réponses du
défi image classique n°48
Eglise de Notre-Dame-de-Bonsecours NANCY
48°40.604'N 6°11.963'Esource
Ce défi « images » classiques rendait visite à Nancy et plus précisément à l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours qui est un lieu historique et emblématique pour la Lorraine, la Bourgogne et aussi pour la Pologne dans l’histoire de cette ville.
la prière du Duc René II avant la bataille.
source
Le 5 janvier 1477 marque la fin de la bataille de Nancy menée par René II de Lorraine, par la mort de Charles le Téméraire. Les Bourguignons essuient une sévère défaite. Plusieurs milliers d’entre eux, morts au combat, furent inhumés dans une grande fosse commune, près du ruisseau de Jarville.
La Bataille de Nancy, Eugène Delacroix, 1831, Musée des Beaux-arts de Nancy.
source
En 1484, un religieux obtint de René II la permission d’y élever un ermitage et une chapelle destinée à remercier la Vierge de la victoire de René II.
La chapelle primitive, dite « chapelle des Bourguignons » par le peuple était aussi nommée Notre-Dame de la Victoire et des Rois (à cause de la date de la victoire de la bataille de Nancy, veille de la fête des Rois Mages) ou aussi nommée Notre-Dame-de-Bonsecours, et elle sera construite en 1498.
En 1505, le sculpteur Mansuy Gauvain honore une commande du Duc René II et crée une Vierge, bel exemple de sculpture lorraine du 16ème ; cette dernière abrite sous son manteau, qu’elle ouvre de ses deux mains, le genre humain symbolisé par de petits personnages « de toutes conditions », agenouillés de part et d'autre.
source
La Vierge de Bon- Secours, statue offerte par René II en 1505.
Tout le groupe est d’une seule pierre (provenant de Savonnières).
l’œuvre est de Mansuy Gauvain.
la polychromie date du 18ème siècle.
Desservie par les ermites puis, à compter de 1609 par les Minimes de Nancy (choix d’Henri III), l’église devint un sanctuaire connu. Devenue très petite par sa popularité, en 1629 la chapelle est agrandie d’une nef par Charles IV et un bâtiment est créé pour les religieux. Les lieux seront de plus en plus fréquentés au 17ème comme lieux de pèlerinage, et les malheurs de l’époque (peste de 1630- 1631, guerre de Trente ans, famine,…) ne feront qu’accroître la dévotion des Lorrains pour la Vierge de Bonsecours, en laquelle ils placeront leur confiance pour écarter les ravages de la guerre, la peste et la famine. La chapelle sera le lieu de prières des Ducs, dans maintes circonstances.
Les ducs de Lorraine Charles IV, Charles V, François III qui combattent dans l’armée autrichienne déposent dans la chapelle les drapeaux gagnés lors de leurs différentes batailles en hommage à la Vierge. Sur ces 6 étendards, deux auraient été donnés par Charles V de Lorraine suite à la bataille de Saint-Gothard (5 août 1664), - un, par Charles François de Lorraine, prince de Commercy, lors la bataille de Mohács (12 août 1687), - un, donné par l'empereur Charles VI, et pris à la bataille de Peterwardein, en 1716 - deux autres par François III de la bataille de Méhadia (aujourd'hui Caraþ-Severin, Roumanie) le 13 juillet 1738. Nous pouvons voir aujourd’hui ces emblèmes au-dessus de l'entrée à côté de l’orgue de Cuvillier.
Stanislas Leszczynski
source
Dès la prise de possession des duchés de lorraine en 1737, Stanislas Leszczynski entreprend la démolition et la reconstruction de ce sanctuaire. Plusieurs raisons expliquent cette mise en œuvre rapide du chantier dans un lieu emblématique qui symbolise l'indépendance lorraine face aux ambitions étrangères. L’intention de Stanislas était d’en faire la chapelle funéraire de sa famille car, n’étant pas de la maison de Lorraine, les Leszczynski ne pouvaient prétendre à une sépulture au côté des anciens ducs et cette réalisation lui permet d'ancrer son règne et sa postérité au cœur de la mémoire des lorrains.
Le Roi déchu de Pologne ne reste pas insensible au culte marial lié à cette église qui lui rappelle la vénération dont elle jouit dans son pays d'origine. La localisation de l'église de Bonsecours à la croisée de la Malgrange, de Nancy et de la route de Lunéville, expliquent aussi son choix pour réaliser ce sanctuaire.
La statue de la Vierge de l'ancienne chapelle, retrouve sa place en 1741 dans la nouvelle église. Elle demeure comme un rare spécimen de la sculpture lorraine de la fin du moyen âge, extrêmement intéressante, elle se trouve au fond de l'abside, dans une vaste niche.
Stanislas commande son mausolée à un jeune architecte Emmanuel Héré. La première pierre de l'église de Bonsecours est posée le 14 août 1738 par Mgr Bégon, évêque de Toul.
Emmanuel Héré
source
L’architecte Emmanuel Héré, réalise ainsi l'une de ses premières œuvres terminée en 1741. La place Royale/Stanislas de Nancy sera une autre de ses œuvres éblouissante. Cette église présente une parenté certaine avec l'ancien sanctuaire du cimetière Saint-Nicolas de Vienne. Limité par l'espace disponible, il donne à la façade étroite cette forme très élancée. La hauteur est encore accentuée par un clocher, surmonté d'un toit bulbeux (et couverture d’ardoises) qui est un clin d’œil aux origines autrichiennes d’Emmanuel Héré et au pays d’Europe de l’Est d’où vient Stanislas. Le tout est couronné d'une flèche.
façade de l'église de Notre-Dame-de-Bonsecours
Le bas de la façade a été construit à partir d'éléments d'un fronton provenant du château de la Malgrange commandé par le Duc Léopold Ier de Lorraine à Germain Boffrand et qui est demeuré inachevé. Les colonnes supportent un entablement et un attique que termine la tour. Dans l'entrecolonnement central s'ouvre une porte au-dessus de laquelle est ménagée une fenêtre, dont le cartouche se compose des armoiries de Stanislas et de la devise des Minimes « Caritas » qui rappelle que le sanctuaire avait été confié à leur ordre. La façade est ornée dans la partie inférieure de niches où sont logés Saint Stanislas (saint polonais du 11ème siècle) et Sainte Catherine, inspiration d’un modèle de Raphaël, patronne de Catherine Opalinska (épouse de Stanislas Leszczynski).
Stanislas Leszczynski souhaitait par nostalgie, une église avec une atmosphère polonaise, dans laquelle il avait coutume de prier. La décoration intérieure s’en trouve donc chargée et reste l'un des rares témoignages du style rococo religieux en France particulièrement expressif dans les statues polychromes des saints, dont plusieurs sont particulièrement vénérés en Pologne. Ils ornent les pilastres de la nef à gauche (côté de l'épître) : saint Jean Népomucène (présenté comme lointain parent du roi de Pologne), sainte Reine, saint François-Xavier, saint Michel archange ; à droite (côté de l'Évangile) : saint François de Paule, saint Antoine de Padoue, saint Gaétan de Thiene, saint Joseph - les auteurs de ces statues sont inconnus.
La nef, étroite (12,30 m), n'en est pas moins haute de 18 mètres, est coupée par une arcade surbaissée dominée par la voute et est éclairée par deux rangées de fenêtres.
Les murs sont couverts d'un revêtement de stuc coloré, aux motifs géométriques, donnant l'apparence du marbre et d'un arc triomphal tendu de fausses draperies. Cette réalisation est l'œuvre de Louis et Nicolas Manciaux qui travaillèrent longtemps dans les châteaux de Stanislas. Les voûtes sont en 1742 décorées par le peintre Joseph Gilles, dit « le Provençal », les fresques restaurées en 1853 par Bourdier. Ces représentations sont consacrées dans la première travée à l'Annonciation, dans la seconde et troisième travée à l'Assomption et dans la quatrième à l'Immaculée-Conception. Les lunettes sont décorées d'emblèmes de Marie. Les fresques de Bonsecours témoignent de la diversité culturelle de l'époque des lumières, avec des influences venues de France, d'Italie, conformes au goût de Stanislas.
intérieur de l'église
sourcesource
intérieur de l'église
source
intérieur de l'église
source
La chaire est très ouvragée, et d'un travail délicat. Elle repose sur un support fait de quatre branches de style Louis XV, qui se terminent par des symboles des évangélistes. Ces quatre panneaux sont ornés de bas-reliefs représentant le Sauveur entouré des apôtres et trois des évangélistes, saint Matthieu, saint Marc et saint Jean. Sur le dossier est figurée la scène du Calvaire. L'abat-voix est soutenu par deux palmiers qui se courbent et forment une console.
De belles grilles bordaient naguère la coursive, elles ont été enlevées à la Révolution; il ne reste plus aujourd'hui que la grille du sanctuaire au chiffre de Stanislas Leszczynski (SRLL) que l'on attribue au serrurier Jean Lamour.
La double rangée de stalles qui garnit le fond de l'abside date seulement du XIXe siècle, le décor en est achevé en 1877. En 1889, deux confessionnaux de style Louis XV, dus aux ateliers de Eugène Vallin et Victor Huel, sont disposés dans la nef, qui portent, pour celui de gauche, les symboles de la Justice (l'Ancien Testament) et celui de droite, une représentation de la Miséricorde (le Nouveau Testament).
Les vitraux du chœur modifiés en 1872 par l'atelier du verrier messin, Laurent-Charles Maréchal représentent, le mariage de la Vierge et la présentation de Jésus au Temple. Ces vitraux ont été commandés en 1868 par Napoléon III, à la demande de l'impératrice Eugénie. L'ensemble est très lumineux grâce aux 7 vitraux de la nef posés en 1904. Ils sont l'œuvre du peintre verrier Joseph Janin. Chaque vitrail comporte un médaillon illustrant une scène de l'histoire de l'église Bonsecours.
On remarque au-dessus de l'entrée un orgue Cuvillier et les drapeaux remis par les Ducs de Lorraine de retour de leur bataille.
étendard du régiment des gardes du roi de Pologne
Dans le chœur, près du mausolée de Stanislas, se trouvait le guidon (étendard) du régiment des gardes du roi de Pologne, reproduction réduite du drapeau que les habitants de Dantzig avaient envoyé au roi en souvenir du fameux siège qu'ils avaient subi, en 1733. Volé en novembre 1969 et restitué en très mauvais état, ce guidon a été déposé au Musée lorrain.
Dans la crypte reposent Stanislas et son épouse Catherine Opalinska. Ces deux splendides sculptures survécurent à la Révolution, sauvées par la qualité de leur exécution, mais elles furent remontées avec peu de soin (ce qui nuit à l'effet coloré des marbres de provenances diverses). François-Maximilien Ossolinski, grand maître de la maison du roi, commanda un monument funéraire à Vassé qui sculpta également le monument signalant le dépôt du cœur de Marie Leszczynska, épouse de Louis XV et fille de Stanislas, ils voisinent avec les tombeaux des souverains.
Mausolée de Catherine Opalinska
l’ange et la reine agenouillée forment une diagonale, depuis le manteau jusqu’à l’index pointé vers les cieux qui montre les splendeurs célestes. 1749.
source
Le premier monument, réalisée entre 1747 et 1749 et installé en 1749 côté droit (côté de l'évangile) pour la reine Catherine Opalinska qui mourut le 19 mars 1747. Stanislas commande le mausolée à Nicolas-Sébastien Adam, grand sculpteur lorrain qui travaillait à Paris et jouissait d'une grande notoriété. La famille Adam était déjà bien connue à Nancy car il était le fils du sculpteur nancéien, Jacob Sigisbert Adam.
Acte de Décès de Catherine Opalinska (Extrait du registre de Paroisse de Lunéville)
L'an dix sept cent quarante sept, le dix neuvième mars, nous avons eu le malheur de perdre très haute, très puissante et très auguste princesse Catherine Opalinska, reine de Pologne, grande duchesse de Lithuanie, etc., etc., duchesse de Lorraine et de Bar, épouse de très haut, très puissant et très auguste prince Stanislas premier, Roi de Pologne, grand duc de Lithuanie etc. etc., duc de Lorraine et de Bar, laquelle, après avoir reçu le saint viatique des mains de monseigneur l'Evêque de Toul, en notre présence et le sacrement de l'Extrême-Onction, des mains de monseigneur le comte de Choiseul primat et grand aumônier de Lorraine en notre présence et à notre assistance, est décédée ledit jour dix-neuvième mars, sur les cinq heures et demie du soir. Son corps après que la levée en a été faite après les prières et les cérémonies ordinaires, par nous, à l'assistance de messieurs les chanoines réguliers de l'abbaye Saint-Remy, et en présence des RR. FF. Minimes, Capucins et Carmes de cette ville, a été conduit, aussi par nous, le lendemain, dans l'église des RR. pères Minimes de Bonsecours et inhumé dans le caveau de laditte église, dont procès-verbal a été dressé par monsieur Roüot, conseiller secrétaire d'Etat, commissaire à ce député.
Mausolée de Stanislas Leszczynski
source
Stanislas décède le 23 février 1766, à quatre-vingt-huit ans au château de Lunéville (le petit Versailles Lorrain). Louis XV commande le cénotaphe de Stanislas à Claude-Louis Vassé.
le tombeau de Stanislas commandé par son gendre le Roi Louis XV, sera commencé par Claude Vassé (1716-1772) et terminé en 1774 par Félix Lecomte (1737-1817). Le monument ne sera mis en place que tardivement en 1775. Le mausolée de Stanislas est placé, du côté de l'épître, face à celui de Catherine Opalinska.
Détail du mausolée de Stanislas Leszczynski
Allégorie de Lorraine à genoux, bouleversée, fixant le roi tandis que la Charité, allaitant un enfant, pleure; le globe terrestre est recouvert du voile de deuil.
source
« Ici repose Stanislas , surnommé le Bienfaisant ; éprouvé par toutes sortes de vicissitudes sans en être abattu, toujours roi, même dans l'exil, admiré du monde entier, né pour faire en tout lieu le bonheur des peuples, accueilli avec tendresse par Louis XV, son gendre, il gouverna la Lorraine plutôt en père qu'en maître, pourvut à ses besoins et ne cessa de l’embellir ; à jamais pleuré des malheureux qu'il secourut, des cités qu'il répara, de la religion qu'il édifia par ses exemples et défendit encore par ses écrits. Mort le 25 février 1766, âgé de 88 ans ».
*****
Acte de décès de Stanislas roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar (Extrait du registre de Paroisse de Lunéville)
L'an dix sept cent soixante six, le vingt troisième février, à quatre heures quatre minutes du soir, est décédé en son château de cette ville, très haut, très puissant et très excellent Prince Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, Grand-duc de Lithuanie, etc., Duc de Lorraine et de Bar, etc., age de quatre-vingt huit ans trois mois et vingt trois jours, veuf de très haute, très puissante et très excellente princesse Catherine Opalinska, après avoir reçu les sacrements de Pénitence, d'Eucharistie en Viatique et d'Extrême-Onction. Les entrailles de ce prince, si digne de nos regrets, ont été déposées dans le caveau des chanoines réguliers de la maison de St Remy de cette ville, come il conste par le procès-verbal dressé, recto, de ce registre. Son corps embaumé, qui était resté exposé pendant huit jours dans une chapelle ardente dressé à cet effet dans la chambre appelée la chambre d'honneur, après que la levée en a été faite, avec les prières et cérémonies ordinaires, par le chapitre des chanoines réguliers, ayant pour ce moment à sa tête, son Eminence, qui en a a récité la collecte et à qui il n'a été fait aucune difficulté à cet égard, à cause de sa dignité, a été transporté, le troisième mars, et conduit par son Eminence Monseigneur le cardinal de Choiseul, son grand aumônier, monseigneur de le Prince de Beauvau grand maître de sa maison, le R.P. Louskina son confesseur, et le soussigné curé de Lunéville, accompagné de MMrs les aumôniers ordinaires portant chacun du poile, des grands officiers de la couronne et duchés, seigneurs de la Cour, en l'église des RR.PP. Minimes de Bonsecours, et a de suite été déposé dans le caveau royal y construit par les ordres de sa Majesté.
De tout quoi procès-verbal a été dressé par Monseigneur de La Galaizières, Intendant de Lorraine et Barrois, commissaire en cette part. Et le présent acte a été dressé sur ce registre et signé par les chanoines réguliers de ma Maison de St Remy
Acte de dépôt des entrailles de Stanislas, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, dans le caveau de l'église des chanoines réguliers de St Remy, à Lunéville (24 février 1766)
(Extrait du registre de Paroisse de Lunéville)
L'an dix sept cens soixante six, le vingt quatrième février, à 9 heures du soir, je soussigné prêtre chanoine régulier, prieur de la Maison de St Remy et curé de la paroisse St Jacques, l'unique de Lunéville, à la tête des Chanoines réguliers composant le Chapitre de laditte maison et du clergé de laditte paroisse, ai reçu avec respect et reconnaissance, le précieux et estimable dépôt des Entrailles de très haut, très puissant et très excellent Prince Stanislas premier, Roi de Pologne, grand duc de Lithuanie etc, Duc de Lorraine et de Bar, et notre auguste souverain, décédé hier à quatre heures quatre minutes du soir, dans son palais de Lunéville, des mains de Rangéval, Pierre-Charles-François Porquet, docteur en Sorbonne, Charles-François George, chanoine régulier, aumônier de sa majesté, accompagnés de Messieurs les comte de Croix et marquis de Mennsaire, premiers gentilshommes de la chambre, de Messieurs les contes de Valengard et de Plonquette gentilshommes ordinaires, de Monsieur le comte de Dzuby, premier écuyer, et de Monsieur le baron de Battincourt premier exemt des gardes du corps du roi, lesquels seigneurs, après l'ouverture du corps du Roi, faite dans le Palais, ont assisté à la clôture du coffre de plomb qui renferme ce respectable dépôt. Et après les prières usitées, il a été placé dans le caveau, sous le grand autel, au milieu de l'église des Chanoines réguliers, réédifiée en dix sept cent quarante cinq, par la munificence de c monarque à juste titre surnommé le Bienfaisant, et dans laquelle la paroisse de St Jacques a été transférée par les ordres de Sa Majesté. Et ce en présence et sous les yeux desdits sieurs aumôniers, et desdits seigneurs, gentilshommes de la chambre, écuyer et exemt, qui se sont soussignés en témoin de ce qu'ils ont vu, et de ce qui s'est fait, comme est dit ci-dessus.
Le tout exécuté par les ordres de Son Eminence Monseigneur Antoine Clériadus de Choiseul-Beaupré, Cardinal, prêtre de l'Eglise romaine, archevêque de Besançon, Primat de l'Insigne église Primatiale de Lorraine, et conseiller Prélat de la cour souveraine de Lorraine et Barrois.
De quoi j'ai dressé le présent acte, en présence des personnes y dénommés, que j'ay invitées de le signer avec moi et les chanoines réguliers de St Remy.
Monument du cœur de Marie Leszczynska
source
Marie Leszczynska, fille de Stanislas et reine de France, pour marquer son affection à Nancy, avait souhaité que son cœur repose à Nancy.
Elle décède le 24 juin 1768 et son cœur est transporté dans le caveau le 23 septembre de la même année. Sur demande de Louis XV le monument est commandé à Claude-Louis Vassé. Le monument de Marie Leszczynska est de petite dimension, un médaillon de marbre blanc que découvrent deux génies en pleurs, dont l'un présente le cœur en sa main, donne le profil du visage de la reine.
Texte traduit :
« Au Dieu très bon, très grand : cœur, ici déposé d'après son dernier vœu, de Marie Sophie, épouse de Louis XV, fille de Stanislas, digne du trône, de son père et du ciel. Morte à Versailles le 24 juin 1768 ».
Le sanctuaire est devenu indissociable de l'histoire de la Pologne ; en effet d'illustres polonais de passage se sont recueillis sur le cénotaphe de Stanislas : ce fut le cas du général Sokolnicki (défenseur de Paris en 1814) ; les proscrits de l'insurrection de novembre (1830) s'y sont arrêtés.
L’église de Notre-Dame-de-Bonsecours est la paroisse de la communauté polonaise de Lorraine, elle abrite désormais une réplique de la Vierge de Szestochowa.
L'église est ouverte aux visites le samedi de 14h à 17h
présentation du podium :
jmst - Ven 7 Déc 2012 - 9:25
jeanlouis.hucy - Dim 9 Déc 2012 - 10:42
et merci aux participants.
j'ai bien aimé mener ce défi même s'il y a eu des couacs de "jeunesse"