Le pont datant de l'époque coloniale et ... submersible nommé "Sotuba" va bientôt être remplacé par un pont moderne. Il était temps ! On les voit côte à côte ici :










12°38'25.94"N 7°55'33.54"W



Des Panoramios sont dans le coin pour voir le vieux pont submersible laissé par les français :






Son remplaçant :








Bamako a ainsi connu le pont des français (Sotuba), le pont du Roi Fahd : maintenant les chinois prennent la relève.
Il m'a été dit dans l'oreillette que ce pont aurait été payé déjà 2 fois par la Communauté Européenne ! Les chinois quant à eux font dans le concret : importation de quelques centaines d'ouvriers/chefs d'équipe/ingénieurs et le tour est joué en 18 mois (comme en Afghanistan semble t-il...) !

A la fermeture des chantiers, les commerçants prennent la relève. Les petites motos fabriquées sur place sont ... trop chères comparées aux scooters venus de ... Chine. La suite risque d'être très dure pour les Maliens ! Ils ne sont pas sortis de l'auberge question indépendance...



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Pour bien saisir les défis éducatifs et les enjeux politiques et sociaux de cette région du monde, je vous recommande chaudement d'écouter les paroles d'un artiste enragé tel que Tiken Jah Fakoly. Plein d'albums sur le net en écoute gratuite.

Depuis >> la dernière MAJ <<, on voit le 3ème pont achevé.

Pas encore de voitures dessus, ce sera pour une prochaine fois.

ivanovitch a écrit:

Pas encore de voitures dessus, ce sera pour une prochaine fois.

Je vous ai senti passionnés par les aléas de cette construction, et comme vous avez été franchement patients, voici ENFIN des nouvelles.



Les semis-remorques comme on peut le voir, sont arrivés, et le pont rempli tout son rôle désormais, jusqu'à drôlement déporter l'urbanisme de l’agglomération bamakoise du côté Est.

mais..........

Il aura donc fallu deux ans et 4 mois de travaux pour achever le chantier de ce pont, lancé en 2009.

En outre, il a nécessité une somme de 30 milliards de FCFA (65 millions de dollars américains) d’investissement, entièrement déboursée par la Chine.

Une générosité qui ne peut que poser la question de la contrepartie.

Et, la réponse, jusque-là inconnue, pourrait se nicher dans le secteur minier malien, lequel connaîtra fort probablement, dans les années à venir, un véritable boom.

En effet, ce pays présente de sérieuses potentialités dans l’exploitation du pétrole et du phosphate.

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