sont aux mains des uns puis des autres. Le Commandement belge décide alors d’inonder la plaine de l’Yser afin de stopper l’avance des Allemands. Cette manœuvre réussit. La montée des eaux force les armées en présence à renoncer aux grandes tentatives de percée. La guerre de mouvement se transforme en guerre de tranchées. Les Allemands restent à proximité de l’Yser, les Belges prennent position derrière la digue du chemin de fer Nieuport-Dixmude. Entre eux, il n’y a que de l’eau et des marais.
Les Allemands remarquent que l’occupation des tanks à pétrole sur la rive gauche de l’Yser leur offrirait un grand avantage pour observer les troupes belges. Des observateurs équipés de jumelles, des mitrailleurs et des tireurs d’élite y prennent immédiatement position. Le Commandement belge veut absolument reconquérir les tanks à pétrole. Début mai 1915, il saisit sa chance mais malheureusement l’assaut des Belges à travers les polders marécageux échoue. De nombreux soldats perdent la vie sous le feu des mitrailleuses allemandes. Il faut sans tarder trouver une autre tactique offrant plus de chances de succès.
L’origine du Boyau de la Mort
Un peu au sud des tanks à pétrole, les Belges sont en position derrière les tranchées reliant la ligne du chemin de fer Nieuport-Dixmude à la rive gauche de l’Yser. Les Belges occupent même quelques postes avancés sur la rive droite de la rivière aux mains des Allemands. Ceux-ci occupent également la ville de Dixmude. Sur ce front où l’ennemi est partout, il est indispensable de s’abriter dans des tranchées pour se protéger en permanence des tirs et des éclats d’obus. Les tranchées ne sont pas creusées dans le sol mais construites de nuit en empilant sacs de sable, bois, terre et matériaux divers.
Les Belges veulent à tout prix réoccuper les tanks à pétrole afin de sécuriser leurs positions. Le Général Jacques imagine alors de creuser vers le nord, en direction des tanks à pétrole, une tranchée dans la digue constituant la rive gauche de l’Yser. Ce travail de longue haleine débute le 18 mai 1915. Les soldats avancent de six mètres par jour. Chaque jour les rapproche un peu plus de l’ennemi. Les Allemands ont apparemment la même idée et creusent une tranchée dans la digue de l’Yser en direction du sud. Cette manœuvre ne peut se terminer que par une confrontation fatale entre les deux adversaires. Les Allemands ne voulant pas perdre leur avantage tentent de repousser avec acharnement les Belges. L’artillerie allemande bombarde sans relâche les tranchées belges tuant de nombreux soldats et occasionnant des dégâts qui doivent être réparés chaque nuit afin de maintenir des positions défendables le lendemain. Les combats sont terribles et la tension souvent insoutenable pendant les rares moments de répit. Tous les soldats savent qu’à quelques dizaines de mètres l’ennemi est à l’affût. Les combats se déroulent au fusil et à la grenade mais aussi à l’arme blanche. Evacuer des blessés est particulièrement difficile et dangereux. Les brancardiers ne peuvent pas se redresser dans la tranchée sous peine d’être abattus. Ils doivent traîner les victimes à travers les tranchées et tenter de rejoindre le premier poste de secours où un médecin est présent.
Le Boyau de l’Yser tel que mentionné au début sur les cartes d’état-major change de nom. Les soldats belges des différentes unités qui y sont passés à tour de rôle le rebaptisent en effet Boyau de la Mort, nom que la tranchée a à juste titre mérité. Les officiers d’état-major adoptent le nouveau nom et le reprennent dorénavant sur les cartes.
La guerre d’usure Position la plus septentrionale du front sur l’Yser dans le secteur de Dixmude, le Boyau de la Mort est devenu un enjeu vital. Les Belges comme les Allemands comprennent que c’est l’un des rares endroits où une attaque de grande envergure peut enfoncer le dispositif défensif de l’adversaire et faire basculer la guerre. C’est pourquoi, tant les Belges que les Allemands ont sans cesse renforcé leur dispositif et augmenté la densité des bunkers et des tranchées, de l’artillerie et de l’infanterie.
Entre-temps, les canons belges ont réduit les tanks à pétrole à un amas de ferrailles trouées. Il n’est plus nécessaire de les reconquérir. Afin de stopper les attaques nocturnes des Allemands, le Génie de la 3ème Division d’Armée fait sauter en octobre 1915 la digue séparant l’Yser des polders inondés. L’eau envahit immédiatement le cratère créé par l’explosion et sépare dorénavant les postes avancés belges et allemands.
La construction nocturne des tranchées continue assidûment et ne s’arrêtera jamais. L’ensemble du Boyau de la Mort est sans cesse renforcé avec des sacs de sable. La position est aussi sensiblement élargie. On crée une tranchée de combat le long de l’Yser et une tranchée de support juste derrière pour permettre l’approvisionnement et les renforts. Les blessés et les morts quittent également la position par cette voie. Afin de permettre la mise en place et l’évacuation de matériels lourds comme les mitrailleuses, les mortiers de tranchée et les munitions nécessaires, des chariots roulent sur de petites voies avec un écartement de
quarante centimètres dans la tranchée de support. Les soldats sont très satisfaits de ces améliorations qui facilitent leur approvisionnement.
Courant 1916, on construit à l’entrée du Boyau de la Mort, la Redoute du Cavalier. Cette construction, à cheval sur la tranchée existante, surplombe de plusieurs mètres la plaine environnante. C’est un vrai fort de sacs de sable sur deux niveaux : des mitrailleuses à même de balayer tous les environs au niveau supérieur et des abris pour les soldats et les matériels au niveau inférieur. Cette position unique pour le front de l’Yser est imprenable. Elle contribue très largement au blocage définitif du front dans ce secteur.
Maintenant que les deux parties ont provisoirement abandonné l’idée de gagner du terrain, la région du Boyau de la Mort devient beaucoup plus calme. Toutefois les risques d’un bombardement sont toujours présents. Pour les soldats belges, la situation reste particulièrement dangereuse.
L’arme la plus atroce utilisée sur le front de l’Yser est le gaz toxique. Des obus chargés de gaz moutarde sont tirés par les Allemands sur les positions belges. Ils répandent leur contenu visqueux qui s’évapore doucement. Celui qui accidentellement touche le produit est brûlé de manière atroce. Les yeux et les poumons sont également attaqués. A chaque tir de l’artillerie allemande sans que l’on sache si des obus chargés de gaz sont tirés, chaque soldat doit mettre son masque à gaz. Les nerfs des soldats sont mis à rude épreuve. Afin de faire face aux périodes dangereuses de plus en plus longues, deux masques à gaz sont prévus pour chaque soldat en poste au Boyau de la Mort.
A la tête de sape des tranchées, barbelés, grillages, postes d’observation, bunkers avec position de tirs sont aménagés afin de casser net toute attaque par surprise des Allemands. Les soldats ne l’appellent pas pour rien la souricière.
Le 15 octobre 1918, la grande offensive finale force les Allemands à se retirer. Le 11 novembre, l’armistice est déclaré. Les soldats belges quittent maintenant définitivement le Boyau de la Mort et parcourent une dernière fois les tranchées où tant de leurs camarades ont perdu la vie.
Après la Première Guerre Mondiale
Sur l’ancien front de Flandre occidentale, les travaux de déblaiement commencent sans tarder. Plusieurs endroits ont une valeur émotionnelle particulière et sont conservés en commémoration des combats. C’est le cas du Boyau de la Mort. Le tourisme des champs de bataille commence. De nombreux civils viennent visiter l’ancien front.
Les tranchées présentent le grand désavantage d’être principalement constituées de matériaux naturels. L’érosion fait son œuvre. Le bois pourri. Les sacs de sable s’éventrent et les parois s’effondrent. En 1924, le Ministère des Travaux Publics fait réaménager le Boyau de la Mort. Le chemin de halage sur la digue, l’endroit où les soldats ont commencé à creuser en 1915, doit en effet à nouveau être rendu utilisable pour permettre la navigation sur l’Yser. Ces travaux sont du même coup l’occasion de remplacer les sacs de sable en jute par des sacs remplis de ciment. Ce remplacement assure bien sûr une plus grande longévité au site mais il faut dorénavant une bonne dose d’imagination pour reconnaître l’ancien site. Le Touring Club de Belgique maintient le site en état et empêche qu’il ne soit détruit en 1927 pour réaliser une route. Jusqu’en 1940, l’Armée belge assure l’entretien et la garde du terrain.
La Deuxième Guerre Mondiale efface très vite les souvenirs de la Première. La plupart des sites conservés après 1918 ont entre-temps disparu. Le Boyau de la Mort est l’exception à la règle. Après la guerre, le Touring Club de Belgique reprend le site en main. L’Armée belge offre toujours son appui et le 11ème Bataillon du Génie fournit la main d’œuvre et les matériaux pour les restaurations qui sont exécutées avec régularité.
Le 2 juin 1992, la valeur unique du site est officiellement reconnue par un Arrêté du Ministre du Transport, du Commerce Extérieur et de la Réforme de l’Etat de la Région flamande, Monsieur Johan Sauwens. Le Boyau de la mort est protégé conformément aux prescriptions du décret du 3 mars 1976 pour la protection des monuments, villes et villages.
Le Gouvernement fédéral décide le 15 mai 1994 que le Ministère de la Défense assumera à nouveau la responsabilité de la gestion du Boyau de la Mort. A partir de 1995, le 11ème Bataillon du Génie exécute sous la direction technique de 5ème Centre Régional d’Infrastructure de la Défense, d’importants travaux de restauration dans les tranchées longeant l’Yser. Etant donné la vétusté du bâtiment du site, un nouveau bâtiment est mis en chantier en 2002 par la Division Infrastructure de la Défense et inauguré le 31 mars 2004 par le Ministre de la Défense, Monsieur André Flahaut. Cette construction permet d’évoquer de manière attractive pour les jeunes générations la guerre des tranchées et la souffrance des soldats.
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:55, édité 1 fois
Jean-Jacques Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Ven 3 Mai 2013 - 21:31
Bonjour, Cette région était marécageuse surtout après que notre ROI Albert 1er ai fait exploser les écluses de Nieuport !! !! Ce qui inonda une zone qui s'étendit jusqu'au sud de Dixmude, donc comprenant Les Boyaux de la Mort ; que nous connaissons bien depuis 50 années à force d'y passer en longeant l'Yser ce fleuve bien profond à cet endroit
Cela permis de bloquer net l'avance des troupes allemandes qui allaient autrement atteindre Paris très vite sans que les troupes françaises quelque peu surprises par l'invasion de la Belgique (Pays neutre) aient pu se regrouper
Bonne route et n'oublions pas !! !! Jean-Jacques
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Ven 3 Mai 2013 - 21:58
Bonsoir Jean-Jacques, j'ai un soldat de mon village qui est mort et disparu à cet endroit ,j'ai fait son parcours, j'ai même fait le parcours des 18 soldats Morts pour la France en 14/18 de mon village Valines, cela représente environ 800 pages , avec photos lettres . le parcours commence le jour de leurs incorporations dans leurs régiments , jusque le jour à l'heure près de leurs morts. Je vais faire une exposition pour le centenaire du début de la 1ere guerre mondiale l'an prochain, pour expliquer à la population comment sont morts les 18 noms inscrit sur notre Monument aux Morts allez bonne fin de soirée Jean-Jacques Michel
Jean-Jacques Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
7510 68 Belgique Comme un Noël !! !!
Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Ven 3 Mai 2013 - 22:28
Bonjour Michel, Cela a du être un parcours bien pénible, nous comprenons bien car nous avons tous dans ma région eu des membres qui y ont laissé la vie... Tout comme en France et dans les Pays alliés et nous avons de plus sous les yeux tous les jours les cimetières de ces jeunes soldats, il y en a un à cent mètres de chez nous, c'était un massacre. Je pense que tu nous reparleras de ton exposition, c'est très bien ce que tu as fait pour le souvenir Nous savons encore le perpétuer et c'est bien utile en ce moment!!!!
Bonne fin de soirée à toi aussi et A+++ Jean-Jacques
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Ven 3 Mai 2013 - 22:58
j'ai un KMZ en construction avec un ancien du forum Marsup, il va être bientôt terminé ,chez toi il y a plus de 600 cimetières , Nécropoles Monuments , voila un aperçu bonne fin de soirée Michel [img][/img]
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Mémorial du Linge, Vosges + Nécropole Nationale du Wettstein + Cimetière Allemand du Hohrod (Orbey) Mar 14 Mai 2013 - 15:32
Mémorial du Linge Vosges 48°05'01.97"N 7°08'25.14"E
La bataille du Linge oppose du 20 juillet au 15 octobre 1915, l'Armée française à l'Armée allemande durant la Première Guerre mondiale. Elle se déroule sur le collet du Linge près de Hohrod dans le département du Haut-Rhin. Cette bataille s'inscrit dans une série de combats dans les Vosges déclenchés par l'Armée française afin d'obtenir des positions dominantes pour une attaque future dans la plaine d'Alsace. Ces combats et notamment la bataille du Linge sont particulièrement meurtriers pour des gains territoriaux minimes.
Le site est classé parmi les monuments historiques depuis 11octobre1921. Le Linge est une montagne recouverte pour partie de nombreux bois ou bosquets et de parois rocheuses escarpées. Les Allemands sont présents sur ce site depuis plusieurs mois. Ils l'ont aménagé en renforçant les défenses naturelles par l'ajout de blockaus à intervalles réguliers pour y positionner de l'artillerie ou de mitrailleuses et par plusieurs lignes de tranchées. Ils installent également de nombreux réseaux de fils de fer barbelés, certains sont masqués dans les bosquets ou les couloirs rocheux. Ces différents aménagements en font une position défensive très forte. Caractérisé comme l’un des plus meurtriers combats entre l’Empire allemand et la France, les affrontements ont fait plus de 17 000 pertes dont 10 000 français lien ici
Monument Aux Chasseurs
Plaques souvenir Aux Bataillons de Chasseurs
Croix sur le champ de bataille ou ont été exhumes Cinq Soldats Français
Photos personnelles de Jean-Louis Hucy(merci jean-Louis)
Au Nord-Ouest du Mémorial du Linge se trouve la Nécropole Nationale du Wettstein 3538 Soldats Français dont 1337 en 2 Ossuaires y reposent 48°05'17.95''N 7°07'03.39''E
Au Sud du Mémorial du Linge se trouve le Cimetière Allemand du Hohrod (Orbey)
2460 Allemands dont 942 dans un Ossuaire y reposent 48°08'44.43''N 7°08'37.93''E
jeanlouis.hucy Globe-Surfeur "Or" (niv 1)
2438 76 Bois-Guillaume et/ou Bihorel Apprendre le détachement
Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Mar 14 Mai 2013 - 19:07
willy80 a écrit:
Photos personnelles de Jean-Louis Hucy(merci jean-Louis)
Y'a pas de quoi !!! Mais dis-moi, tu n'as pas trainé : elles n'ont même pas une semaine, mes photos !!!!
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Dantzig Alley British Cimetery Jeu 22 Aoû 2013 - 11:01
Mametz Somme Dantzig Alley British Cimetery 49°59'58.99''N 2°44'38.08''E
Un soldat inconnu mais pas oublié La dépouille d'un « tommy » britannique tombé en 1914-1918 a été inhumée hier dans la Somme. Comme beaucoup qui ressortent ainsi de la terre, il restera anonyme.
Un soldat britannique de la Grande Guerre, connu seulement de Dieu. » C'est avec cette simple stèle qu'un combattant de 1914-1918 a rejoint hier sa dernière demeure, dans le cimetière militaire de Mametz, situé à quelques kilomètres d'Albert, en pleine ligne de front de la Somme. Comme beaucoup d'autres, ce soldat restera anonyme. Tout au plus sait-on qu'il est britannique par son uniforme et qu'il est à coup sûr tombé lors de la bataille de la Somme, l'une des plus meurtrières de l'histoire de l'humanité.
« Nous ne connaissons pas son nom, mais cela ne change rien », a néanmoins souligné le révérend, couvert d'une aube bardée de médailles, en entame de la cérémonie suivie par une poignée d'officiels et de touristes anglais de passage. Plutôt rare, le moment ne pouvait laisser indifférent, quasi un siècle après le conflit.
Garde-à-vous, sonnerie à la trompette, prières... l'inhumation de ce « tommy », préparée par la Commonwealth war grave commission (CWGC) et le ministère britannique de la Défense, n'aura pas duré 20 minutes. Le tout au milieu de centaines de stèles blanches impeccablement alignées et aux inscriptions toujours visibles à deux mètres, sous peine d'être regravées. Une règle obligatoire.
Mais pourquoi ici ? « Nous enterrons toujours le soldat au plus près du lieu où il est tombé », explique Nelly Poignonnec, de la Commission, d'où le grand nombre et la dispersion des cimetières britanniques. En l'occurrence, ce soldat a été retrouvé en février 2010, dans le bois de Fricourt, voisin de Mametz. La gendarmerie prévenue, c'est ensuite la CWGC, seule habilitée, qui a enlevé les restes. L'opération peut prendre une journée comme une semaine.
« Chaque découverte est différente »
La terre, en perpétuel mouvement, est ainsi. À intervalles irréguliers, elle fait remonter des corps découverts par des témoins (parfois peu scrupuleux...) comme des agriculteurs, des promeneurs voire des particuliers en plein travaux chez eux. « Ça arrive surtout quand il fait beau au printemps et en été », constate Nelley Poignonnec. « À chaque appel, on se demande si l'on va tomber sur un corps ou sur une fosse entière », confie Paul Bird, le responsable des exhumations à la Commission. Insignes, casques, bottes, portefeuille éventuellement... les indices sont très inégaux. L'état des corps aussi. Parfois, c'est un soldat allemand que Paul Bird prend en charge. Avec le même respect. « Chaque découverte est ainsi différente », résume-t-il.
Conservées dans une morgue spéciale à Beaurains (Pas-de-Calais), les dépouilles font de plus en plus souvent l'objet d'une (coûteuse) recherche ADN. Un progrès, mais rien de miraculeux sans descendant connu pour comparer les profils. Une fois l'enquête finie, une date d'inhumation est fixée. « L'objectif maintenant est d'accélérer pour ne pas dépasser 18 mois. » Par souci de dignité. Et parce que d'autres dépouilles attendent.
Les autorités britanniques prévoient d'ailleurs déjà de nouvelles cérémonies dans le nord du pays, en octobre prochain et lors du centenaire de la guerre. À Beaurains, la morgue compte actuellement 60 dépouilles. Et Dieu seul sait combien il lui en arrivera encore à l'avenir Source
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Parc de la Paix de l'île d'Irlande, Méssines - Belgique Ven 30 Aoû 2013 - 14:20
le parc de la Paix de l'île d'Irlande Méssines Belgique 50°45'35.26''N 2°53'41.27''E
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE Les offices de tourisme de Comines-Warneton (B) et d'Armentières ont réalisé un programme touristique sur le thème de la Grande Guerre. Ce circuit retrace les grands événements qui ont eu lieu dans la région par la visite des sites plus « marqués » par cette période : à Comines-Warneton, la zone du front de « la course à la mer » ; à Armentières, la reconstruction. Aujourd'hui, le parc de la Paix de l'île d'Irlande. À neuf kilomètres au sud d'Ypres, sur la route de la frontière près d'Armentières, se trouve Messines. Au sud du village, à droite, un obélisque dans un parc : « Round tower of Peace park of Ireland ». avec un panorama qui donne sur la campagne belge. L'Irlande, comme l'Australie, a subi de lourdes pertes lors de la Grande Guerre, dans des conflits qui ont eu lieu face au Mont de la Hutte (hill 63) où se tenaient les Britanniques, et derrière l'église Saint-Nicolas de Messines où se trouvaient les Allemands. Trois divisions irlandaises, de la British expeditionary Force, étaient cantonnées là : la 36e (Ulster) division, la 16e et la 10 e. Et deux d'entre elles ont combattu côte à côte (la 36e Ulster division, composée en grande partie de protestants irlandais du nord, et la 16e division, principalement composée de soldats catholiques du sud) lors du début de l'offensive britannique et de l'explosion de 19 bombes le 7 juin 1917. C'est à Messines que ce parc de la Paix a été construit parce que les Irlandais protestants et catholiques ont combattu côte à côte pour la première fois sur le front occidental. Le parc a été bâti par de jeunes Irlandais et la tour est une réplique d'une « round tower » (tours rondes implantées en Irlande, le plus souvent en rapport avec les sites des premiers monastères chrétiens). Il y a également trois piliers dans le parc sur lesquels sont inscrits le nombre de tués, de blessés et de disparus dans chaque division. Neuf tablettes de pierre, disposées le long du chemin qui mène à la tour, portent des citations de militaires irlandais, des pensées qui ne sont pas à la gloire de la guerre. « Tout ça pour gagner quelques miles de boues », peut-on lire. Double symbolique La tour ronde a été construite de juillet à novembre 1998. Le parc a été inauguré en novembre de la même année en présence de la présidente d'Irlande, Mary McAleese, de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni et du roi Albert II de Belgique. À l'intérieur de la tour, des exemplaires de l'ouvrage « Irlande's Memorials records », une série de livres richement agrémentés de dessins de l'artiste Harry Clarke. Dans ces livres sont inscrits les noms des milliers d'Irlandais morts pendant la Grande Guerre. Parmi eux, le major William Redmont, du 6e Bataillon du Royal Irish regiment, 56 ans, qui est mort des blessures reçues lors de la bataille de Messines le 7 juin 1917. Willie Redmond et son frère John étaient bien connus des dirigeants du Parti nationaliste irlandais à Westminster avant la guerre (ils s'étaient rendus en 1883 en Australie pour recueillir des fonds pour la « Home Rule cause » des Irlandais). La tour est dédiée à tous les Irlandais morts pendant la Première Guerre mondiale, mais le parc de la Paix représente aussi le rocailleux chemin qui mène vers la réconciliation en Irlande moderne (entre les deux principales religions) et de traditions nationales.
Peace Pledge De la crête de cette crête, qui fut le théâtre de carnage terrible dans la Première Guerre mondiale à laquelle nous avons construit un parc de la paix et de la Tour à la mémoire des milliers de jeunes hommes de toutes les parties de l'Irlande qui ont combattu un ennemi commun ronde, a défendu la démocratie et les droits de toutes les nations, dont les tombes sont en nombre scandaleusement innombrables et ceux qui n'ont pas de tombes, nous condamnons la guerre et de la futilité de la guerre. Nous rejetons et dénonçons la violence, agression, intimidation, menaces et comportement hostile. Comme les protestants et les catholiques, nous nous excusons pour les actes terribles que nous avons fait à l'autre et nous demandons pardon. De ce sanctuaire sacré de commémoration, où les soldats de toutes nationalités, croyances et des allégeances politiques étaient unis dans la mort, nous lançons un appel à toutes les personnes en Irlande pour aider à construire une société pacifique et tolérante. Rappelons-nous la solidarité et la confiance qui s' est développée entre les soldats protestants et catholiques quand ils ont servi ensemble dans ces tranchées. Comme nous le remercions conjointement l'armistice du 11 Novembre 1918 - quand les armes se sont tues sur ce front occidental - nous affirmons qu'un hommage aux principes pour lesquels les hommes et les femmes de l'île d'Irlande morts des deux guerres mondiales serait une paix permanente. Un grand merci à Jean-Jacques pour les belles photos
Jean-Jacques Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires Mar 6 Mai 2014 - 16:53
Bonjour,
Je me permet d'ajouter un renseignement aux très bonnes explications de Willy, concernant la tour du parc de la Paix de l'île d'Irlande.
Qu'est il représenté sur les coffrets à l'intérieur de la tour ICI
Les «bas-reliefs» sur les 3 petites portes de l'alcôve à l'intérieur de la tour ne sont pas si difficile à comprendre.
Voyez simplement avec la photo de celle de droite.
Photo perso
La réponse nous est donnée par un historien de la ville de Messines.
Les lettres sont dans l'ordre alphabétique du "livre des morts", livres qui sont derrière ces portes. C'est assez évident...
Dans ces livres tous les Irlandais qui ont été tués au combat lors de la Première Guerre mondiale, sont mentionnés dans des listes.
Photo du "livre des morts", sous le coffret.
Photo perso
Comme la tour en plus d'être un symbole de paix et de réconciliation pour l'île d'Irlande, est dans sa véritable origine un symbole pour tous les soldats tombés de l'île. Le reste de la plaque est une simplification des axes de paix. C'est donc le plan schématisé du parc.
La raison de l'orientation de la tour maintenant...
En passant sur la route vous ne voyez la tour que de loin ...
Coordonnées de la photo (vue de la route) faite vers 11heures ce 29 mars ; 50°45'34.23"N 2°53'44.83"
Photo perso
La "fenêtre" en haut à gauche de la tour est celle ou la lumière solaire pénètre afin d'en éclairer l'intérieur.
Voyons de plus près, entrons dans le parc...
Le 11 Novembre à 11 heure, le soleil est en ligne droite avec la tour, comme il brille ainsi dans la "fenêtre" la plus haute de la tour elle éclaire l'intérieur de manière naturelle. Le jour et l'heure chaque année d'une commémoration en ces lieux.
Photo perso, la route étant à droite.
Espérons qu'en cette année du centenaire, il brillera de tous ses feux car aux dires de l'historien de Messines, depuis 11 ans il n'y était pas le 11 du 11ème mois à 11heure.
Bien entendu, il sera dans ce cas impossible de faire resentir l'émotion que cette lumière créera dans le coeur des personnes présentes, nous pouvons néanmoins essayer de l'imaginer en pensant à ce moment là à tous ces jeunes soldats qui y ont laissé la vie pour nous. !! !!
Bonne route à vous tous et A+++ Jean-Jacques
Jean-Jacques Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
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Sujet: Messines Ridge et le mémorial Néo-zélandais (New Zealand Memorial). Mer 14 Mai 2014 - 10:47
Bonjour,
Le mémorial Néo-zélandais sur la crête de Messines et le cimetière britannique de "Messines Ridge". Ils sont situés près de la ville de Messines en Belgique.
L'obélisque a été dévoilée par le roi Albert 1er de Belgique le 1er août 1924.
La vue sat.
50°45'53.99"N2°53'26.73"E
L'entrée en vue SV
50°45'55.23"N 2°53'26.22"E
Une photo perso vue de la route nous montre l'imposant mémorial dans un décor de verdure. Qui n'était certe pas celui des moments terribles passés par tous ces jeunes soldats venus de si loin pour nous libérer.
Ce décor qui les mets en valeur a éré plus que mérité par leur bravoure !! !!
Le Mémorial répertorie 827 des officiers et des soldats de la Force expéditionnaire de Nouvelle-Zélande, décédé à Messines à proximité en 1917 et 1918.
Photo perso
Une vue de plus près avec une couronne déposée sur ce sol sacré.
Photo perso
Le terrain sur lequel le cimetière et le Mémorial ont été construits avait été le site d'un moulin (le Moulin d'Hospice). Le moulin datait de 1445, mais a été détruit pendant la guerre, et le Mémorial érigé où se dressait autrefois ce moulin.
L'entrée du cimetière après avoir monté les marches, en effet, nous sommes sur une hauteur ou était ce moulin.
Photo perso
Une vue centrale du cimetière avec un monument qui nous parle en lettres gravées afin de garder la mémoire...
Photo perso
LE TERRAIN DE CE CIMETIERE A ETE GRACIEUSEMENT OFFERT PAR LE PEUPLE BELGE POUR SERVIR A PERPETUITE DE CHAMP DE REPOS DES ARMEES ALLIEES TOMBEES AU COURS DE LA GRANDE GUERRE 1914-1918 ET DONT LA MEMOIRE EST HONOREE
Sujet: Mémorial Néo-Zélandais, Messines en Belgique. Sam 17 Mai 2014 - 6:54
Bonjour,
Le Mémorial Néo-Zélandais à Messines en Belgique est un obélisque en pierre blanche dédié aux soldats Néo-Zélandais. Ils y ont combattu et ils y ont aussi laissé leurs vies lors de combats d'une rare intensité malgré, pour la plupart, leur jeune âge !! !!
Nous allons sur place avec GE en vue sat.
50°45'37.12"N 2°53'28.48"E
Puis une vue SV de l'entrée.
50°45'38.86"N 2°53'27.48"E
L'obélisque fut inauguré le premier aout 1924 par le Albert 1er, le roi des belges. Il était en 1924 et est encore aujourd'hui considéré comme une pierre tombale en commémoration des soldats de Nouvelle-Zélande qui se sont battus à Messines et aux environs.
Photo perso
Voici quelques prises de vue faites le matin du 25 avril 2014, après que les représentants des pays présents pour l'inauguration du soldat et l'ouverture du musée.
Aient déposé les couronnes de fleurs comme toujours dans ces circonstances avant de se retrouver l'après-midi pour l'inauguration.
Les couronnes Néo-Zélandaises...
Photo perso
Ainsi qu'une couronne posée par les représentants de la France.
Photo perso
Au bord du parc, à l'opposé de l'obélisque, au sommet du talus qui penche vers les prés où les troupes néo-zélandaises attaquèrent...
Une photo perso de cet endroit derrière lequel il y a une plaque avec des explications en résumé des faits ayant eu lieu sur ce champ de bataille.
Photo perso
Cette plaque est invisible de l'intérieur du parc mais accessible par un chemin de traverse donnant sur la route où nous sommes entrés dans le parc.
On peut encore voir deux bunkers allemands à gauche et à droite de ce point de vue. Vous les verrez si vous voulez avec GE en photos panoramio.
Nous sommes en effet situés sur leurs lignes de combat que les troupes alliées ont prises afin de libérer Messines en espérant aussi faire une percée du front.
Début mars nous pouvions encore voir la tour de l' Irish Peace Parc entre les branches des arbres,
Photo perso
Un chemin est accessible entre les deux monuments, pour ceux qui le souhaitent...
Le trajet à pied en vue sat.
Irish Peace Parc 50°45'36.09"N 2°53'45.34"E
New Zeeland Memorial 50°45'37.12"N 2°53'28.48"E
Chemin pratiquable malgré la prairie quand le passage du bétail sous la pluie laisse de la boue. Cette même boue où les soldats ont vécu pendant la grande guerre et qui leur rendait la vie impossible tant elle colle de partout...
Photo perso
Y étant passé, ce n'est qu'un tout petit apperçu de quelques mètres sur ce que ça pouvait être pour ces soldats courageux !! Les soldats des deux pays y ont combattu ensemble dans cette même boue et y sont restés pour la plupart ensemble dans le cimetière de "Messines Ridge"ICI
Bonne visite à vous et A+++ Jean-Jacques
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Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires
A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires