Sujet: Mémorial et Tombe du Lieutenant Charles Peguy Lun 21 Nov 2011 - 13:13
Mémorial et Tombe du Lieutenant Charles Peguy Villeroy sur Marne(77) 48°58'57.35''N 2°47'37.30''E
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans et mort pour la France le 5 septembre 1914 à Villeroy, est un écrivain, poète et essayiste français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin.
Son œuvre, multiple, comprend des pièces de théâtre en vers libres, comme Le Porche du Mystère de la deuxième vertu (1912), et des recueils poétiques en vers réguliers, comme La Tapisserie de Notre-Dame (1913), d'inspiration mystique, et évoquant notamment Jeanne d'Arc, un personnage historique auquel il reste toute sa vie profondément attaché. C'est aussi un intellectuel engagé : après avoir été militant socialiste, anticlérical puis dreyfusard au cours de ses études, il se rapproche du catholicisme à partir de 1908 et du conservatisme, et reste connu pour des essais où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de la modernité (L'Argent, 1913). Son fils aîné devant rentrer à Sainte-Barbe en octobre 1913, Péguy loue une maison à Bourg-la-Reine, 7 rue André Theuriet Il y demeure avec son épouse et ses enfants : Marcel, né en 1900, Germaine, née en 1901 et Pierre, né en 1903. À Bourg-la-Reine, il termine Ève, rédige la Note sur Bergson et la Philosophie bergsonienne, la Note conjointe sur Descartes et la philosophie cartésienne et continue la rédaction des Cahiers de la Quinzaine
Lieutenant de réserve, il part en campagne dès la mobilisation en août 1914, dans la 19e compagnie du 276e régiment d'infanterie. Il meurt au combat la veille de la bataille de la Marne, tué d'une balle au front, le samedi 5 septembre 1914 à Villeroy (ou au Plessis-l'Évêque), près de Neufmontiers-lès-Meaux, alors qu'il exhortait sa compagnie à ne pas céder un pouce de terre française à l'ennemi. Un de ses proches, Joseph Le Taconnoux que ses camarades mobilisés surnommaient Taco a rapporté qu'avant son départ pour le front, Péguy lui avait affirmé : « Tu les vois, mes gars ? Avec ça, on va refaire 93 »
Sa famille quitte alors la maison de Bourg-la-Reine et laisse la place au romancier et essayiste Léon Bloy ; son fils posthume Charles-Pierre naît en février 1915 La suite et lien :ici
Nécropole Nationale Grande Tombe de Villeroy(Chauconin Neuf Moutiers(77) 48°58'46.09''N 2°48'06.16''E
Nécropole nationale "Grande Tombe de Villeroy" Chauconin-Neufmontiers (77) Cette nécropole se trouve le long de la RD129 entre les communes de Villeroy et de Chauconin-Neufmoutier. Elle présente la particularité de regrouper dans une seule et même tombe commune, l'ensemble des soldats tombés les 7 et 8 septembre 1914. Erigée en 1932, elle renferme les corps de 136 combattants (99 identifiés) dont Charles Péguy qui, ne pouvant être évacués, ont été ensevelis sur place et le sont toujours. Le monument a été réalisé par Henry Fau
Lien :ici
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:16, édité 4 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: A la mémoire de François Faber Mar 22 Nov 2011 - 17:00
A la mémoire de François Faber NN et Mémorial Notre Dame de Lorette 50°24'09.74''N 2°42'53.23''E
François Faber (né le 26 janvier 1887 à Aulnay-sur-Iton, Eure - mort le 9 mai 1915 à Carency, Pas-de-Calais) est un coureur cycliste de nationalité luxembourgeoise, vainqueur du Tour de France en 1909. Né en France, François Faber était luxembourgeois par son père, Jean-François, originaire de Wiltz Grand duché de Luxembourg et français par sa mère, Marie-Paule, originaire de Lorraine. Il a un demi-frère, Ernest Paul, lui aussi coureur cycliste professionnel.
Il fait de nombreux métiers (garçon de café, commissionnaire, ouvrier de construction navale, manœuvre, débardeur) avant de découvrir, en amateur, le cyclisme. Il débute sa carrière en 1906, d'abord seul puis sous les couleurs de l'équipe "Labor" puis passera dans différents équipes ("Peugeot", "Alcyon", "Automoto") jusqu'à la guerre.
Sa première participation au Tour de France (1906) se soldera par un abandon, mais il poursuit l'entraînement et termine 23e au Paris-Tours.
Pendant ces huit années de course, il a remporté 27 victoires (dont le Tour de France 1909). Il était surnommé "le géant de Colombes". Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, et cinq jours plus tard, il s’engage dans la Légion étrangère. Il signe un contrat d’engagé volontaire pour la durée de la guerre (EVDG) au bureau de recrutement de la Seine, Il est affecté au 1er régiment étranger et rejoint le dépôt de Bayonne, le 22 août 1914.
Affecté au 2e Régiment de marche du 1er RE, il est nommé caporal le 1er octobre 1914. Il est tué à l’ennemi en voulant sauver un de ses compatriotes dans les tranchées le 9 mai 1915 au cours de la bataille des "ouvrages blancs" à Mont-Saint-Éloi près de Berthonval.
Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance de sa fille.
Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, rappelle son sacrifice.
La suite et lien :ici Lieu de la bataille du Mont Saint Eloi Pas-de-Calais
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:17, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Le plateau de Californie et La caverne du Dragon (Chemin des Dames Aisne) Mer 23 Nov 2011 - 14:09
Le Plateau de Californie et la Caverne du Dragon(Chemin des Dames) Aisne 49°26'34.33''N 3°45'54.29''E
Monument Aux Morts du Chemin des Dames
Caverne du Dragon
Le Plateau de Californie situé au cœur du Chemin des Dames est, tout comme Verdun, un lieu emblématique de la Première Guerre mondiale. Ce plateau est la partie orientale du Chemin des Dames, dominant le village de Craonne. Son nom vient d'une « maison de plaisir » s'inspirant des saloons américains et installé sur le plateau. Cet établissement s'appelait « La Californie ». Véritable forteresse naturelle au cœur du dispositif défensif allemand, le plateau de Californie resta un objectif stratégique jusqu'en 1918 : le plateau était traversé par des tunnels débouchant sur des cavernes fortifiées (comme la Caverne du Dragon). Mais alors que Verdun a été rapidement érigé en symbole national de la victoire, le plateau de Californie et le Chemin des Dames ont été longtemps associés à l'échec cuisant de l'offensive Nivelle d'avril 1917 et aux mutineries de Craonne qui ont suivi. Le nom de Craonne, située au coeur de la bataille du Chemin des Dames, a été popularisé par La Chanson de Craonne qui reste associée aux mutins de 1917 de la Première Guerre mondiale. Après la guerre, le plateau fut classé en zone rouge : les cultures y sont interdites. On reboisa alors le plateau ; aujourd'hui encore, c'est une forêt domaniale exploitée par l'Office national des forêts.
En 1998, une sculpture monumentale de quatre mètres de haut a été érigée sur le plateau de Californie. Cette commande publique, réalisée par le sculpteur français Haïm Kern, célèbre le quatre-vingtième anniversaire de l’armistice de 1918. C'est Lionel Jospin, Premier ministre à l'époque, qui inaugura le monument le 5 novembre 1998. Dans son discours, Lionel Jospin a souhaité que les Soldats fusillés pour l'exemple, « épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui « refusèrent d’être des sacrifiés », victimes « d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale. »
lien: ici
C'est pour conforter leurs positions sur le plateau du Chemin des Dames que les Allemands lancent une attaque victorieuse sur la caverne le 25 janvier 1915 : ils se trouvent désormais à six-cents mètres de la première ligne française et quatre-vingt mètres au-dessus Ce poste avancé est alors protégé et aménagé : les Allemands y amènent l'électricité et le téléphone, un puits y est creusé et une chapelle est même édifiée. Enfin, ils relient la Caverne avec les lignes arrières par l'intermédiaire d'un tunnel. Ainsi, en cas d'attaque, les renforts et les munitions arrivent rapidement et sans encombres tandis que les blessés sont évacués.
Le 16 avril 1917, lors de l'assaut de l'offensive Nivelle, les hommes sortant de la Caverne du dragon prennent à revers les Sénégalais qui s'étaient lancés à la conquête de l'isthme d'Hurtebise. Les Sénégalais sont désorientés et cèdent à la panique : cela met un coup d'arrêt à leur avancée. L'existence de nombreuses creutes reliées à l'arrière par des tunnels est une des explications de l'échec brutal de l'offensive. Les Français, après plusieurs attaques en avril et mai 1917, tiennent quelques tranchées au niveau de l'isthme de l'Hurtebise. Le 25 juin, la 164e division d'infanterie est chargée de mener une nouvelle attaque pour contrôler l'ensemble de l'isthme. Lors de cette attaque, les Français découvrent l'entrée du tunnel et prennent les Allemands au piège. Cette passe d'armes est alors célébrée comme une grande victoire militaire en France. Aujourd'hui, la Caverne du Dragon a été aménagée par le Conseil général de l'Aisne en un espace muséographique consacré à la Première Guerre mondiale. lien: ici Panoramio
Panoramio
Panoramio
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:20, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Craonne Aisne Village Martyre Jeu 24 Nov 2011 - 13:12
Craonne Aisne village Martyre 49°26'35.92''N 3°46'56.50''E
Craonne est à mi-chemin entre Laon et Reims (à environ une trentaine de kilomètres de chacune de ces villes). Le village avant 1914 avait une forme triangulaire correspondant aux trois rues principales et il s'étendait sur les pentes du plateau du Chemin des Dames, prenant à cet endroit le nom de « plateau de Craonne ». Le nouveau village a été installé dans la vallée, au sud-ouest de l'ancien village. Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village est occupé et sa population est déplacée : le village se situe en effet sur la ligne de front. Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : 5 millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917. Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le 4 mai, une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie2.
Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en 10 jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineries. La Chanson de Craonne associe le village à ces insoumissions et au pacifisme.
François Flameng, peintre officiel des armées françaises, a réalisé de nombreux croquis et dessins des événements sanglants qui s'y déroulèrent, et qui furent publiés dans la revue L'Illustration. Après la guerre, la reconstruction du nouveau village se fit en contrebas du plateau de Californie, dans la plaine, sur une espace plus propice à une agriculture moderne. Le village était situé en zone rouge : le village devait donc disparaître. C'est la ténacité de quelques villageois revenus à Craonne qui oblige les responsables politiques de reconstruire un village. Aujourd'hui, le village accueille colloques et manifestations autour de la Première Guerre mondiale. C'est là que se réunit en particulier le Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918. lien: ici
Nécropole Nationale de Craonnelle Aisne 49°25'55.51''N 3°46'19.21''E
sur la D18 entre Craonnelle et Craonne, cette nécropole de 10897 m² contient 3910 corps dont 1884 en ossuaires (2). A l'origine cimetière aménagé pendant la guerre à proximité d'un poste de secours, on y a ensuite entrepris des travaux de regroupement en 1920. Située sur une pente, cette nécropole contient 24 tombes britanniques mêlées ici et là aux tombes françaises. Lien ici
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:22, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Mémorial Canadien de St Julien Belgique Sam 26 Nov 2011 - 14:17
Mémorial Canadien de St Julien Belgique 50°53'58.34''N 2°56'27.15''E
Le fleuve Saint-Julien est un mémorial canadien de mémorial de guerre et petits parc commémoratif situé dans le village de Saint Julien ( Flandre occidentale : Sint Juliaan), en Belgique . Le mémorial commémore les première division canadienne la participation de l 'dans la seconde bataille d'Ypres sur la Première Guerre mondiale qui comprenait la défense contre les premières attaques au gaz toxique le long de la Western Front . Sculptures Frederick Chapman Clemesha, le Soldat en méditation, a été choisi pour servir comme l'élément central du monument après un concours de design organisé par la Commission canadienne Monument Battlefield en 1920 Le village de Saint Julien et une section de terres boisées appelé Saint Julien Le bois était dans un virage prononcé dans le secteur nord-est du saillant d'Ypres avant la seconde bataille d'Ypres. La zone a également été la jonction entre les britanniques et françaises des secteurs de responsabilité. La première division canadienne a été attribuée la section la plus au nord de la ligne britannique et à leur gauche, le 45e (Algérie), Division tenait le bout sud de la ligne française. L'armée allemande avait reporté 168 tonnes de chlore déployées en 5730 cylindres enterrés en face de leurs tranchées, face à Langemark-Poelkapelle , au nord de Ypres . Les Canadiens, qui avaient été déplacés dans leurs positions que quelques jours auparavant occupaient les lignes de plusieurs centaines de mètres le long d'un front au sud-ouest du Saint-Julien où l'armée allemande a déclenché l'attaque du poison premier gaz sur le front occidental , le 22 avril 1915. Poussé vers les lignes alliées par un vent du nord, l'attaque au gaz initiaux largement dérivé vers le nord et l'ouest des lignes canadiennes, dans les tranchées des troupes coloniales françaises des Français 45e (Algérie) et 87e (territoriale) des divisions, du 26 corps de réserve. . Le gaz dérivé à travers des positions largement tenu les troupes coloniales françaises qui ont rompu les rangs et abandonné leurs tranchées après avoir assisté au début des victimes, la création d'une cour de 8000 (7 km) l'écart dans les lignes alliées. L'infanterie allemande étaient également se méfier du gaz et de , sans renforts, a échoué à exploiter la pause avant la Première Division canadienne et un assortiment troupes françaises réformé la ligne dans dispersés, préparés à la hâte des positions de 1.000 à 3.000 mètres d'intervalle. Dans les actions au Bois des Cuisiniers , Mauser Ridge, Pilkem Ridge et Gravenstafel Ridge les Canadiens tiendra la ligne et a empêché une percée allemande jusqu'à ce qu'ils soient soulagés par des renforts sur le 24 avril.
Dans les 48 heures cruciales qu'ils détenaient la ligne, les Canadiens 6035 - ou un homme dans tous les trois qui sont allés au combat - est devenu victimes; de ce nombre, environ 2000 (ou un homme sur neuf) ont été tués. La suite et lien ici
Panoramio
Panoramio
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:23, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: La bataille de Passchendaele Belgique Lun 28 Nov 2011 - 13:28
La bataille de Passchendaele Belgique 50°54'00.73''N 3°01'17.28''E
Mémorial 50°53'53.78''N 3°00'45.93''E
Passchendaele New British Cemetery 50°54'17.81''N 3°00'36.12''E
La bataille de Passchendaele aussi connue comme la troisième bataille d'Ypres eut lieu entre le 31 juillet et le 6 novembre 1917 à Passendale, en Flandre-Occidentale, pendant la Première Guerre mondiale, elle opposa la British Army, l'armée canadienne et des renforts de l'armée française, à l'armée allemande. Après le succès obtenu en juin 1917 lors de la bataille de Messines par les troupes britanniques du général Herbert Plumer, Douglas Haig, le commandant en chef du BEF (British Expeditionary Force), estime qu'une percée est possible. Pour lancer son offensive, il choisit le secteur d'Ypres au sud-ouest de la Flandre, au nord-ouest de la Belgique. Grâce à ce nouvel assaut, Haig espère atteindre les bases de U-boots situés à Bruges, à 50 kilomètres du front. En effet, à cette période de la guerre, l'offensive sous-marine allemande a atteint son apogée et commence à peser fortement sur l’économie britannique. Cependant l'objectif principal reste de déloger les Allemands de leurs positions sur la crête entre Westrozebeke et Broodseinde, ce avant l'hiver, et en fin de compte de réaliser la très attendue percée pour laquelle des centaines de milliers d'hommes ont donné en vain leur vie depuis la fin de l'année 1914. La crête de Vimy était complètement détruite après la guerre!
Le succès de l'offensive dépend essentiellement du facteur vitesse puisque l'on sait par expérience que dans cette zone et en cette saison, il y a au mieux trois semaines d'affilée sans pluie. Or la pluie ralentit les mouvements et condamne quasiment toute tentative d'assaut. Une pluie continuelle s'abat sur le secteur d'Ypres bien plus tôt que prévu : la boue fait son apparition et les cratères d'obus se transforment en dangereux bourbiers. Malgré ce contretemps climatique, l'offensive est maintenue : le centre du dispositif est confié à la Ve armée du général Hubert Gough, la droite à la IIe armée de Plumer et la gauche à la Ire armée française du général Antoine. C’est la IVe armée allemande qui se trouve en face. La suite et lien: ici
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:25, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Monument en hommage au Général Gouraud commandant de la 10éme D I (55) Jeu 1 Déc 2011 - 11:22
Monument en hommage au Général Gouraud commandant de la 10éme D I (55) 49°10'03.47''N 4°59'56.34''E
Henri Joseph Eugène Gouraud (1867-1946) est un général français qui s’illustra aux colonies (Soudan français (actuel Mali), Mauritanie, Tchad, Maroc), puis, pendant la Grande Guerre en Argonne, aux Dardanelles et en Champagne. Haut-commissaire du Gouvernement français au Levant de 1919 à 1923. Gouverneur militaire de Paris de 1923 à 1937. D'un point de vue historique, il fut l'une des figures importantes de l'histoire de la colonisation française dans le sillage de Gallieni et de Lyautey. Paradoxalement, il est davantage connu pour sa mission en Syrie et au Liban que pour ses vingt années passées en Afrique. En 1914, la Guerre éclate en France et il est à la tête de la 4e brigade marocaine envoyée en renfort sur le front français. Il est nommé général de division et reçoit le 15 septembre le commandement de la 10e division d'infanterie Coloniale. En 1915, le général Gouraud est nommé au commandement du Corps d'Armée colonial puis quelques mois plus tard au commandement du Corps expéditionnaire français aux Dardanelles. La suite et lien: ici
Lien photo ici
Nécropole Nationale La Forestière(55) 49°09'55.10''N 5°00'09.14''E 1984 Soldats Français y reposent toutes les tombes sont fleuries d'hortensias
Panoramio
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:27, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Monument des défenseurs et le fort de Troyon(55) Ven 2 Déc 2011 - 9:40
Monument des Défenseurs du Fort de Troyon (55) 48°59'04.26''N 5°28'45.05''E
Lien photo ici
Fort de Troyon 48°59'15.09''N 5°29'14.63''E
Le Fort de Troyon est un fort qui fait partie du système Séré de Rivières mis en place autour de Verdun à partir de 1875. Il est bâti sur les communes de Troyon et Lacroix-sur-Meuse, dans le département de la Meuse. Ce fort présente la particularité de n'être ni cuirassé ni bétonné mais construit entièrement en pierres de taille. Au début de la Première Guerre mondiale, lors des combats de septembre 1914, qui aboutirent à la formation du Saillant de Saint-Mihiel, le Fort de Troyon a joué un rôle particulièrement important. Bombardé à partir du 8 septembre 1914 par des obus de gros calibre (305-320), il reçoit l'ordre de tenir au moins 48 heures. Cette résistance était capitale pour empêcher les Allemands de prendre Verdun en tenaille, le Fort de Troyon se trouvant au sud de Verdun et les Allemands déjà de l'autre côté de la Meuse (à Issoncourt). Le 9 septembre 1914, le major Neuhoff, officier allemand de l'état-major de la 10e division, se présente à l'entrée du fort et somme les défenseurs de se rendre. Mais le capitaine Heym (du 166e RI, commandant du fort), refuse et demande aux Allemands de rebrousser chemin. C'est ainsi qu'une avalanche d'obus s'abat sur le Fort de Troyon. Le 13 septembre, les bombardements allemands cessent : le fort a tenu. De cette résistance dépendait la suite de la guerre, et surtout la victoire dans la bataille de la Marne. En effet, si le Fort de Troyon était tombé, la Meuse aurait été franchie et la ville de Verdun aurait été encerclée. C'est le seul fort de la ligne Verdun-Toul qui, attaqué, n'est jamais tombé aux mains de l'ennemi ; 450 hommes ont tenu pendant 6 jours contre l'artillerie austro-allemande et une division de la 5e armée, forte de 10 000 hommes.
En 1918, le Fort de Troyon a servi d'hôpital arrière pour les troupes américaines qui libéraient Saint-Mihiel (occupé pendant 4 ans) et la butte de Montsec.
Le fort a été inscrit aux monuments historiques par un arrêté du 2 novembre 1994 Lien ici
Panoramio
Panoramio
Panoramio
Cimetière et Nécropole Nationale de Troyon
49°00'12.80''N 5°28'05.36''E
Carré militaire du cimetière de Troyon 18 Soldats Français y reposent
Nécropole Nationale de Troyon 148 Soldats Français y reposent
lien photos ici
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:28, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Ils sont tombés à Moislains Lun 16 Jan 2012 - 13:45
Moislains Somme 50°00'05.05''N 2°57'37.75''E
Mobilisé le 2 août 1914, le 307e Régiment d'infanterie (soutien du 107e) quitte Angoulême le 6. Composé majoritairement de réservistes charentais, il débarque dans la zone du camp retranché de Paris et participe à des évolutions et des manœuvres jusqu'au 23 août 1914. À cette date, il est embarqué pour Anas où il arrive le lendemain. Aussitôt, il doit prendre position contre la cavalerie ennemie déjà signalée vers Somain (59)
Le 307e occupe Bertincourt (62) après un court duel d'artillerie et marche sur Moislains (Somme). Le 307e est en tête du 5e Bataillon et fournit son avant-garde. L'ennemi est signalé dès l'aube du 28 août par la cavalerie divisionnaire aux lisières du village de Moislains. Sous le feu nourri des Allemands bien retranchés, le 307e RI charentais prend position dans un chemin creux face au village. L'ennemi, profitant de son immense supériorité numérique, le déborde à droite, de manière à prendre en enfilade le chemin creux qui, plein d'unités entassées, devient rapidement intenable. Vers 10 heures, le régiment ayant vu tomber la plupart de ses officiers et réduit à une poignée d'hommes, doit se résigner à une retraite douloureuse mais nécessaire, que l'artillerie française réussit à couvrir vers 11 heures.
Dans ce combat inégal, le 307e a été décimé puisqu'il était réduit à 14 officiers et 574 combattants (464 corps charentais gisent à terre), mais il ne s'est pas sacrifié en vain si l'on considère que son action, ce jour-là, sauva l'armée anglaise de l'enveloppement qui la menaçait. Chaque année depuis 1992, l'Union départementale de la médaille militaire de la Charente honore le souvenir de cette terrible bataille.
lien ici
Nécropole National de Moislains
465 Corps dont 366 en Ossuaire
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:38, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Cimetière militaire Français de l'Orée de la forêt Rossignol Belgique Mar 17 Jan 2012 - 11:19
Cimetière militaire Français de l'Orée de la forêt Rossignol Belgique 49°43'47.66''N 5°28'52.33''E
Le Monument des Coloniaux
Ce monument rappelle le souvenir de la 3e division d’infanterie coloniale de l’armée française massacrée le 22 août 1914 dans les bois de Rossignol par le VI corps d’armée silésien.
Les différents régiments de cette division d’élite engagés dans la région perdirent quelques 5.000 hommes au début de la guerre.
Le monument en grès bleu, oeuvre de l’artiste Jeanmart, de Sainte Marie sur Semois a été érigé en 1927 à l’initiative d’un comité présidé par un officiel français, Monsieur Feunette, dont le fils Gaby Feunette avait été tué à Rossignol le 22 août 1914 et était enterré dans le cimetière militaire sis à côté du monument.
Histoire navrante : Monsieur Feunette se suicida sur la tombe de son fils (un an ou peu) après l’érection de ce monument. Source ici
En 1917, les Allemands décident de créer des cimetières militaires pour regrouper les corps des milliers soldats allemands et français morts lors du combat de Rossignol du 22 août 1914. Rossignol accueille trois cimetières dont le cimetière de l’Orée de la Forêt. Au départ, le cimetière contient 635 soldats : 408 Français et 227 Allemands. La nécropole est conçue comme une sorte de cathédrale naturelle. Les arbres symbolisaient des colonnes soutenant la voute de feuillage des nefs. Aujourd’hui, ces arbres ont disparu suite à la tempête de 1989. Après la guerre, de nombreuses familles françaises rapatrient les corps de leurs parents dans leurs localités d’origine et les dépouilles allemandes sont regroupées dans un seul cimetière, celui de Saint-Vincent. Le cimetière accueille aussi deux ossuaires qui regroupent 2379 soldats français inconnus revenant d’autres petits cimetières de la région. Source ici
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Cimetière Militaire Français du Plateau Rossignol Belgique Mer 18 Jan 2012 - 12:00
Cimetière Militaire Français du Plateau 49°44'18.69''N 5°28'49.59''E
En 1917, les Allemands décident de créer des cimetières militaires pour regrouper les corps des milliers soldats allemands et français morts lors du combat de Rossignol du 22 août 1914. Rossignol accueille trois cimetières dont le cimetière du Plateau. Au départ, le cimetière contient 887 soldats : 738 français, 148 allemands et 1 russe. La nécropole est conçue en forme d’hexagone régulier. Les tombes sont disposées en cercle autour d’un rond-point où domine un monument. Après la guerre, de nombreuses familles françaises rapatrient les corps de leurs parents dans leurs localités d’origine et les dépouilles allemandes sont regroupées dans un seul cimetière, celui de Termes puis celui de Virton. Source ici
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Nécropole Nationale, Faubourg Pavé, Verdun, Meuse Mer 17 Oct 2012 - 13:15
Nécropole Nationale Faubourg Pavé Verdun Meuse 49°09'50.33''N 5°24'20.61''E
Street view
5.722 corps - 1914-1918 : 5.095 Français, 14 Russes, 1 Roumain, 1 Luxembourgeois - 1939-1945 : 602 Français, 1 Belge, 7 Britanniques, 1 Polonais - Créée en 1914. Bataille de Verdun. Hôpitaux de la ville, 1915-1918. Regroupement des corps exhumés des cimetières de Belrupt, Caserne Chevert, Eix-Abaucourt, inhumation des corps découverts sur le champ de bataille. Regroupement de corps 39-45 exhumés dans le département de la Meuse - Réfection totale en 1965 Lien Carré des 7 inconnus Le 10 novembre 1920 Auguste Thin eut à choisir parmi 8 cercueils contenant les dépouilles d'hommes non identifiés, provenant de 8 champs de bataille, celui qui allait être enseveli sous l'arc de triomphe. Le Soldat Inconnu fut donc inhumé le 11 novembre 1920 à Paris, les 7 autres Soldats Inconnus au cimetière du Faubourg Pavé de Verdun.
photo willy80
Photo willy80
Photo willy80
Photo willy80
Tombe d'un petit cousin Photo willy80
Dernière édition par willy80 le Mer 24 Oct 2012 - 16:49, édité 1 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Cimetière américain du Bois Belleau, Aisne Dim 21 Oct 2012 - 14:25
Cimetière américain du Bois Belleau Aisne 49°04'44.67''N 3°17'53.80''E
Le cimetière américain d’Aisne-Marne est situé au pied de la colline sur laquelle se dresse le bois Belleau, où nombre de ceux qui sont inhumés dans le cimetière ont perdu la vie. Ici reposent les corps de 2.289 victimes de guerre des Etats-Unis d’Amérique, tombées au cours de la Première Guerre Mondiale. La plupart ont trouvé la mort durant l’été 1918, lors des combats du Bois Belleau, ainsi que dans la vallée de la Marne. De plus, les noms de 1.060 soldats dont les corps ne furent pas retrouvés ou identifiés sont inscrits sur les murs de la chapelle. Une rosette en bronze est apposée près des noms des disparus dont les corps furent retrouvés ultérieurement et 251 stèles indiquent les tombes de soldats « inconnus ». La construction et l’entretien de cette nécropole, d’une superficie de plus de 17 hectares, sont sous la responsabilité de la Commission des monuments de guerre américains, une agence gouvernementale des Etats-Unis d’Amérique. La libre disposition du terrain a été gracieusement concédée, à perpétuité, par le peuple français.
lien:ici
photos de mon amie Mounette église reconstruite
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:47, édité 2 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Cimetière américain de Saint-Avold, Moselle Mer 24 Oct 2012 - 15:55
Cimetière américain de St Avold Moselle 49°07'17.49''N 6°42'59.92''E
La nécropole militaire américaine de Saint-Avold est la plus grande d’Europe. Visite guidée de ce lieu de mémoire et de recueillement. Les troupes alliées débarquent en Normandie et en Provence pour libérer la France de l’occupant nazi en juin et août 1944. La 3ème Armée U.S., en provenance de l’ouest du pays, fonce vers la Lorraine et en chasse les Allemands en novembre 1944. Saint-Avold est délivrée le 27 novembre par la 80ème division d’infanterie américaine commandée par le général Mc Bride. Quant à la 7ème armée, elle débarque en Provence en août 1944, remonte la vallée du Rhône, combat dans l’est de la France et outre-Rhin où elle subit de lourdes pertes. Une première nécropole est créée à Saint-Avold le 16 mars 1945. Les Américains portent leur choix sur cette ville en raison de la position privilégiée de la commune au sein d’un réseau de communication important et de la proximité des lieux de combats. De plus, Saint-Avold dispose d’une réserve foncière exceptionnelle qui permettra à l’armée de bâtir ce qui deviendra le plus grand cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale en Europe. L’Etat français fait don aux Etats-Unis d’un ancien terrain de manoeuvres, d’une surface de 46 hectares, appartenant au 18ème régiment de Chasseurs.
Un journaliste du “Messin” décrit ainsi le premier cimetière lors du Mémorial Day de 1946 : “il s’agit d’un cimetière vaste, simple et clair. Aucun monument majeur ne domine. Les croix, petites et blanches, renforcent l’émotion particulière qui imprègne l’endroit. A l’entrée de la nécropole, un bureau d’accueil ainsi qu’une chapelle agrémentent le lieu. A l’autre bout se trouvent trois mâts portant les couleurs américaines. Au pied de chacune des tombes est planté un petit drapeau américain”. Le cimetière rassemble alors près de 16 000 tombes. Les dépouilles proviennent des cimetières provisoires régionaux de Limey, Andilly et Hochfelden. S’y ajoutent aussi des corps de soldats rapatriés d’Allemagne. Le 15 février 1948, la nécropole est fermée au grand public en raison de la construction du cimetière actuel. Suite et lien:ici
Panoramio
Panoramio
Dernière édition par willy80 le Mar 14 Mai 2013 - 20:51, édité 2 fois
willy80 Globe-Surfeur "Or" (niv 6)
9486 77 valines _80210 curieux de tout retraité
Sujet: Mémorial de la Porte de Menin (Ypres) Jeu 2 Mai 2013 - 15:27
Mémorial de la Porte de Menin (Ypres) 50°51'06.49''N 2°53'28.32''E
Chaque soir à 20 h, joué par des bugles, « The Last Post » retentit sous la Porte de Menin. Depuis 1928, ce bref morceau de musique, qui jadis marquait la fin de la journée dans les armées britanniques avant d’être utilisé lors des funérailles militaires, sonne ici comme un adieu aux morts de 14-18. Seule l’occupation allemande, entre 1940 et 1944, a interrompu ce rituel.
Le mémorial se dresse à l’entrée de la ville sur la route de Menin, à l’emplacement des anciens remparts, et se reflète dans l’eau des douves. Il a l’allure d’une arche monumentale en souvenir de l’ancienne porte sous laquelle des centaines de milliers de soldats sont passés, en route pour ces proches champs de bataille que scrute le lion qui surmonte le monument.
La Porte de Menin : des centaines de milliers de soldats y sont passés, sur la route des batailles.
Oeuvre de l’architecte Reginald Blomfield, l’édifice est inauguré en 1927 par le « Roi-soldat » Albert 1er de Belgique et le Field Marshall Herbert Plumer, renommé depuis sa victoire à Messines contre les troupes allemandes en juin 1917 .
Entre octobre 1914 et octobre 1918, pas moins de cinq importantes batailles ont ensanglanté le « Saillant d’Ypres » dont celle d’avril 1915 au cours de laquelle a été lancée la première attaque au gaz de l’histoire. Ces combats ont fait au total dans les deux camps un demi-million de victimes, d’une quinzaine de nationalités différentes. A lui seul, le Commonwealth recense sur le sol belge 185 000 morts dont près de 100 000 n’ont pas « de tombe connue ». Le Mémorial de la Porte de Menin conserve les noms de 54 382 d’entre eux, décédés avant le 16 août 1917, à l’exception des forces néo-zélandaises commémorée au Tyne Cot Memorial à Passchendaele. Des combats, il demeure sur l’ancien saillant près de 150 cimetières militaires.
En passant sous la Porte, la route mène à la Grand’ Place d’Ypres. Là se dresse la fameuse halle aux draps dans laquelle se trouve aujourd’hui le Museum « In Flanders Fields ».
Lien:ici
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires
A la découverte des mémoriaux et cimetières militaires