Gabrielle Petit a été fusillée en 1916 à Schaerbeek était une infirmière et résistante belge.



Elle a fait de l'espionnage pour le compte des Alliés au cours de la Première Guerre mondiale.






L'Événement illustré - 7 juin 1919

Gabrielle Aline Eugénie Marie Ghislaine PETIT, est née à Tournai le 20 février 1893 à 21h30, elle est fusillée, le 1er avril 1916 à Schaerbeek,


Statue de Gabrielle Petit, place Saint-Jean, Bruxelles

Ue vue Street View

50°50'40.29"N  4°21'10.36"E



Une photo Panoramio : "Statue of Gabrielle Petit in Brussels"

50° 50' 40.47" N 4° 21' 10.91" E



Source

Gabrielle Petit WWI Spy



Gabrielle Petit, fusillée il y a 100 ans





Source

Source du texte : ICI

Jean-Jacques

Aujourd'hui commémoration du centenaire de la bataille de la Somme ( 1ere guerre mondiale)

Pas moins de six commémorations sont prévues vendredi dans le nord de la France pour célébrer le centenaire de la bataille de la Somme, la plus meurtrière de la Grande Guerre, en présence de la famille royale britannique, de François Hollande et de David Cameron, dans un contexte marqué par le "Brexit".
Les cérémonies débuteront dès 07H28 (05H28 GMT) au "Trou de la Mine" (Lochnagar Crater) à Ovillers-la-Boisselle, en présence du secrétaire d'Etat français aux Anciens combattants Jean-Marc Todeschini: c'est ici que trente tonnes d?explosifs ont éclaté le 1er juillet 1916 pour tenter de dynamiter une dernière fois les défenses allemandes, marquant le début de l'offensive de la Somme.
Cette explosion a laissé un énorme cratère de près de 91 mètres de diamètre, encore visible aujourd'hui.
Après une célébration écossaise au cairn de Contalmaison, le mémorial de Thiepval accueillera le point d'orgue des cérémonies à midi.
C'est à côté de cette petite commune d'une centaine d'habitants que se dresse l'imposant mémorial de 45 mètres de haut érigé en 1932 où sont inscrits les noms des 72.000 soldats du Royaume-Uni et d'Afrique du Sud morts dans la Somme. Jeudi soir, la famille royale britannique y a participé à une veillée militaire.
Ce mémorial, le plus grand du Commonwealth au monde, attire chaque année près de 150.000 personnes, essentiellement des Britanniques, Irlandais, Australiens ou Canadiens, nations où le tourisme de mémoire a de nombreux adeptes.
Près de 12.000 personnes sont attendues à Thiepval.
La famille royale britannique avec le prince William, Kate Middleton, les princes Harry et Charles ainsi que Camilla Parker Bowles, le président français et le Premier ministre britannique doivent y lire des textes d'anciens soldats.
Aucun discours ou allocution n'est cependant prévu, mais François Hollande, dans une allusion au Brexit, a déclaré jeudi: "Je veux aussi rappeler que c?est l?idée européenne qui a permis de surmonter les divisions et les rivalités entre Etats, et qui nous a apporté la paix depuis 70 ans".
Près de 600 enfants - 300 Britanniques et 300 Français - doivent participer à la célébration, filmée par la BBC.
Non loin de là, à 14H30 (12H30 GMT), une célébration se tiendra à la Tour d'Ulster, construite en 1921, réplique de la tour d'Hélène de Belfast (où les Irlandais suivaient leur entraînement militaire), qui rendra hommage plus spécifiquement aux soldats tués lors de la journée meurtrière du 1er juillet 1916 (20.000 morts ou disparus, 40.000 blessés).
- Champs de bataille illuminés -
Puis les hommages se déplaceront vers le mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel: organisée par le gouvernement du Canada, cette cérémonie sera dédiée aux soldats canadiens du 1er bataillon du Newfoundland Régiment, qui a perdu 86% de ses effectifs le matin du 1er juillet 1916. Une allocution du prince de Galles est cette fois attendue.
La journée s'achèvera avec une célébration au cimetière militaire allemand de Fricourt qui abrite les sépultures de 17.027 soldats allemands.
En tout, près de 300 journalistes sont accrédités pour cette journée, selon la préfecture de la Somme.
La petite ville d'Albert (10.000 habitants) s'apprête, elle, à être au coeur des "trois jours pour la paix", sa population étant invitée à s'habiller en blanc. Quatre projecteurs au sommet de la basilique éclaireront symboliquement les champs de bataille aux alentours sur une portée de 20 km. Un "grand défilé patriotique" doit avoir lieu vers 19H00 (17H00 GMT), tandis que la cantatrice Barbara Hendricks donnera en soirée un récital du souvenir, avant une "illumination du souvenir", avec avec une distribution de lumières "pour un moment de communion" avec les victimes de la guerre.
Quatre millions d'hommes ont été successivement impliqués dans la bataille de la Somme, venus du monde entier (Canada, Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Inde...). Les pertes totales de la bataille sont estimées à 1.200.000 hommes (tués, blessés, disparus), dont 500.000 dans le camp britannique, autant dans le camp allemand et 200.000 Français, "ce qui en fait l'affrontement le plus meurtrier de la Grande Guerre", selon la Mission Centenaire.
Source:ICI

J'ai personnellement visité chaque lieux, et tous les cimetières militaires du Commonwealth, Français, Allemands etc !

Non, comme Léon...

Je ne peux pas m’empêcher de te dire... Cette lettre, la plus importante, sa dernière peut-être vers le monde,
ce monde qui ne le connait pas ou plus, ils y sont, dans cette boue collante prête à les ensevelir vivants ou pas...

Je la lit comme vous, non, un peu avant, je n'en peux rien dire que de tristes choses qui ont laissé des traces ici sous moi.

Bien chère Sylvanie,

Je ne peux pas m’empêcher de te dire que je suis dans une très mauvaise position,je souffre le martyr,j’avais bien raison de te dire avant de partir
qu’il valait mieux être mort que d’être blessé,au moins blessé comme moi.
 
Toute la jambe est pleine d’éclats d’obus et l’os est fracturé. Tous les jours quand on me panse,je suis martyr,lorsque avec des pinces,
il m’enlève des morceaux d’os ou des morceaux de fer.

Bon Dieu,que je souffre ! Après que c’est fini,on me donne bien un peu de malaga, mais j’aimerais mieux ne pas en boire.
Je ne sais pas quand est-ce qu’on me fera l’opération.
Il me tarde bien de quitter et qu’on en finisse d’un côté ou de l’autre.

En plus de ça,je suis malade ; hier,je me suis purgé,ça n’a rien fait,il a fallu qu’on me donne un lavement.
On doit m’en donner un autre ce soir,je ne sais pas si on l’oubliera pas,peut-être ça me fera du bien.

Enfin,je suis bien mal à mon aise,pas pouvoir se bouger,j’ai de la peine à prendre le bouillon sur ma table de nuit.
Je t’assure que c’est triste dans ma chambre,nous sommes vingt neuf,personne ne peut se bouger,
des jambes cassées et des bras ou de fortes blessures et presque tous des réservistes comme moi.

Je te dirai que je passe des mauvaises nuits,si l’on m’avait évacuer jusqu’à Agen, tu serais bien venue me soigner et je serais été content d’être auprès de toi.
Et toi aussi,ma chère Sylvanie,de me voir,ça serait été triste et une joie,pas comme si je n’avais pas été blessé ; mais que faire,c’est ma déstinée.
Maintenant,je suis dans le pétrin et pour s’en sortir,je ne sais pas trop comment ça finira.

Enfin,ma chère Sylvanie,je te dis tout maintenant,j’ai pas voulu te le dire à la première pour ne pas te vexer,mais je vois que je suis obligée de t’aviser de ma situation.
Je ne te fais pas de mauvais sang,je m’en fais pas parce que je suis pas seul,vis en espoir et si jamais je reviens,je verrai mon fils grandir,que je le dresserai pour
travailler le bien de Vinsot et moi on me fera bien une pension.
Je crois que je la gagne,quand bien même que je ne pourrais pas trop travailler,ça nous aiderait pour vivre.

On ne serait pas encore trop malheureux et Gaston commencerait de travailler. Il y en a bien qui n’ont qu’une jambe et qui travaillent.
Il faut espérer que tout ce que je dis là arrive. Prie Dieu pour moi,qu’il me délivre de la souffrance.

Je t’embrasse bien fort sur chaque joue avec Gaston le petit chéri.

Ton cher ami
HUGON Léon

La lettre est suffisante.

Désolé de devoir y ajouter la source mais il faut aller jusqu'au bout de leur pensées

Comme vous le voulez, allez y ou pas, c'est un choix qui vient de votre coeur de lire ce que disaient les hommes il y a 100 ans. ...



ICI

Lettre d'un soldat à ses parents pendant la grande guerre

Heureusement que tu es là pour nous rappelé le centenaire, parce que sinon, tout le monde s'en fout.

okapi07 a écrit:

Heureusement que tu es là pour nous rappelé le centenaire, parce que sinon, tout le monde s'en fout.

J'ai vu des familles de ces soldats qui pleuraient devant leurs tombes donc en s'en foutant si je crois ce que tu en dis.

Jean-Jacques a écrit:

okapi07 a écrit:

Heureusement que tu es là pour nous rappelé le centenaire, parce que sinon, tout le monde s'en fout.

J'ai vu des familles de ces soldats qui pleuraient devant leurs tombes donc en s'en foutant si je crois ce que tu en dis.

Pour eux forcément non, c'est exactement pareille pour la seconde guerre mondiale: on est encore concerné de près ou de loin , la mémoire est encore vive. Mais pour tout centenaire, la mémoire vivante n'est plus et le patrimoine matériel n'est pas toujours suffisant ou suffisamment impliquant (des photos en noir et blanc de belles dames tout endimanchées dans de belles robes ouvragées, avec un beau chapeau et une ombrelle ne nous aide pas vraiment à nous projeter et nous dire que c'est gents sont comme nous, c'est bien trop loin).

Moi on ne me parle plus de la première guerre mondiale, on ne fait encore vivre que la mémoire de la seconde (il faut dire qu'il s'en ai passé de bel dans la famille!). Je ne connais même pas le nom de mes arrières grand-parents qui ont connu la grande guerre.

Mais si tu veux une bonne preuve du désintérêt globale, je te met au défi de faire une recherche sur la RTBF*, RTL, Sud Press,... Où tu veux et de comparer le nombre d'articles pondu depuis le début du centenaire de la guerre qui parle de "Première guerre mondiale" et de "Kim Kardashian". Je n'ai pas besoin de faire l'exercice pour voir qu'on s'intéresse plus à la vie pathétique et intéressante d'une femme au physique entièrement ravalé, que de milliers, pardon, de millions de sois disant braves qui n'ont plus d'autres intérêt à nos yeux que de s'être regroupé en des tombes toutes identiques (vive l'originalité!) pour créer un petit espace engazonné dans non cimetières...!


( Photo perso de la Pelouse d'honneur des Armées Alliées au Cimetière de Robermont, Liège)

Oui, J'éprouve réellement de la peine à ce dire cela, mais c'est tout le dégoût que j'en ai: la mémoire de ses gents est morte (et pas aussi héroïquement qu'eux) et, globalement, tout le monde s'en fiche.

*:Menton spéciale quant même pour le site RTBF 14-18, très intéressant site très bien fourni de nombreuses capsules qui ballaient un peu tout les aspects de la vie pendant la guerre, mais je ne pense pas que le site à un succès équivalent à son intérêt.

okapi07 a écrit:

Moi on ne me parle plus de la première guerre mondiale, on ne fait encore vivre que la mémoire de la seconde (il faut dire qu'il s'en ai passé de bel dans la famille!). Je ne connais même pas le nom de mes arrières grand-parents qui ont connu la grande guerre.

Mais si tu veux une bonne preuve du désintérêt globale, je te met au défi de faire une recherche sur la RTBF*, RTL, Sud Press,... Où tu veux et de comparer le nombre d'articles pondu depuis le début du centenaire de la guerre qui parle de "Première guerre mondiale" et de "Kim Kardashian". Je n'ai pas besoin de faire l'exercice pour voir qu'on s'intéresse plus à la vie pathétique et intéressante d'une femme au physique entièrement ravalé, que de milliers, pardon, de millions de sois disant braves qui n'ont plus d'autres intérêt à nos yeux que de s'être regroupé en des tombes toutes identiques (vive l'originalité!) pour créer un petit espace engazonné dans non cimetières...!


( Photo perso de la Pelouse d'honneur des Armées Alliées au Cimetière de Robermont, Liège)

Oui, J'éprouve réellement de la peine à ce dire cela, mais c'est tout le dégoût que j'en ai: la mémoire de ses gents est morte (et pas aussi héroïquement qu'eux) et, globalement, tout le monde s'en fiche.

*:Menton spéciale quant même pour le site RTBF 14-18, très intéressant site très bien fourni de nombreuses capsules qui ballaient un peu tout les aspects de la vie pendant la guerre, mais je ne pense pas que le site à un succès équivalent à son intérêt.

S'il est vrai que certains préfèrent voir du ravalement que de revoir des tranchées, les médias n'y sont pas pour rien
4 ans de commémoration c'est long assis dans un fauteuil devant la télé en lisant le journal ou les magasines à sensation.
A voir, plus long que les 4 ans qu'on passé les soldats entre 1914 et 1918 dans la boue, le froid, les rats, les obus et devant la mort.

Il y a encore beaucoup à faire et nos enfants nous écouterons eux.

Ce midi j'ai fait des photos dans un cimetière où je n' étais jamais allé, je vous montre ce que l'on peut y voir.

Il arrive que des soldats soient enterrés ensemble et mis sous terre sans savoir séparer leurs corps disloqués.

Leurs noms étaient sur les plaquettes en métal qu'ils portaient, il y en a de nommés et peut-être des restes de soldats inconnus.

6 pierres qu'il a fallu pour les mettre tous ensemble sans possibilité de séparer leurs restes en bouillie.




Voyez les dates, en décembre 1915, ils n'ont pas entendu de Joyeux Noël, encore moins de Bonne Année.

A quelques mètres dans ce cimetière militaire, la commémoration y est faite par les familles comme sur cette photo que j'ai voulu faire aussi pour vous dire que sur le papier planté près des fleurs, il est dit en anglais :



"En mémoire de notre grand oncle"



Ce qui est une commémoration venue de loin en y amenant du sentiment.

Il y en a de partout des familles qui viennent en souvenir des leurs et pas que pour les 10O ans de la guerre 1914-18 mais tous les jours et
depuis bien avant que j'y sois né pas loin il y aura 62 ans le jour de Noël. Le hasard a voulu que j'aille à cet endroit pour la première fois.

Je vous en parle, il fallait, je ne pouvais pas faire autrement.

Je reviens vous parler des soldats ci-dessus après avoir trouvé plus de précisions.

Ce que je vous ai dit se confirme en tous points dans ce lien dont le texte est le suivant :

"Sur la photo précédente (lorsque le soleil était dehors), ces douze hommes du Loyal North Lancashire Regiment (la pierre tombale à l'extrême droite est
un enterrement plus tard) sont tous morts le même jour au début de Décembre 1915.
J'ai lu, trop nombreuses occasions , les comptes d'une seule explosion d'un obus tuant une douzaine d'hommes, et tout ce qui est arrivé à ces douze,
ils sont morts sur le champ de bataille et ont été enterrés ensemble dans cette fosse commune.
Chacun des deux pierres tombales de chaque côté de l'insigne régimentaire et la croix est inscrite" avec trois noms:

(Avec Google traduction)
12 soldats une bombe un trou dans la terre et tous les jours la même chose pendant 4 ans, personne n'a le droit de s'en foutre.

Je vous montrerai ce cimetière dans la partie du forum prévue pour les endroits de souvenirs de la guerre 1914-18
avec plus de précisions si possible et si nécessaire.
J'ai aussi parlé de soldats inconnus qui y seraient enterrés, ce qui est très possible dans cette boucherie où
des morceaux humains restaient sur place dans la boue collante de ma région. Avec les 12 soldats mélangés
ce ne devait faire qu'un dans une scène d'horreur que l'on peut à peine s'imaginer même en étant d'ici où c'est arrivé.

On s'en souviendra j'espère alors encore longtemps


Jean-Jacques

Bonjour,

Commémoration de la bataille de Messines en Belgique le 7 juin 2017.



Photo perso

RIDGE BRITISH CEMETERY

En vue satellite avec Google Earth

50°45'52.46"N  2°53'27.52"E



Une vue SV

50°45'55.35"N  2°53'26.96"E



Messines se réfère à une crête au sud de la ville d'Ypres (Ieper aujourd'hui) capturée par 12 divisions britanniques,
australiennes et néo-zélandaises le 7 juin 1917.



Photo perso

Pensons à eux ce 7 juin 2017 à 8 heure du matin, ils étaient dans les tranchées de  Messines en Belgique, tous ensemble et chacun seul dans ses pensées...
Des Néo-Zélandais et Australien qui avaient traversé les océans et étaient arrivés à cet endroit qui déjà depuis longtemps sentaient la mort.



Photo perso

Avec les anglais, dont le flegme est légndaire, venus d'outre Manche, tous là pour nous aider à dire
aux allemands qu'il serait plus sage de rentrer chez eux . 

Comme ils ne comprenaient pas bien, les alliés ont fait exploser 19 mines sous leurs tranchées afin de les convaique, du moins de les vaincre de libérer cette ville, la plus petite de Belgique, totalement en ruines sur cette butte.

Pour l'Histoire c'est :



Photo perso

Grâce à une planification minutieuse, la capture de Messines Ridge a été un succès étonnant et a ouvert la voie à l'attaque principale
plus tard en été en enlevant les forces allemandes du terrain dominant sur la face sud du saillant d'Ypres.

Source en anglais : ICI

Source traduite en français : ICI

Jean-Jacques

Bonsoir,  

La commémoration de la bataille de Messines en Belgique le 7 juin 2017.

Allons y voir au plus près.  

Partons de la frontière entre la France et la Belgique à Le Bizet

50°42'20.97"N  2°53'3.39"E



Messines n'est pas loin seulement la arrivé à Ploegsteert est bloquée par la gendarmerie de Comines-Warneton pour
les véhicules en général. juste après ce bien joli rond-point qui fait honneur à l'agriculture

Sécurité oblige, on passe à pieds il devrait y avoir des estafettes pour conduire les gens vers Messines encore à plusieurs longs kilomètres.

50°43'35.09"N  2°52'49.45"E



Très bien, on nous dit qu'il y a une commémoration aussi un peu plus loin. Pour la même cause et où les gens parrainent
des tombes de ces jeunes soldats morts sous nos pieds ici. très beau sentiment qui se déroule au Strand Military Cemetary.

Mais sur la route, une surprise de taille nous attend gentiment...



Qui nous confirme qu'il se passe une commémoration au Strand Military Cemetary. Très joli et calme endroit pour le repos de nos jeunes soldats
à qui on pense toujous en y passant, excusez du sentiment, sur place il est intense et nous reste là au fond du coeur.

50°43'57.47"N  2°52'48.63"E



Je ne vous dirai pas aujourd'hui combien ils sont, je dirai seulement comment ils sont dans nos pensées.

Leur histoire est écrite là sur cette plaque...



Photo perso comme celles qui suivront.

Entrons doucement ...



Les gens sont au fond et certains d'entre eux vont parrainer un soldat, parfois inconnu et leur mettre des fleurs en allant les revoir c'est fort



Mais laissons les tranquilles ils sont tout comme moi emplis d'émotions ...

Entendez vous la musique douce de ce violon, oui, et le pleur du monsieur qui dépose une fleur ... Il le tiendra pour lui ...
Pas un bruit dans la petite foule, quelques enfants seulement un peu perdus, demandent à leur maman, c'est quoi, pourquoi, c'est pour pépé au ciel ???

Personne ne bouge sauf quelques photographes pour le souvenir, pour le devoir de mémoire comme ici

Sortons, c'est trop grave, trop triste trop injuste...

Dehors,avec tout ce qui se passe dans le monde, forcément la sécurité y est présente et très prévenante

Enormément de police militaire belge et surtout anglaise, je ne peux vous les montrer mais impressionnants !!



Pas aisé de se faire une place pour montrer la croix et la plaque du cimetière, entre deux voitures de gardes en civil qui ne rigolent pas !! !!



Je ne sais pas le nom de leur tailleur mais il voit grand et solide

La suite de ma route se résume au monument canadien de Ploegsteert, où j'ai eu le plaisir de photographier
quelques soldats avec bien sur leur accord très aimablement offert afin vous les montrer.



Très grand et beau monument comme vous voyez avec les drapeaux que j'ai a la longue réussi à montrer tous déployés, enfin presque



La suite a été simplifiée par deux policiers flamands qui barraient la route de Messines à la frontière des villes car il n'y avait que 500 privilégiés avec invitation personnelle et grosses voitures à vitres noires que nous avons vues passer et qui passaient puis quelques autres marquées corps diplomatique.

Je comprend très bien avec mon air dangereux étant à pied accompagné de personnes venues exprès de Mons en Belgique
que nous n'ayons pas eu la permission d'aller dans la plus petite ville belge voir comment se comportent des grands de ce monde en privé ...


Je n'y ajouterai aucun commentaires, seulement que je ne suis pas trop étonné ayant parlé français d'avoir été rejeté par les ordres de la ville de Messines

Il est vrai que leur devoir de mémoire se résume à l'épaisseur du portefeuille de la pauvre petite ville, C'est à en pleurer... De rire

Jean-Jacques

Jean-Jacques a écrit:

Je n'y ajouterai aucun commentaires, seulement que je ne suis pas trop étonné ayant parlé français d'avoir été rejeté par les ordres de la ville de Messines

Tu n'ignores pas que le Prince William, le Premier ministre irlandais et l'ambassadeur de Nouvelle-Zélande étaient présents. Une commémoration, ce n'est pas tout à fait comme la foire du Trône. Et comme tu l'as justement souligné, on est en période de stress d'un point de vue sécurité. Parler français n'a rien à voir dans cette affaire.


lepoint.fr

Bonjour Winnie,  

Peut-être bien oui peut-être bien non, n'habitant pas la Belgique comme moi qui personnellement est en part flamand et
qui n'aime pas qu'une race, les racistes, tu ne peux pas entièrement saisir la situation à la frontière linguistique qui
ne nous dérange habituellement pas Comines étant anciennement une commune de Flandre Occidentale.
On y parle les deux langues en restant neutres dans les conflits des hautes sphères.

Pour ce qui est du  Prince William, le Premier ministre irlandais et l'ambassadeur de Nouvelle-Zélande, avec tout mon respect, je suis
persuadé qu'ils ne sont pas au courant de ces petites choses pas si graves et j'allais parler de la commémoration en me servant simplement de ce qu'on trouve sur Internet.

Comme je vois qu'on trouve très facilement de bien jolies images de ces charmantes personnes venues chez nous par, dirais-je, non seulement devoir de mémoire mais bien plus, par leur coeur et leurs sentiments que je partage dans la peine envoyant tous les jours le nombre étonnant de cimetières militaires et de jeunes soldats morts autour de chez moi et c'est certain sous moi.
Je vois ces endroits depuis toujours et on m'en parle depuis près de 60 ans.

Ce que je ne pardonne pas c'est la façon de ne pas nous prévenir en nous bloquant net à la frontière entre les villes et ce sans beaucoup de respect pour l'idée des pauvres gens qui pensent à ces soldats puis même s'ils n'y vont que pour voir les princesses, nos droits de libre circulation on été bafoués sans prévenir.

Je m'y attendais, j'ai voulu vérifier, c'est fait, c'est dit. Puis je n'en veux à personne, c'est trop bénin d'en faire une colère, je regrette un peu pour le forum de ne pas savoir montrer comme je l'ai fait déjà comme il faut une commémoration ausi importante.

Jean-Jacques