Un petit interlude pour prendre son souffle avant cette nouvelle ascension...



fly972 a entamé >> sur ce fil de discussion << la présentation de cartes par anamorphose. Pour ce soir, en voici une autre concernant l'hypertrophie des départements montagnards durant la saison d'hiver...








Toutes les saisons touristiques, mois par mois :

Avant de quitter la Maurienne, une vue pas forcément hyper fun... mais pourtant bien réelle de la Maurienne.
On est dans une vallée partagée en deux :

• à l'est, la haute-Maurienne, ses alpages, ses sommets, ses jolis villages,
  
• à l'ouest, la basse-Maurienne, ses usines, ses plans sociaux et tout ce qui va avec.
  

D'un côté, moniteurs de ski, tourisme, chalets loués à prix d'or, fromages exceptionnels. De l'autre, ouvriers à la rue à 50 ans, fins de mois un peu longues.

La maitrise de l'hydroélectricité a révolutionné l'industrie métallurgique, avec l'invention du four électrique (je parle de four d’électrothermie, pas le four pour faire un poulet rôti dans votre cuisine) et la cuve d’électrolyse (électrolyse de l’aluminium).

Mais il n'y a pas que la métallurgie. On trouve également de l'industrie du papier et de l'industrie chimique.


Arkéma, la Chambre -  45°21'23.01"N  6°17'48.66"E



Metal Temple (aciérie), St Michel de Maurienne -  45°13'15.49"N  6°27'51.72"E






Industrie des ferros (ferro-alliages), Montricher-Albanne -  45°14'44.57"N  6°24'44.08"E



Aluminerie Rio-Tinto Alcan (anciennement Péchiney, fabrication d'aluminium par électrolyse  de l'alumine), St Jean de Maurienne -  45°16'17.71"N  6°22'21.06"E -




http://thierryrepentin.typepad.fr/blog/2010/01/rencontre-avec-le-groupe-rio-tinto-alcan.html


Quelques usines qui ont disparu :

• papeterie de Modane et de St Rémy de Maurienne
  
• industrie des chlorates (industrie du blanchiment) à Prémont
  
• industrie du sodium du Glandon et de Villarodin-Bourget (carbure de calcium)
  

... et je ne parle que des plus grosses usines.



Actuellement, on vit plan social sur plan social. Mais les usines, au temps de leur grandeur, faisaient des envieux :
comité d'entreprises roulant sur l'or, avantages sociaux, 14ème mois etc. Et à chaque fois que je passe devant une usine de Maurienne, j'entends les Mains d'or, de Bernard Lavilliers...




Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonné
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant

J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or

J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir

On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier

J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...




Une autre chanson de Lavilliers, Fensh vallée, colle bien à la Maurienne

Tu ne connais pas, mais t’imagines
C’est vraiment magnifique une usine
C’est plein de couleurs et plein de cris
C’est plein d’étincelles surtout la nuit
C’est vraiment dommage que les artistes
Qui font le spectacle soient si tristes
Autrefois y’avait des rigolos
Ils ont tous fini dans un lingot
Le ciel a souvent des teintes étranges
Le nom des patelins se termine par ..ange
C’est un vieux pays pas très connu
Y’a pas de touristes dans les rues






Download:
FLVMP43GP

Pour quitter le Maurienne, il faut s'élever. Et en Maurienne, les pentes sont pas mal raides !

En route pour les cols du Télégraphe, puis du Galibier, en direction de Briançon.

45°12'56.39"N 6°28'29.52"E


Au départ de Saint Michel de Maurienne, le Col du Télégraphe, bien connu des cycliste, culmine à 1566 mètres. De St Michel, ça fait donc 840 mètres de dénivelé en à peine 12 km : chouette pentes (7,3 % en moyenne !)


Une route bien sinueuse...


La même route, vue depuis le fort du Télégraphe


Pour ceux qui n'ont pas le mollet en acier, la montée peut se faire en moto (45°12'59.68"N 6°28'23.64"E)


Des motards allemands doublant un camping car italien, et honnêtement, j'ai bien peu de chance de ma tromper ! Mais ce sont peut-être des motards suisses et un camping car belge...



A SUIVRE ===

Bijour bijour...

Un petit trou d'air bienvenu dans ce fil.



Avant de quitter la vallée de Maurienne pour s'envoler vers les cimes du Gallibier (en Montgolfière ou en notomobil, je ne saurai dire ), on me signale dans l'oreillette qu'il serait vraiment dommage d'oublier de mentionner une ballade super sympa et très accessible vers le Monolithe de Sollières-Sardières, du côté d'Aussois vu quelques pages plus haut. Vous pouvez emmenez vos baudriers et cordes bien sur pour vous essayer à la grimpette. Mais la ballade en elle-même est suffisamment merveilleuse en tant que telle.


Petite anecdote ou émotion certaine, c'est selon : c'est au pied de ce joujou que fut inauguré le premier parc national français en 1965, le Parc National de la Vanoise qu'on ne présente plus.








- - - - - 45°14'51.38"N 6°46'5.81"E



Embarquement immédiat...


Monolithe de Sardières (Haute Maurienne, Savoie)
envoyé par pabbpabb. - Evadez-vous en vidéo.

Alors le gars, il m'dit : "puisque tu habites dans le coin, tu pourrais pas nous parler du col du Télégraphe ?"

"Ben c'est comme si c'était fait", que je lui réponds, au gars.

Alors il me fait : "tu vas parler de quoi, en fait ?"

Je ne me dégonfle pas et je lui réponds : "du col du Télégraphe, pardi !"

"Ah, pas bête... Mais sous quel angle que tu vas en causer, du col du Télégraphe ?", qu'il me demande pour me tester.

"C'te question... Sous l'angle qu'il convient, ça va de soi", que je fais, histoire de me donner un peu d'air.

"Donc tu vas parler de la petite reine", qu'il me fait illico.

"Ah ben non, ça fait longtemps qu'il n'y a plus de roi en Savoie, alors je vais plutôt en parler d'un point de vue du vélo-cyclisme", que je lui rétorque. Soufflé, qu'il a été, le gars.


Alors, j'ai cherché des vélos sur le parcours du col, dans la version Street View. Parce qu'à chaque fois que j'ai passé le col (en voiture, pas fou, le gonze...), les vélo-cyclistes étaient à touche-touche, à deux de front, parfois même en troupeau nombreux.

Donc j'ai remonté tout le col en Street View... et je n'ai pas trouvé le moindre bicyclettiste. De qui se moque-t-on ? Pourtant, tout est fait pour le cycliste : quelques bistrots au pied du col...

(siège du fan club de Jean-Baptiste Grange à St Michel de Maurienne, champion du monde de ski en 2009 - 45°12'59.25"N 6°28'24.43"E)


... et buvette au col (45°12'8.75"N 6°26'40.87"E), proposant une ré-hydratation bien méritée, histoire d'être aussi léger qu'un pélican.


Mais des fois, le relais est fermé !



Et tout le long du parcours, on trouve des bornes kilométriques indiquant la pente, et la distance qu'il reste à souffrir. Mais elles sont comme les cyclistes : invisibles sur Street View.

Je scotche quand même une borne.

http://blog.polentix.fr

Et pour trouver un cycliste, il a fallu dépasser le col du Télégraphe...


... et aller jusqu'à Valloire (qu'on atteint par un faux plat descendant), et là, bing, un troupeau de cyclistes en formation d'attaque !

Là, ça sent le professionnel en repérage. Fais gaffe, t'es suivi ! - 45° 9'55.10"N 6°25'50.18"E


Et quatre d'un coup ! 45° 9'54.45"N 6°25'53.57"E


Quelle équipe ?


La queue du peloton




"Et c'est tout ce que t'as à raconter sur le col du Télégraphe", qu'il me demande, le gars.

"Ben non, mais je continuerai demain", que je lui réponds?

"Ouais, parce que là, c'est pas vraiment béton, ton truc", qu'il me rétorque.

"Ben justement, j'allais pas tarder à parler de béton. Mais c'est une autre histoire", que je fais pour conclure cette conversation...

Chemin faisant pour monter au Col du Télégraphe, on peut faire un p'tit détour à Valmeinier.

Valmeinier, c'est là-haut (photo du 1er décembre 2009)


Comme on le devine sur l'image ci-dessous, le bled est divisé en 3 groupes : Valmeinier 1500 (en bas à gauche), l'Arméra (en bas à droite) et Valmeinier 1800 (en haut).


Valmeinier est lié à Valloire par le domaine skiable de Galibier-Thabor. Et qui dit domaine skiable dit immobilier. Et qui dit immobilier dit béton. Et des histoires de béton, il y en a deux belles à Valmeinier.


L'histoire du château de Valmeinier

A Valmeinier 1800, on a eu l'idée de construire un parking de 513 places. Le permis de construire est obtenu, les travaux attaquent et sont près d'être achevés lorsqu'un voisin porte plainte : le parking est trop haut d'un étage. Le chantier est stoppé, et ça fait 4 ans que ça dure. En grattant un peu, on se rend alors compte qu'il n'y a pas grand chose de légal dans cette histoire. Détruire un étage ? Détruire l'ensemble de la construction ? Valider l'édifice tel qu'il est ? Va savoir...


Le parking, tel qu'il est actuellement (les grues ont été démontées). Il est surnommé le château-fort.

http://www.cybervalloire.com


http://www.skipass.com/

Le projet prévoyait un habillage en bois, et un allure générale ressemblant aux châteaux savoyards.

http://www.beterem-ingenierie.fr

Une vidéo qui explique tout

Le parking de la discorde à Valmeinier
envoyé par perceneige. - L'actualité du moment en vidéo.
.

La deuxième histoire de béton touchant Valmeinier, on en a entendu parler brièvement dans la vidéo ci-dessus, c'est celle du béton pourri.

Je cite un article de décembre 2006, glané dans http://www.vnea.net/beton-defectueux.htm

Les faits: De Mars 2004 à Août 2004, les deux usines de production de béton du groupe Vicat en Maurienne, ont produit du béton à partir de granulats accidentellement pollués par du gypse. Or le gypse aime l'eau. Il fait progressivement gonfler le béton qui devient ainsi friable et perd ses propriétés mécaniques!

Conséquences: plusieurs constructions réalisées en Savoie il y a deux ans à partir de ce béton sont malheureusement bonnes pour la démolition. Pour l'instant n'ont été officiellement signalées que deux résidences de vacances dans la station de Valmeinier ("Les hauts de Valmeinier" et "Le grand panorama" soit 800 lits) ainsi que des équipements de voirie (chaussée, lampadaires....) à Saint Jean de Maurienne. La liste exhaustive des autres constructions concernées n'a pas été publiée.

C'est au moment où ces résidences étaient quasi finies que le béton a commencé à éclater !

Ci-dessous, une photo de mars 2006. On construisait alors gaillardement, sans se poser de question. On voit même des toits déjà posés. Tout ce qu'on voit a été détruit et reconstruit. On en est actuellement aux finitions intérieures. 45°10'47.83"N 6°29'25.02"E



Pour info, les ancrages d'un télésiège de Valloire ont étés touchés. Le télésiège a été démonté, puis remonté...
Des villas de la vallée ont également été touchées.

Mais au fait, d'où venait le granulat contenant du gypse ? Il venait du chantier du tunnel de 50 km en construction (sur la voie ferrée Lyon-Turin dont Ivanovitch nous a parlé un peu plus haut) ! Ben oui, il faut bien utiliser les gravats qu'on sort du tunnel, sinon on est obligé de créer des terrils qui risquent d'être assez hauts.

Comme ivanovitch piaffe d'impatience de reprendre la main, je vais terminer la montée jusqu'au Col du Galibier.

Mais je vais quand même causer un peu du Fort du Télégraphe, à deux pas du col du même nom. C'est l'occasion de scotcher quelques photos perso.

45°12'38.15"N 6°26'45.37"E


A 1600 mètres d'altitude, il surplombe littéralement la vallée de la Maurienne qui se trouve 900 mètres plus bas.

Difficile d'accès


Le fort avant la tempête


Ce fort est assez récent, vu qu'il a été construit entre 1886 et 1890. Avant lui, on y trouvait un poste de télégraphie (d'où le nom du col et du fort), sur la ligne Turin-Paris .

Alors, évidemment, à l'heure de l'internet, du téléphone portable et de la fibre optique, on a un peu de mal à imaginer la communication d'il y a 200 ans. Le télégraphe Chappe a été une sacrée révolution, de la Révolution française jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le télégraphe Chappe est le télégraphe aérien (ou télégraphe optique), à ne pas confondre avec le télégraphe électrique (qu'on retrouve souvent dans Lucky Luke)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_Chappe

Quand je dis que le fort surplombe la vallée, ce n'est pas une simple image.

Vue sur le haut de la Maurienne, d'où pouvaient arriver les italiens via le Col du Mont Cenis


Vue sur St Michel de Maurienne, 900 mètres plus bas


Lycée en fin de construction à côté de ce qu'il reste de l'usine Metal Temple (qui fut le fleuron de l'industrie locale)

Monuments et sculptures à Valloire

Valloire, c'est la station classe de Maurienne. Point de vue ski, ce n'est pas la Tarentaise, mais c'est quand même sympa (150 km de pistes sur le domaine de Thabor-Galibier).

La particularité de Valloire, c'est que les touristes d'hiver ne viennent pas que pour le ski, et loin s'en faut. Selon des infos glanées auprès de la chambre de commerce locale, à Valloire, 30% des touristes d'hiver skient, contre 80% à Valmeinier.

Mais à Valloire, on trouve quelques monuments :

Alain Feutrier, 2 Jeux Olympiques à son actif, et élément inamovible de l'Ecole de Ski Français locale

www.skiclubvalloire.net

Jean-Baptiste Grange, champion du monde de slalom 2009

www.jbgrange.com/



On trouve également de belle sculptures animales.

La girafe des alpages (*) - 45° 9'54.52"N 6°25'54.67"E

(*) : explication au prochain post

L'orignal de Maurienne


Le zébu alpin - 45° 9'50.97"N 6°25'28.54"E




Mais quand vient l'hiver, le nombre de sculptures explose, à l'occasion du concours international de sculptures sur glace et sur neige !


http://www.panoramio.com/photo/31558652


http://www.panoramio.com/photo/5531054


http://hiver.valloire.net/fr/detail_agenda_hiver.aspx?Id=323


http://www.123savoie.com/article-72908-1-valloire-hiver.html


http://latitude101.blogourt.fr/597949/LA-MAISON-DU-PERE-NOEL/


http://www.panoramio.com/photo/446201

winnie a écrit:

La girafe des alpages (*) - 45° 9'54.52"N 6°25'54.67"E

(*) : explication au prochain post

Girafe des alpages ? Mais qu'est-ce qui lui passe par la tête ?

Je tiens à rappeler que la girafe est un ongulé qui se nourrit de feuilles qu'il collecte sur les arbres.

A quelques kilomètres de Valloire, sur la route du col du Galibier, les non-skieurs, les adeptes de la raquette et les skieurs de fond se partagent un chouette vallon, le long de la Valloirette. L'endroit est calme et serein. D'où la présence très fréquente de...







Et ça, c'est pas une girafe ?

Les chamois sont tellement près des promeneurs qu'on peut se demander s'ils ne sont pas rémunérés par l'office du tourisme.

Mais quand vient l'automne, quand ouvre la chasse, les chamois regagnent les hauteurs inaccessibles.

J'ai oublié d'indiquer les coordonnées du spot à chamois...

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45° 7'30.12"N 6°25'6.86"E

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On continue la route du Galibier à un pas d'escargot.

De Valloire (altitude 1400 mètres) au col du Galibier (2642 mètres), on touche au Nirvana.

En suivant la Valloirette, on s'élève pendant 17 km. Quelques hameaux, des fermes d'alpages, puis plus rien. La montagne à l'état pur.

Ouverture de la pêche dans la Valloirette -  45° 7'38.21"N  6°25'3.34"E


Les fermes ont su se reconvertir en gite -  45° 7'55.99"N  6°25'8.76"E


La même ferme, et au fond, le Grand Galibier (3229 mètres) : c'est par là qu'on va.


Une vidéo sur les opérations de déneigement de 2008.





La montagne à l'état pur... mais il y a quand même des exceptions.
Photos glanés sur www.cybervalloire.com (le Tour, 2003)





Demain : le col et le tunnel du Galibier

Le col du Galibier marque la frontière entre la Savoie et les Hautes Alpes (et entre les régions Rhône-Alpes et PACA). On peut également dire qu'il marque la frontière entre Alpes du Nord et Alpes du Sud (bien que la question fasse débat...).

Le col est peu ouvert à la circulation routière au cours de l'année. Son altitude induit un enneigement qui rend la circulation impossible plus de 6 mois par an. En 2009, la route a été fermée le 2 novembre... pour rouvrir le 4 juin 2010.


http://www.savoieroute.com/




Il existe une seule route, mais soit on passe par le col du Galibier (altitude 2642 mètres), soit on emprunte le tunnel du Galibier (altitude 2556 mètres). Et actuellement, seul le tunnel est ouvert.

45° 3'50.49"N 6°24'28.34"E


N'écoutant que son courage, l'intrépide Winnie a donc franchi le tunnel, le jour même de son ouverture.

Winnie fait dans le style Street View... (vue sur le Grand Galibier)


Le Grand Galibier sort de l'hiver


Mur de neige près du sommet (à rapprocher de la vidéo du message précédent)



En arrivant au tunnel, on voit bien que la route du col est fermée. Hein ! Puisqu'on vous dit que c'est interdit, dangereux, qu'il y a des avalanches, et qu'il ne faut pas y aller !


Le tunnel, inauguré en 1891, fait 370 mètres de long, et ne compte qu'une seule voie de circulation. Il a été fermé en 1976 pour raison de sécurité. On a donc ouvert une route par le col, avec une pente à 10% . Le tunnel a été réouvert en 2002, et on a donc désormais le choix entre passer par le tunnel ou par le col.

Une perle, trouvé sur http://basecommunale.paca.ecologie.gouv.fr et qui pourrait s'appliquer à nombre de cols alpins.
“Les baraques à usage commercial se multiplient de telle sorte au col du Galibier, notamment sur le versant des
Hautes-Alpes, que ce paysage, jusqu’à ces dernières années, d’une sauvagerie poignante, est en passe, si l’on n’y
met bon ordre, de prendre des allures de fêtes foraines. Je propose en conséquence de classer d’urgence les abords
du col et du tunnel dans une assez large étendue.” Note signée de G.H. Lestel, du Ministère de l’Education Nationale
et des Beaux Arts, datant de 1934, incluse au dossier de proposition de classement du site du col.

Quand le tunnel est fermé, il est fermé à double tour !

http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?ID=s0008204

Demain, quelques photos depuis le col.

winnie a écrit:

Demain, quelques photos depuis le col.

Depuis le col du Galibier, on a un chouette panorama, et c'est ça qui attire autant le touriste. Mais il n'y a pas que les touristes qui s'arrêtent : les voyageurs de commerce et autre transhumants hebdomadaires aiment bien faire une p'tite pose près des cimes.

Le Col du Galibier occupe un emplacement stratégique pour les amoureux de la montagne (d'un point de vue stratégie militaire, c'est pas vraiment ça...).



90 km au nord / nord-est, le Mont Blanc (4810 mètres) -  45°49'56.53"N  6°51'50.49"E

Photo Winnie


16 km au sud / sud-est, les Ecrins (4102 mètres) -  44°55'21.59"N  6°21'24.44"E

Photo Winnie


Tout près, l'une des 3 aiguilles d'Arves (3514 mètres) - 45° 7'5.09"N  6°19'56.74"E

Photo Winnie


L'entrée du tunnel du Galibier côté Hautes-Alpes et le Grand Galibier, depuis le Pic Blanc du Galibier.

Photo Winnie


Toujours depuis le Pic Blanc du Galibier, la vallée de la Guisane (Serre Chevalier), Briançon dans le fond, et à l'horizon, le Mont Viso (3841 mètres), 70 km au sud-est -  44°40'1.45"N  7° 5'29.39"E

Photo Winnie


Voilà, la route des Alpes continue, à la sauce Ivano. Bonne suite de voyage !  

winnie a écrit:

Comme ivanovitch piaffe d'impatience de reprendre la main, je vais terminer la montée jusqu'au Col du Galibier.

Je devrais probablement te la laisser cette main, tant tu connais bien mieux que moi les régions qu'on va traverser. Je ne désespère pas néanmoins de te surprendre, sait-on jamais...  

winnie a écrit:

Voilà, la route des Alpes continue, à la sauce Ivano. Bonne suite de voyage !  

Que j'espère aussi "digeste"...  M'enfin, un ourson, ça se nourrit pas que de salade bio...

Tu me diras si les plats furent sans fausses notes et sans erreurs surtout. S'il manque d'un ingrédient essentiel au passage d'une étape, n'hésite surtout pas à y ajouter ta pincée d'aromates locaux.


Merci encore Winnie pour ces quelques étapes que tu as illustré, comme d'habitude, de façon magistrale.




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L'épisode d'aujourd'hui aurait pu s'appeler "le grand saut dans le vide" tant j'aborde un coin de France que je rêve de visiter (c'est au programme, on en reparle normalement) mais où je n'ai jamais mis les pieds (les 04 et 05).

Alors, ouvrons ensemble si vous le voulez bien le grand livre d'internet pour y voir un peu plus clair...

Pour continuer donc, et en guise de transition, un petit clin d'œil à notre ex Mister Silvestre :





Alors qu'en région Rhône Alpes, les lumières des villes industrieuses viennent de s'allumer...





... en région PACA, hormis la côte, c'est la "désert attitude" qui prévaut :




L'éternel cliché nord / sud se vérifierait donc ?




RAPPEL : pour avoir ces lumières nocturnes dans son GE :




D'autres façons d'observer une région sont disponibles dans le fil "La France sous toutes ses coutures" (emmené par qui ? Je vous le donne en 1000...).





Ce qui est bien dans cette affaire, c'est qu'on sera pas trop dérangé par les bobs Pernod Ricard... à condition d'éviter les 2 mois les plus "torrides". Croyez en l'expérience de not' Maire à tous !


Un OVERLAY très sympathique pour observer ce quasi désert...



Origine dans >> ce fichier << de la Densité de la population mondiale.



Une vue que l'on doit à la NASA / Earth Observatory qu'on aurait pu tout aussi bien placer >> dans ce topic << :







Bon, va falloir que je reboulonne à nouveau. Pfffffffffff  




Un KMZ à suivre dans les jours à venir.